AARON KINGSLEY

AARON KINGSLEY Aaron est né en 1963. Sa famille comprend quelques membres importants comme son frère, aujourd’hui décédé Goddwin Kingsley. Il a vécu à Papunya, Haasts Bluff ou Mt Liebig.

Abie Loy Kemarre

Abie Loy Kemarre Abie est née en 1971 ou 1972. Si la petite fille de Kathleen Petyarre a profité de la notoriété de sa grand-mère – Kathleen accepte facilement de se déplacer pour peindre en résidence ou pour l’inauguration d’expositions ; elle se fait alors accompagner par Abie Loy, qui travaille et expose dans les mêmes galeries prestigieuses – elle a su créer son propre style et bâtir une carrière basée sur son propre talent. C’est qu’Abie est très douée techniquement. Elle peut se saisir d’une série vue chez d’autres artistes de son entourage et la réinterpréter jusqu’à ce que l’influence ne soit plus nettement visible. Les motifs de son Bush Hen Dreaming sont les plus célèbres avec ses motifs floraux. Le travail méticuleux du fond, point avec une brindille (ou un pic à brochettes) ainsi que la structure, le dessin qu’elle forme, peut faire penser à la série Moutain Devil Lizard de Kathleen tout en ayant un côté personnel. Elle a souvent peint ces motifs avec des dominantes bleus et mauves. Le Musée des Confluences a choisi d’illustrer la couverture de son livre sur sa collection d’art aborigène par une œuvre d’Abie : des motifs floraux, exécutés avec une grande finesse. Ils peuvent partir du centre, donnant un effet vibratoire très intéressant ou au contraire, partir dans toutes les directions, stimulant notre regard. D’autres séries sont constituées de lignes en mouvement formant un treillis. Les points, très fins, apparaissent à l’intérieurs des carrés et rectangles que les lignes qui se croisent forment. Ses points, d’une finesse rare, se retrouvent sur une autre série, constituée de carrés, parfois monochromes, parfois colorés. Au lieu d’être à l’extérieur de ces motifs géométriques, comme c’est le cas chez les autres artistes aborigènes, ils sont placés à l’intérieur. Ces 4 séries forment le gros de la production d’Abie mais elle est capable de produire des choses très différentes et souvent étonnantes. Collections : Musée des Confluences (Lyon), The Metropolitan Museum, New York Bridgestone Museum of Art, Tokyo, Japon Seattle Art Museum, Seattle The Art Gallery of South Australia, Australie The National Gallery of Victoria, Victoria, Australie The Levi-Kaplan Collection, Seattle, USA, etc. Fondation Kelton (Los Angeles, USA), the Aboriginal and Torres Strait Inslander Commission Coll, Kerry Sotkes Coll (Perth), Univerisity Art Coll (Adelaide), Festival of arts Foundation Coll (Adelaide), … Selected Solo Exhibitions: 2004 Abie Loy Kemarre, Gadfly Gallery, Perth 2004 Abie Loy Kemarre, Coo-ee Gallery, Sydney 2003 Abie Loy Kemarre, Alcaston Gallery, Melbourne Selected Group Exhibitions 2023 Central Desert Showcase, Kate Owen Gallery, Sydney 2023 Top 20 of 2022, Art Mob, Hobart 2022 Painting Words, Cooee Gallery, Redfern 2022 Utopia & Beyond, Art Mob, Hobart 2022 Top 20 2022, Art Mob, Hobart 2022 Synergy 2022, First Nations Artists from around Australia, Everywhen Art, Shoreham VIC 2021 Top 20 2021, Art Mob, Hobart 2021 Body Line, Fireworks Gallery, Brisbane 2021 Big Names Little Paintings, Cooee Art Gallery, Sydney 2020 Sounds of Summer, Japingka Gallery, Perth 2020 Central Focus, Art Mob, Hobart 2020 Top 20 Exhibition, Art Mob, Hobart 2020 Director's Choice 2020, Kate Owen Gallery, Sydney 2020 Spring, Fireworks Gallery, Brisbane 2019 Summer Show & Art Parade, Salt, Queenscliff, VIC 2019 Beyond Time, Australian Aboriginal Art, Booker Lowe Gallery, Houston, TX, USA 2019 defining tradition | black + white, Kate Owen Gallery, Sydney 2019 International Women's Day, Kate Owen Gallery, Sydney 2018 My Country, Salt, Queenscliff, VIC 2017 On Country: Australian Aboriginal Art from the Kaplan-Levi Gift, Metropolitan Museum of Contemporary Art, New York 2017 Sacred Marks, JGM Gallery, London 2016 O Tempo Dos Sonhos, Arte Aborigene Contemporanea da Australia, Caixa Cultural, Sao Paolo 2010 Kate Owen Gallery, Sydney 2008 Emily and her Legacy, Hillside Gallery, Tokyo 2007 Yapa Dreaming, Yapa Gallery, Paris 2004 Arrnkerthe, Coo-ee Gallery, Sydney 2003 Mbantua Gallery, USA Exhibition Tour 2003 My Grandmother and Me, Walkabout Gallery, Alice Springs 2003 Abie Loy Kemarre - Recent Paintings, Fire-works Gallery, Brisbane 2002 Mbantua Gallery, USA Exhibition Tour 2002 Abie Loy & Violet Petyarre - Recent Paintings, Mary Place Gallery, Paddington NSW 2001 15th Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Exhibition, Darwin 2000 The Collection, Gallerie Australis, Adelaide 2000 Utopia, Alcaston Gallery, Melbourne 1999 North by North East: Landscape & Ceremonial paintings from Utopia, Alcaston Gallery, Melbourne 1999 SALA Week, Gallerie Australis, Adelaide 1999 Joint Indonesian: Utopia Batik Workshop for the Third Pacific Arts 1999 Utopia: Recent Works, King Street Gallery, Perth 1998 Our Country Then and Now, Gallerie Australis, Adelaide 1998 Raiki Wara: Long Cloth from Aboriginal Australia and the Torres Strait, National Gallery of Victoria, Melbourne 1998 Utopia Dreamings, Japingka Gallery, Fremantle 1997 Shliderijen uit Utopia, Songlines Gallery, Amsterdam, The Netherlands 1997 Dreampower: the Art of Contemporary Aboriginal Australia, Museum Puri Lukisan, Ubud, Bali, Indonesia 1997 The Alice Prize Art Exhibition, Alice Springs Awards and Recognition 2001 18th NATSIAA, Darwin - Finalist 2001 15th NATSIAA, Darwin - Finalist 1997 14th NATSIAA, Darwin - Finalist

