Barbara Moore Mbitjana

Barbara est née en 1964 à Alice Springs. Barbara Moore fait partie du groupe linguistique Anmatyerre dont le territoire traditionnel est situé autour des communauté d’Utopia et Napperby.. Elle a grandi à Tea Tree mais a migré à Amata pour suivre sa soeur qui est mariée à un homme de cette communauté très petite et isolée, située à quelques 150 km au sud du célèbre monolithe d’Ayers Rock (Uluru). Amata est l’une des six communautés aborigènes des terres APY. Elle y trouve un emploi au centre de soin. C’est seulement en 2003 qu’elle commence à peindre durant son temps libre. Sa production n’est guère abondante. Mais au fur et à mesure des années son style s’affirme. Il devient de plus en plus audacieux et personnel. Comme d’autres artistes de cette région la couleur prédomine dans son œuvre, bien que parfois, rarement, elle puisse expérimenter des toiles très austères. Mais plus que sa palette c’est son style calligraphique qui étonne. Le point est complétement absent et les coups de brosse font penser à un expressionnisme. La plupart des personnes qui découvrent sa peinture sont surpris qu’il s’agisse d’art aborigène. Pourtant la structure est identique à bien d’autres toiles aborigènes. Si l’on remplace les cercles brossés en un tour de main, aux contours incertains, aux teintes mélangées, par d’autres cercles concentriques constitués par des centaines de petits points, aux contrastes forts, et les lignes fantomatiques par des traits parallèles bien droits, on ferait face à une toile aborigène très classique. L’audace, l’innovation, sont donc mises au service de la tradition, Barbara insistant sur l’inspiration qui reste « ses » terres et liens qui l’unissent à ces territoires. Le patrimoine traditionnel, passant de génération en génération, depuis des centaines d’années, voire des milliers, s’exprime de plus en plus de façon libre, partout dans le désert. Ceci est une bonne chose pour inscrire l’art aborigène sur la scène contemporaine internationale. Les toiles peuvent paraître plus sobres, néanmoins le sens, les interprétations, restent le plus souvent complexes et sont aussi le signe de vraies personnalités, capables de prendre du recul sur leur art et sur les croyances qui sont à l’origine de l’art aborigène. Une fois ce style mis en place, le succès vient vite…et la reconnaissance publique. En 2012, elle remporte le prix de la meilleure peinture lors du 29éme Testra Award (NATSIAA), prix prestigieux réservé aux artistes aborigènes. Les acquisitions par les institutions publiques suivent alors ainsi que les expositions. Collections : Queensland Art Gallery (Brisbane), Art Gallery of South Australia (Adelaide), Artbank (Sydney), Corrigan Coll, National Gallery of Australia (Canbera), McGeough Coll,…

Barbara Reid Napangardi

Barbara Reid Napangardi Ethnie Ngaanytjarra – Alice Springs – Désert central Barbara est une artiste bien connue qui peint depuis 1987 en s’inspirant de la création des formations rocheuses et des dunes qui environnent les sites dont elle est la gardienne dans le Désert de Gibson.

Barbara Weir

Barbara Weir est née en 1945 d’une union entre une Aborigène Anmatyerre, Minnie Pwerle, et un Irlandais. Dans les années 1940 et 1950 la plupart des enfants métis étaient enlevés pour être élevés auprès de blancs. Alors que Barbara n’a que 2 ans elle est donc cachée sur les terres d’Utopia où sa tante Emily Kame Kngwerreye vit. Cependant, à 9 ans, alors qu’elle sort chercher de l’eau, une patrouille de la Native Welfare l’enlève. 13 ans plus tard, alors qu’elle est une jeune mère, elle retrouve sa famille à Utopia et ré-apprend sa langue et sa culture maternelle. En 1994, Barbara fait partie du petit groupe d’artistes d’Utopia qui traverse l’Indonésie pour apprendre d’avantage sur les techniques du batik. Rappelons que le mouvement artistique à Utopia est né en 1977 de la création de batiks. La peinture sur toile ne voyant le jour qu’une dizaine d’années plus tard. De ce voyage, de son histoire personnelle très particulière naît de nouvelles idées. Barbara développe alors un style plus personnel. Barbara peint avec plusieurs styles différents dont celui-ci constitué de points minuscules sur un fond travaillé. Ces toiles évoquent les terres d’Utopia, le « pays » de sa mère. Elle meurt en janvier 2023. Collections : Art Gallery of South Australia (Adelaide), National Gallery of Victoria (Melbourne), Hitachi Coll, AMP Coll, MacQuarie Bank Coll, André Agassi coll, Michael Jackson coll,