Ada Bird Petyarre

ADA BIRD PETYARRE (née vers 1930 – Anmatyerre) Ada est née vers 1930 sur les terres de l’ancienne ferme d’Utopia, à Atnangkere. Aujourd’hui elle est l’une des doyennes de la communauté d’Utopia. « Son » pays, la terre avec laquelle elle a un lien spirituel, est Atnankere et elle peint de nombreux « Rêves » associés à cette région : Angertla (Mountain Devil Lizard), Engcarma (Bean), Unyara (Emu), Annlara (pencil Yam), Katjera (Grass Seeds) et Elaitchurunga (Small Brown Grass). Elle partage ces Rêves avec ses sœurs et les autres doyennes de la communauté, Gloria Petyarre, Myrtle Petyarre, Kathleen Petyarre, Violet Petyarre, Jeanna Petyarre, Nancy Kemarre et la regretté Emily Kame Kngwarreye. Ada vit à Mulga Bore et a 2 filles, June et Hilda et 4 fils, Colin, Steven, Paddy, et Ronnie. Elle a commencé sa carrière artistique à la fin des années 70, au moment où les femmes de la communauté furent initiées aux techniques d’impression sur tissu (les fameux batiks d’Utopia). Ses batiks sont d’ailleurs présents dans les grandes collections australiennes et à l’étranger (University of Queensland, R. Holmes à Court Coll, Fondation Kelton (USA), Art Gallery of NSW, National Gallery of Australia…). Le réalisateur Win Wenders en a acheté pour sa propre collection et a donné à Ada un rôle dans l’un de ses films. Ada a commencé à peindre sur toile en 1988 comme la plupart des artistes de cette communauté. En 1989 la National gallery of Australia (Canberra) achète l’une de ses toiles monumentales et l’année suivante une galerie d’art de Sydney lui organise sa première exposition personnelle. Depuis ses œuvres ont été reproduites dans de nombreux ouvrages consacrés à l’art aborigène et ont été montrées un peu partout dans le monde. En 1990 elle réalise la première gravure de la communauté d’Utopia. Son style est assez identifiable. Elle combine les motifs traditionnels, surtout les peintures corporelles, et des motifs plus figuratifs et utilise beaucoup les dessins linéaires. Elle affectionne les tons vifs, surtout le bleu. C’est l’une des « patronnes » du désert, une grande initiée très respectée qui possède des droits importants sur les rituels de la fertilité dans l’Est du Désert Central.

ADAM GIBBS TJAPALTJARRI

Adam Gibbs Tjapaltjarri est né à Papunya en 1958 où il a vécu avec sa famille jusqu'à ce qu'il soit amené à Darwin en tant qu'enfant. Adam a été accueilli par une famille non aborigène à Darwin et a voyagé avec eux partout en Australie alors qu'il était un jeune garçon. Selon ce que j'ai pu comprendre on aurait diagnostiqué chez lui un retard intellectuel et pour cette raison on avait jugé sa famille incapable de bien s'occuper de lui ! Il est allé à l'école à Darwin et pendant les vacances a continué à rendre visite à sa propre famille qui s'était alors installé avec les autres membres du groupe Pintupi à Kintore, une communauté aborigène très isolée. En 1983, Tjapaltjarri est retourné à Walungurru (Kintore) pour y vivre de manière permanente. En 1988, il a décidé de s'impliquer davantage dans sa communauté et a commencé à travailler dans la radiodiffusion et les médias. Il a travaillé ainsi pendant plus de 13 ans. Ses rêves d'avenir sont de poursuivre dans cette voie des médias, de la musique et de la radio, et aussi de transmettre son expérience à d'autres jeunes. Mais Adam souhaite également diffuser les connaissances tribales au travers de la peinture. Il faut dire que son père, Yala Yala Gibbs Tjungurrayi, était l'un des créateurs du mouvement artistique et sa mère l'une des grandes figures artistiques du Désert Occidental (Ningura Napurrula). Il s'est mis à peindre en 1991 et a développé un style très personnel et facilement identifiable.

AGNES FRY NAMPIJINPA

AGNES FRY NAMPIJINPA Agnes est née en 1965 dans une communauté aborigène située à 300 km au nord-ouest d'Alice Springs dans le centre de l'Australie. Elle peint depuis 2006 en s’inspirant des Rêves qu’elle tient de son père. Ces histoires lui ont été transmises par son père, son grand-père et leurs pères pendant des millénaires. Elle voyage régulièrement pour voir ses enfants qui viennent dans différentes communautés du désert. Ce tableau représente le Pamapardu Jukurrpa (rêve de fourmi volante ou Rêve de la Termite) de Wapurtali, à l’ouest de Yuendumu. «Pamapardu» est le nom Warlpiri des fourmis volantes ou des termites qui construisent de grandes termitières. Ce pays appartient aux femmes Nakamarra / Napurrurla et aux hommes Jakamarra / Jupurrurla. Les fourmis volantes construisent des monticules de terre («mingkirri»). Quand les fortes pluies arrivent en été, les ‘mingkirri’ s’inondent, les ‘pamapardu’ se développent alors et volent pour construire de nouveaux lieux de vies. Quand ils ont trouvé leur nouveau chez-soi, leurs ailes tombent. À ce stade, elles peuvent être ramassées, légèrement cuites dans des braises et consommées. Lorsque cette histoire est peinte, des cercles concentriques sont utilisés pour représenter les fourmilières impliquées dans l’histoire, y compris le trou central de Wapurtali (Mt Singleton). Des tirets sont souvent représentés autour des cercles pour représenter le «pamapardu» et les ailes qui tombent,

Alan et peggy Griffiths

ALAN et PEGGY GRIFFITHS Alan est né vers 1933. Il fait partie du groupe Noogali / Ngawilurri. Il a essentiellement travaillé dans les fermes du Kimberley jusqu’à une période récente. Peggy, sa femme, est née dans les années 1940, au sud de Halls Creek, dans le Great Sandy Désert. Elle est une Walmajarri. Tous deux sont des initiés importants participants régulièrement aux rituels. Ils ont d’ailleurs donné une performance lors du National Aboriginal Art Award au Museum and art Gallerie of the Northern Territory en 1997. Un rituel, un Balga, constitué de danses, de chants et souvent de panneaux peints que les danseurs portent sur leurs épaules. Ils ont commencé par graver des noix de baobab, à peindre des didgeridoos, à sculpter des boomerangs,… . C’est au début des années 1980 qu’ils se mettent à la peinture. En 1994/95 ils se mettront aussi à la gravure. Leur style est varié. Les compositions sont souvent proches de celles des artistes de Turkey Creek, représentant une sorte de carte ou les vues aériennes sont mêlées à des perspectives. Mais ils leur arrivent souvent de peindre des motifs franchement figuratifs, des animaux totems ou encore de décrire une cérémonie.