Barney Campbell Tjakamarra

Barney Campbell Tjakamarra Barney est né vers 1935 dans le bush à Kattaru, un site sacré associé au Rêve d’Emeu. Barney a une profonde connaissance du bush, des connaissances que seuls possèdent ceux qui ont vécu de façon traditionnel, sans contact avec l’homme blanc pendant une partie de leurs vies. Il s’inspire d’histoires de nourritures du bush, de Rêve d’Eau et bien sûre de Cycles Tingari. Depuis quelques années Barney a fait évoluer son style. Après avoir peint pendant des années de façon très classique, avec un fond pointilliste, Barney bascule dans le style linéaire. La structure apparaît alors avec une puissance que seule les grands maîtres comme Ronnie Tjampitjinpa et George Tjungurrayi parviennent à égaler. Son thème de prédilection décrit les motifs associés au Rêve du site de Kattaru et de Naaru, le Pays de son père (le droit sur ces terres lui vient de son père). Au Temps du Rêve un groupe important d’hommes Tingari est passé là avec leurs familles. Ils sont à l’origine de la création des dunes de sable – Thali – qui inspire directement les peintures de Barney. Il est mort en 2006 suite à des problèmes rénaux dont il souffrait depuis des années. Collections: Victorian Art Centre, Melbourne Anthropology Art Museum, Perth Art Gallery of Western Australia, Perth National Gallery of Victoria, Melbourne National Gallery of Australia, Canberra Art Gallery of South Australia, Adelaide Artbank, Sydney Holmes a Court Collection, Perth

BARNEY ELLAGA

Barney Ellaga Né vers 1941 Barney est l’un des doyens du groupe des Alawa. La région des Alawa se situe tout au Nord de l’Australie, en terre d’Arnhem Orientale. Leur pays est délimité par les rivières Cox, Arnold, Roper et par le Golf de Carpentarie.sdr Pendant une bonne partie de sa vie il insistera sur son rôle de gardien de cette région et de plusieurs sites sacrés. Il est associé à la communauté aborigène de Ngukurr, où plusieurs artistes vont avoir un grand succès dés le milieu des années 1990, dont Ginger Riley et Barney Ellaga. Barney a créé un style très personnel. En utilisant une brosse spéciale il va peindre des bandes colorées qui évoquent son pays mais peuvent également être considérées comme des œuvres abstraites. Passant de camaïeux aux forts contrastes il tente divers aventures plastiques mais toujours avec sa technique si particulière. Il n’utilise ni le point des peintres aborigènes du Désert Central, ni les raarks des peintres de Terre d’Arnhem, ni le style figuratif et très narratif de certains artistes de sa communauté. En principe l’originalité de son travail, les bandes de couleurs, lui a été inspiré par les peintures rupestres de la grotte du pays de Minyerri. Ces bandes symbolisent aussi bien une grotte qu’un didgeridoo, son Rêve de Serpent,. Ses œuvres ont été maintes fois exposées depuis la fin des années 1980 et figurent dans d’importantes collections publiques et privées. National Gallery of Australia, Canberra National Gallery of Victoria, Melbourne Autochtone national Cultural Institute Inc., SA Kerry Stokes Collection, Perth Collection Laverty, Sydney

Beerbee Mungnari

BEERBEE MUNGNARI JOONGOORA (Etnie Gija – né vers 1927) Beerbee (ou Beereebee, Birribi) est né vers 1927 sur les plateaux de l’Est du Kimberley. Il est aujourd’hui l’un des derniers peintres de sa génération à Turkey Creek, la communauté aborigène célèbre pour ses peintures à l’ocre. C’est aussi un initié hautement respecté. Le mouvement pictural aborigène a débuté tardivement dans le Kimberley mais Beerbee a été l’un des premiers artistes de Turkey Creek. Il a commencé à peindre avec d’autres artistes importants comme Hector Jandany grâce au soutien de Mission Catholique Mirrlingki. Les artistes y peignent leurs histoires traditionnelles et exposent leurs œuvres à l’école. Son style est parfaitement identifiable. Comme la plupart des artistes Gija, il décrit « son Pays » en mêlant vues aériennes et perspectives. Mais Beerbee se distingue des autres artistes. D’une part les teintes qu’il utilise sont généralement beaucoup plus claires, très douces, assez proche de celles qu’utilise Freddie Timms mais le traitement est radicalement différent. Dans la quasi totalité de ses œuvres apparaissent en fond les collines de son Pays (cette région est constituée de plateaux) et il rajoute les routes, les voies qui y mènent ou celles qu’on empruntés les Ancêtres du Temps du Rêve. Une partie du Pays que Beerbee peint est aujourd’hui inondé par le barrage qu’on construit les blancs sur la Orb River. Cependant Beerbee continuera de le peindre comme il est resté dans son souvenir jusqu'à sa mort. Beerbee a participé à de très nombreuses expositions en Australie, aux USA, en Europe, au Japon,…et ses œuvres sont présentes dans d’importantes collections (National Gallery of Victoria à Melbourne par exemple,…)