ALICE GRANITES NAPANANGKA

Alice Granites Napanangka  Groupe Warlpiri – Yuelumu / Yuendumu – Désert central Alice est née en 1958 à Mt Allan. Elle est capable de peindre dans diffèrents styles mais privilégie depuis quelques années, le travail en noir et blanc et les motifs graphiques, probablement inspirée par le style de sa sœur, Elsie Granites Napanangka.

ALICE NAMPITJINPA

Alice Nampitjinpa Ethnie Pintupi – Désert Central – Haast Bluff Alice est née vers 1943 près de Kintore, dans une zone isolée. Avant de se lancer dans la peinture, elle enseigne les traditions à l’école de Kintore, comme les danses, les chants,…Elle garde toujours cet amour de la danse et des traditions, voyageant pour participer à des cérémonies ou des événements culturels. Elle débute sa carrière d’artiste en 1994 lord du fameux projet commun entre les femmes du désert Occidental et celles de Haasts Bluff où elle va s’installer. Mais cette carrière est assez logique quand on songe que son père est Uta Uta Tjangala, l’un des principaux artistes à mettre en place le mouvement pictural en 1971. Alice s’inpire souvent de son Rêve Pungkalungka à Takpalangu. Pungkalungka est une Ancêtre qui peut se montrer cruelle et pratiquer l’anthropophagie. Elle vit dans une grotte, un abri rocheux dont Alice nous montre parfois l’entrée. Mais elle s’inspire aussi d’autre thématique et ses peintures sont plutôt gaies, animées tantôt par des couleurs chaudes tantôt par des teintes brillantes. Des galeries prestigieuses comme celle de G Pizzi lui ont organisée des expositions personnelles. Collections : Harold Mitchell Foundation, Supreme Court of Northern Territory Heidi Museum of Modern Art National Gallery of New South Wales Aboriginal Art Museum, Hollande Gabrielle Pizzi coll, National Gallery of Victoria Myer Baillieu Collection National Gallery of Australia Owen and Wagner Coll,

Alison Lionel

Alison Lionel est une jeune artiste Pitjantjatjarra qui crée des œuvres très graphiques, linéaires, qui symbolisent les variations du paysage de son pays, c’est-à-dire du site dont elle est la gardienne spirituelle.

Alma Granites Nungurrayi

Alma décrit le Rêve des 7 Sœurs qui vont former la constellation des Pléiades et de l’Ancêtre Wati-Nyiru qui les poursuit et qui est aujourd’hui Orion. Alma est la fille de deux des plus grands initiés warlpiri qui ont aussi marqué le mouvement pictural dans le Désert du Tanami, Paddy Sims Japaljarri et Bessie Sims Nakamarra. Elle est née en 1955. Elle a beaucoup travaillé à la préservation de la culture aborigène. Si elle commence à peindre en 1987 il faut attendre 2007 pour qu’elle se concentre sur cette activité. Coll : Holmes a Court, South Australian Museum, Artbank, Burkhardt Felder Museum (Suisse), ARTCOL coll (USA),…

Andrea Adamson

Andrea Adamson Andrea est née à Mala, près d'Alice Springs et est la fille de Kukika Adamson et la nièce de Rini Tiger, deux artistes réputées du sud du désert central (terres APY). Son groupe linguistique est Anangu / Arrente (Aranda). Dans ses peintures, Andrea représente souvent la région de son lieu de naissance. Il existe différents sites de campement et de sites sacrés où se déroulent des cérémonies. Andrea s’inspire également de l'histoire des Sept Soeurs et de leurs voyages à travers le pays alors qu'ils sont poursuivis par Wati Nyiru. Nyiru vit les Sœurs en voyageant vers l'ouest. Il est tombé amoureux d'elles mais n’étant pas de la bonne parenté clanique (nom de peau) il lui était impossible d’entretenir une relation avec une d’entre elles. Les Femmes s’enfuirent et sont à l’origine de nombreux sites se trouvant sur les terres traditionnelles d’Andrea. Les Septs Sœurs finirent dans le ciel où elles forment le groupe d’étoile des Pléiades et Wati Nyiru forme l’étoile Orion.

Andrea Martin Nungurrayi

Andrea Nungarrayi Martin est née en 1965 à Yuendumu, une communauté aborigène isolée à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs dans le centre de l’Australie. Elle est la fille de Samson Japaljarri Martin et d'Uni Nampijinpa Martin, également artistes. Elle a grandi à Wakurlpa Outstation, une ferme d’élevage au nord-ouest de Yuendumu. Elle a commencé à travailler au Centre d'art à la demande du Comité alors qu'elle était encore à l'école, et y a travaillé pendant 20 ans, depuis le tout début de cette coopérative artistique. Elle expose régulièrement dans des expositions collectives depuis 1990, et à le droit à une exposition personnelle en 2008. Elle a trois enfants, Cyril Jampijinpa Watson, Ritasha Nampijinpa Martin et Clayton Jampijinpa Martin. Collections publiques: Kluge Foundation, Virginia, USA Kelton Foundation, California, USA Art Gallery of South Australia, Australie Musée des Confluences, Lyon Musée du Quai Branly, Paris Art Gallery of Western Australia, Perth, Australie Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin, AustralieFlinders University, Adelaide, Australie Art Gallery and Museum, Kelvingrove, Glasgow, Ecosse South Australian Museum, Australie Art Gallery of New South Wales, Sydney, Australie Gantner Myer Foundation, Melbourne, Australie Print Council of Australia, Australie Canson Australia Pty Ltd, Australie Wesley College Prahran Victoria, Australie Grafton Regional Art Gallery, Australie Gold Coast City Art Gallery Queensland, Australie Gladstone Regional Art Gallery, Australie University of South Australia, Australie Latrobe University Art Collection Victoria, Australie Vermont Secondary School Victoria, Australie Downlands College, Australie Illawarra Grammar School, Australie Queen Victoria Museum and Art Gallery Tasmania, Australie Newstead College Tasmania, Australie Mildura Arts Centre Victoria, Australie Warrnambool Regional Art Gallery Victoria, Australie

Angelina Tasman Nampijinpa

Angelina est née en 1951 sur les terres d’une ferme située près de Yuendumu (à 55 km au Nord-Ouest). Alors qu’elle est encore jeune, ses parents et toute la famille rejoignent la communauté de Yuendumu. Elle va alors à l’école puis trouve un emploi dans l’un des magasins de Yuendumu. Après quelques années elle obtient un emploi comme assistante à l’école. Aujourd’hui elle est arrière-grand-mère ! Sa carrière commence assez tardivement, en 2004 et encore faut-il attendre 2007 pour que sa production soit plus régulière. Elle s’inspire des histoires dont les droits ont été transmis par son père et son grand-père, essentiellement son Rêve d’Eau.

Angkaliya curtis

Angkaliya est née vers 1928 à Miti dans le Nord de l’Australie Méridionale, sur les terres des Pitjantjatjarra. Alors qu’elle est encore jeune les membres de sa famille se rendent régulièrement à Ernabella où se trouve une mission et dans les fermes des alentours pour échanger des peaux d’animaux (dingos et lapins) contre du sucre et de la farine. Elle s’y installe, s’y marie et y travaille jusqu’à la création de la communauté d’Amata, plus à l’ouest (au sud d’Ayers Rock / Uluru) dans les années 1960. Aujourd’hui elle vit à Nyapari. Elle aime particulièrement la vie de nomade et se part souvent en « walkabout », marchant sur de longues distances à travers le désert, collectant la nourriture et cherchant l’eau. Elle possède les connaissances des gens de sa génération, ceux qui ont arpenté le désert comme leurs ancêtres. Elle connaît les secrets du bush, lire les traces, elle sait comment trouver de la nourriture, les plantes qui soignent ou fabriquer les plateaux traditionnels et les objets nécessaires aux cérémonies. D’ailleurs aujourd’hui elle confectionne des objets en fibre (paniers ou sculptures figuratives). Mais c’est surtout ses toiles qui sont recherchées. Elle y décrit les roches, les rivières asséchées, les points d’eau et les éléments topographiques de « son pays ». Cependant, aux éléments traditionnels et symboliques, elle ajoute régulièrement des éléments figuratifs comme les animaux et parfois des humains. Le tout dans un style unique où les points classiques et généralisés dans la peinture aborigène font place à de petits traits fins mais riches en matière qui donne une luminosité et une poésie particulières à ses œuvres. Angkaliya, moins connue du grand public, est pourtant une grande artiste. Collections : Marshall Collection Lagerberg-Swift Collection Harriet & Richard England Collection Australian National University National Gallery of Victoria Artbank National Gallery of Australia