Belinda Golder Kngwarreye

Belinda Golder Kngwarreye est une artiste du groupe Anmatyerre originaire de la commnauté d'Utopia en Australie centrale. Elle est née en 1986, Belinda a de fortes relations artistiques au sein de sa famille - sa grand-mère est Polly Ngale (elle même sœur de Kathleen Ngale et d'Angelina Pwerle Ngale, des artistes majeures de cette partie du Déserty Central), sa mère Bessie Purvis Petyarre et sa soeur Janet Golder sont également des artistes accomplies. . Belinda s'inspire, comme c'est le cas pour la plupart des artistes féminines vivant dans l' »oustation » de Mulga Bore, du Rêve de Prune Sauvage. Sa technique consiste à rendre les nombreuses couleurs de la prune à mesure que les fruits mûrissent. La prune est connue comme anwekety et ne produit des fruits que quelques semaines par an. Au Temps du Rêve, les graines de prunes ont été soufflées par les vents sur les terres ancestrales et ont porté leurs fruits sur les terres d'Utopia. L'histoire de Dreaming des graines et la maturation des fruits sont toutes incluses dans l'histoire de Bush Plum. Belinda Golder utilise les techniques de peinture développées par l'artiste maître Emily Kame Kngwarreye pour conférer les nombreuses couleurs de la plante, des graines, des fleurs et des fruits de la prune de brousse. Belinda hérite des aspects du Rêve d'Igname de ses grands-parents paternels. Belinda a utilisé la méthode dans laquelle elle a chargé la brosse avec de nombreuses nuances de couleurs. Les couleurs se fondent l'une dans l'autre. On est proche alors du travail d'Emily Kame Kngwarreye et des œuvres tardives de sa grand-mère Polly Ngale. Pour certaines séries elle peint les feuilles du plant de l'igname, à la manière de Gloria Petyarre et des autres artistes ayant emprunté cette technique comme Margaret Scobie, Rosemary Petyarre, Jeannie Petyarre.

BETTY CARRINGTON

Betty Carrington Groupe Gija (Kitja) – Turkey Creek – Kimberley Oriental Betty est née dans le milieu ou à la fin des années 1940. Elle a presque toujours vécu à Turkey Creek où son père était employé par la police comme tracker. Elle a voyagé à travers l’Australie représentant la culture gija lors de festivals et de rencontres culturelles. Elle a commencé à peindre en 1998 mais les exemples ne manquaient pas dans sa famille. Son frère était Hector Jandany, pas uniquement un artiste important mais un homme à l’aura considérable dans la région, et Betty vit avec Patrick Mung Mung, lui-même artiste célèbre et père de George Mung Mung, figure emblématique de la création du mouvement pictural à Turkey Creek. Collections: Kerry Stokes Collection, Perth, WA Museum and Art Gallery of the Northern Territory, NT National Australia Bank Harland Collection, NSW Laverty Collection, Sydney, NSW Flinders University Art Museum, SA Bachelor Institute Collection, NT Broadmeadows Public Hospital Collection, Melbourne, VIC Kaplan Collection, USA Artbank

Betty Club Mbitjana (Mpetyane)

Betty Club Mbitjana (Mpetyane) Ethnie Anmatyerre – Utopia – Désert central Betty est née vers 1945. Fille de Minnie Pwerle, sœur de Barbara Weir, elle est issue d’une famille d’artistes réputés. Elle se met à produire des batiks dans les années 1980 avant de se mettre à peindre sur toile. On peut regretter que les marchands lui aient demandé de reproduire le style de sa mère après le décès de celle-ci. Ce n’était pas nécessaire car elle est une bonne artiste capable de trouver sa propre voie.

Betty Kuntiwa Pumani

Betty Kuntiwa Pumani est née en 1963 dans une région isolée du centre de l’Australie à Mimili. C’est là qu’elle ira à l’école et trouvera ensuite un emploi à la clinique puis dans le magasin de la communauté avant de travaillerpour l’école locale et enfin pour le centre artistique. Elle commence à peindre à la fin des années 1990 en s’inspirant du site dont elle a hérité les droits de sa mère, Antara. Il s’agit d’un site sacré important situé au nord de l’Australie Méridionale (associé au Maku Tjukurrpa). Il est entouré de dunes, de points d’eau, de collines rocheuses. Mais Betty a développé un style hybride, un mixe entre ses connaissances traditionnelles et une expression plus personnelle.

BIDDY LONG NUNGURRAYI

Biddy Long Nungurrayi Groupe Warlpiri – Communauté de Lajamanu – Nord du Désert central Biddy a commencé à peindre en 1986 lors de l’introduction de la peinture acrylique à Lajamanu. Elle est la sœur de Lily Hargraves Nungurrayi, une autre artiste proéminente de cette zone géographique. La toile est intéressante avec cette superposition des bandes blanches et brunes et les motifs noirs traditionnels.