ANMANARI BROWN

ANMANARI BROWN Née vers 1931. Groupe Pitjantjatjarra. Anmanari Brown est née à Purpurnga, un site rocheux dans le grand désert du Victoria au début des années 1930. Purpurnga est un site sacré associé au Wanampi (Serpent, souvent gardien des points d'eau) de Pukara. Il y a un point d’eau important. Dans sa jeunesse, Anmanari a grandi dans le désert, vivant de façon nomade, traditionnelle. Elle a aussi vécu sur la mission chrétienne à Warbuton où elle est d'abord allée à l'école. Anmanari a épousé Nyakul Dawson, et ils ont vécu à Irruntju. Mais Anmanari vit actuellement avec sa fille, Angilyiya Mitchell, et sa famille à Papulankutja/Blackstone sur les terres traditionnelles des Ngaanyatjarra. Anmanari est connue pour l’emploi d’une large palette, des couleurs pures qu’elle va juxtaposer. Ses compositions mettent en scène le plus souvent des formes arrondies, des cercles, qui viennent découper l’espace partagé par des lignes. Ses œuvres sont parfaitement identifiables où le point est quasi toujours absent. Elle a ouvert la voie à d’autres artistes en affirmant un style très personnel. Aujourd’hui c'est une doyenne, une initiée reconnue pour sa connaissance du tjukurpa / Rêve et des pratiques culturelles traditionnelles. Elle fabrique également des objets traditionnels tels que des bâtons à fouir, des coolamons et d’autres petits objets et peu à peu, au début des années 2000 se met à la peinture. Elle peint fréquemment le Kungkarrakalpa ou Minyma Tjuta Tjukurpa (Seven Sisters Dreaming). C'est un Rêve majeur pour les communautés se trouvant autour des lieux de vie d’Anmanari . C’est une « Songlines », une chanson épique qui traverse de vastes étendues du désert, qui décrit les actions de ces Rêves / Ancêtres et comment ils ont créé une partie des reliefs et des sites remarquables.. Les Sept Sœurs sont nées à Illuwarratjarra. Elles ont voyagé de Kaliwarra à Wannan en Australie-Occidentale, s'arrêtant sur des sites et des trous de roches importants, notamment Kuru Ala, là où elle est née, un lieu sacré pour les femmes. Alors que les sœurs traversaient le désert, elles étaient suivies par un Wati kula-kula (homme lubrique) appelé Nyiru. Il voulait prendre l'une des Sœurs comme épouse, mais c'était un vieil homme et elles ne voulaient pas de lui. A Kuru Ala, il s'est caché derrière un yuu (brise-vent) en regardant les kungas (jeunes femmes). Les Sœurs avaient un peu peur, alors elles se sont cachées et se sont enfuies. Il les traqua et les suivit à travers le désert. Parfois, il essayait de les tromper, prétendant une fois être wayanu (un fruit – il avait le pouvoir de se transformer). Une autre fois, les sœurs ont vu un kuniya (python) qu'elles ont déterré pour en faire de la viande, mais quand elles l'ont goûté, elles ont réalisé que ce n'était pas du bon kuka (viande) et qu'il devait s'agir de Nyiru. « Ils sont tombés malades après avoir mangé ça… Les femmes l'ont chassé, mais il continue de les suivre. Il joue toujours des tours pour essayer d'avoir l'une des sœurs. Ce Nyiru, c'est un effronté. Il a attrapé une des sœurs, la grande sœur et l'a emmenée. Il les poursuit toujours. "Les sœurs peuvent être vues errant dans le ciel comme un groupe d’étoiles avec Nyiru derrière (les Pléiades et Orion). Anmanari fait référence à divers incidents du voyage épique des Sept Sœurs dans ses peintures. Des blocs de couleur unis, construits avec des coups de pinceau épais, sont combinés avec des éléments graphiques. Parfois, les couleurs sont utilisées avec une intention symbolique, par exemple le rockhole Kuru Ala et d'autres lieux sacrés, où se déroulent les cérémonies des femmes, sont parfois évoqués en utilisant la couleur rouge, indiquant le sang. Bien qu'Amanari ne se réfère pas explicitement aux pistes de tjukurpa / Rêve (les Songlines) et aux caractéristiques topographiques du pays, elle utilise néanmoins des symboles iconographiques pour représenter des figures, comme une rangée courbe de symboles en forme de U ou une série de courtes lignes parallèles pour indiquer les sœurs assises ensemble à un trou de roche, se cachant. dans une grotte ou derrière des tali (dunes de sable). Fréquemment, Nyuri est représenté avec ses lances et son propulseur à proximité. L'histoire des 7 sœurs est l'une des histoires fondatrices de ce pays. Il relie une grande partie de cette masse continentale à travers les histoires et les sites. Mais la manière si singulière qu’elle a de peindre, l’absence ou la quasi absence de signes traditionnels que le public connaît désormais en partie, rend terriblement moderne son rendu et la possibilité de « lire » ses œuvres presque impossible. Il ne reste qu’à être embarqué par sa proposition artistique. Et c’est bien ainsi … même si Anmanari nous dit que son art « parle des relations entre hommes et femmes, du désir masculin et de l'attention féminine, des liens familiaux, des pouvoirs inattendus de la magie et de l'extraordinaire pouvoir du paysage à créer à travers l'histoire, le chant, la danse et la peinture. Où que vous alliez à travers le monde, il y a des histoires similaires des Pléiades, des Sept Sœurs ». Tout un univers, ensemble d’éléments synthétisé en quelques touches. Collections : Art Gallery of Western Australia National Gallery of Australia National Gallery of Victoria Queensland Art Gallery Murdoch University

Anna Price Petyarre

Anna Price Petyarre Anna est née vers 1965. Sa famille compte des membres éminents du mouvement artistique aborigène comme Emily Kame Kngwarreye ou sa mère Glory Ngale (décédée). Anna s’est surement appuyée sur ces exemples pour peindre. Car les deux artistes citées plus haut sont célèbres pour la grande liberté dont elles ont fait preuve, puisant parfois dans la tradition la plus orthodoxe et innovant parfois franchement, basculant alors dans la création contemporaine. Anna est ainsi. Elle part de la tradition mais cherche constamment a en donner une lecture personnelle comme c’est le cas dans cette série qui décrit des lacs de sel, la terre craquelée,… Les techniques nombreuses qu’elle utilise autant que le nombre de thèmes vont d’elle l’une des artistes les plus intéressantes de sa génération. Collections : Artbank, Art Gallery of New South Wales, PowerHouse Museum, Museum and Art Galleries of the Northern Territory, Kerry Stockes Coll, Holmes a Court Coll, Anthropology Art Museum (Perth), National Gallery of Victoria, Art Gallery of Australia, National Gallery of Victoria, Art Gallery of Western Australia, Victorian Art centre,…

Annie Purvis Mpetyane

Annie Purvis Mpetyane Groupe Anmatyerre – Utopia – Désert Central Sœur de Peggy, Angela et Susan et fille de Lorna Pununga, elle fait aussi partie de la famille de Gloria Petyarre.

ANTOINETTE BROWN NAPANANGKA

ANTOINETTE BROWN NAPANANGKA Antoinette Napanangka Brown est née à l'hôpital d'Alice Springs, l'hôpital le plus proche de Yuendumu, une communauté aborigène éloignée située à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs. Elle a grandi à Yuendumu. Elle a fréquenté l'école locale jusqu'en 2003, date à laquelle elle s'est mariée. Elle a un garçon et une fille nés respectivement en 2003 et 2004. Alors que sa grand-mère, Wendy Nungarrayi Brown, était présidente de la garderie, elle y allait parfois avec ses enfants et aidait. Elle peint depuis son enfance et peint des petites formats. Son arrière-grand-père du côté de sa mère est l'artiste bien connu Paddy Japaljarri Sims (déc – peintre célèbre mais aussi très grand initié connu pour son immense savoir traditionnel), et c'est de lui qu'Antoinette tient les histoires du pays de son Rêve. Ces histoires sont Karnta Jukurrpa (Womens Dreaming / Rêve de Femmes) et Pamapardu Jukurrpa (Flying Ant Dreaming / Rêve de la Fourmi Volante). Du côté de son père, elle peint les Rêves associés au site important de Mina Mina,

ANYUPA STEVENS

Anyupa Stevens Anyupa est une Pitjantjarra née en 1981 dans le bush sur un site appelé Double Tank, près de la communauté de Frégon, dans le Nord de l’Australie Méridionale. Son père était le gardien du site de Piltari, un important point d’eau qui deviendra par la suite l’un des thèmes de ses peintures. Le pays de sa mère est Aeronga. Elle vit dans une petite communauté abritant la plupart des membres de sa famille (ils sont à l’origine de la création de cette communauté). Elle travaille comme assistante à l’école de la communauté. On sent dans sa peinture l’influence de sa grand-mère, Eileen Yaritja Stevens (1910 / 2008), une vraie coloriste au style puissant. Anyupa a su créer un langage personnel qui fait penser aux graffitis (mais aussi un peu au style de Minnie Pwerle – une artiste aborigène originaire d’Utopia, dans l’est du désert central). Ces boucles évoquent les mouvements et les déplacements des fourmis à miel. Bien entendu elles se référent aussi aux voyages des Ancêtres Fourmis à Miel au Temps du Rêve. Elle tient cette histoire de sa grand-mère avec qui elle allait chercher ses fourmis (c’est une source de nourriture très appréciée). Elle fait partie des artistes les plus intéressants de la nouvelle génération. En 2015 elle est finaliste du prestigieux Testra Award. Collections : artbank (sydney)

Athena Granites Nangala

Athena Granites Nangala «J'ai appris à peindre en regardant ma mère, mes sœurs et ma grand-mère peindre.» Athena Nangala Granites est née en 1994. Elle a vécu la plus grande partie de sa vie à Yuendumu, fréquentant l'école locale et optenant un diplôme en 2009. Depuis sa sortie de l'école, elle a acquis une expérience de travail au bureau de Mt Theo, un programme social de développement. Elle a également épousé Sebastian Jupurrurla Wilson et ont un fils. Athena est issue d’une famille comptant de nombreux peintres importants : Elle est la fille de Geraldine Napangardi Granites et la petite-fille d’Alma Nungarrayi Granites et est aussi l'arrière-arrière-fille de Paddy Japaljarri Sims (décédé) et de Bessie Sims Nakamarra, des personnes clés chez les Warlpiris, le groupe linguistique d’Athena. Elle peint les Rêves du côté de son père (Ngapa Jukurrpa - Water Dreaming) et du côté de sa mère (Ngalyipi Jukurrpa - Snake Vine Dreaming et Yanjirlpirri Jukurrpa - Seven Sisters Dreaming). Ce dernier thème décrit comment sept Sœurs Ancêtres tentent d’échapper à un Homme et comment elles vont trouver refuge dans le ciel où elles forment le groupe d’étoiles des Pléiades (l’Homme se transforma lui en Orion).

AUDREY MARTIN NAPANANGKA

Audrey est une matriarche Warlpiri très respectée, possédant des droits importants sur le site de Mina Mina. Elle commence à peindre dans le milieu des années 1980 comme les autres artistes de son groupe linguistique. Elle peint un large éventail de thèmes dont ceux associés à la nourriture traditionnel du bush (Bush Tucker) : ce thème comporte aussi des variantes sacrés et secrètes, d’autres sont simplement des déclinaisons de motifs dessinés sur le sol par les doigts et montrent les sites de collectes et de chasse. Elle peint aussi régulièrement des Rêves d’Eau monochromes (blanc sur fond noir), très fluides.

Bambatua Napangardi

Bambatua Napangardi (Bombatu Napangati) Ethnie Pintupi – Désert central Marié au regretté Dinny Campbell Tjampitjinpa, Bambatua est née dans les années 1940. ses toiles sont au début dominées par une certaine géométrie.