Biddy White Napaltjarri

Groupe Warlpiri - Yuendumu – Désert Central Ses compositions s’inspirent du Rêve de Perruche associé au site de Yangammpi, au sud de Yuendumu. Cette perruche est très commune dans la région, surtout après la saison des pluies. Les Hommes voulaient trouver les nids et cherchaient les oiseaux. Les Ngatijirri voyagèrent vers Yangammpi venant de Patirlirri avant de poursuivre vers Marngangi. A chaque étape ils réalisèrent des cérémonies. Les gardiens de ce Rêve sont les femmes Napaltjarri et Nungurrayi et les hommes Japaltjarri et Jungurrayi. Biddy est née à Willowra en janvier 1952. Elle rejoint Yuendumu alors qu’elle n’est encore qu’une jeune fille et ira à l’école dans cette communauté. Elle a occupé de nombreux emplois diffèrents mais souvent pour l’administration (pour le Old People’s program, the Women’s Centre and the Night Patrol). Elle surveille les enfants après l’école et visite les prisons. Elle commence à peindre en 1987 en s’inspirant du Rêve de Perruche dont elle hérité de son père et de son grand-père. Elle est la gardienne de terres près de Willowra.

BILLY MORTON PETYARRE

Billy Morton Petyarre Groupe: Alyawarre – Utopia – Désert Central Billy Morton Petyarre (vers1921 – 2007) commence sa carrière de peintre en 1989. Il a le droit à une exposition personnelle, chose rare pour l‘époque, seulement deux ans plus tard. Billy n’est pas seulement un peintre, il est aussi un sculpteur réputé. Par la suite de nombreuses expositions collectives montrent ses œuvres, aussi bien en Australie qu’en Europe ou aux USA. Dans ses peintures, Billy explore les thèmes associés aux sites sacrés de Ngkwarlerlaneme et d’Arnkawenyerr situé au nord de la communauté d’Utopia, dans le centre de l’Australie. Les thèmes se concentrent autour du Rêve de la Fourmi à Miel et du Rêve de la Larve Witchetty mais aussi des peintures corporelles et d’autres éléments des cérémonies appartenant aux hommes. Les sculptures peuvent représentées des initiés avec leurs peintures corporelles mais aussi des éléments de la vie quotidienne comme des animaux (oiseaux, lézards, chiens, …). Billy était un initié hautement respecté. Il était marié à deux femmes, Mary Morton et Katie Kemarre, elles mêmes deux peintres connues d’Utopia et avait 9 enfants dont certains font une belle carrière d’artiste comme Lucky mais aussi Sarah, Hazel et Audrey par exemple. Group Exhibitions 2004 Colour Power- Aboriginal Art. Post 1984, National Gallery of Victoria 2001 Niagara Galleries, Melbourne 1993/4 Aratjara, Art of the First Australians, Touring: Kunstammlung Nordrhein-Westfalen, Dusseldorf; Hayward Gallery, London; Louisiana Museum, Humlebaek, Denmark 1991 Finalist - Eighth National Aboriginal Art Award Exhibition, Museums and Art Galleries of the Northern Territory, Darwin Collections Aboriginal Art Museum. The Netherlands Art Gallery of New South Wales, Sydney, New South Wales Gold Coast City Art Gallery, Surfers Paradise, Queensland National Gallery of Victoria, Melbourne, Victoria Powerhouse Museum, Sydney, New South Wales Riddoch Art Gallery, Mount Gambier, South Australia

BILLY NOLAN TJAPANGATI

Billy Nolan Tjapangati Groupe Pintupi – Désert Occidental Billy s’inspire des très secrets et sacrés Cycles Tingari racontant le voyage d’un groupe d’Ancêtre Tingari voyageant de Tjukula vers le nord.. Billy (1939 – 2003) a vécu de façon très traditionnelle pendant une partie de sa vie, se déplaçant beaucoup, sur de grandes distances, incorporant les connaissances tribales. Il commence à peindre très tôt, en 1976 (le mouvement artistique n’a alors que 5 ans). Sa famille et les familles de ses femmes sont liées à la plupart des artistes connus de ce groupe pintupi. Collections : Holmes a Court National Gallery of Victoria National Museum of Australia University of Virginia (USA) University of Western Australia, Anthropology Museum,…

BILLY WARD TJUPURRULA

Billy Ward Tjupurrula Groupe Pintupi – Désert Occidental Billy est mort en 2001. Il peignait de façon occasionnelle en s’inspirant des très sacrés et secrets Cycles Tingari, comme c’est le cas pour cette toile évoquant tout particulièrement le site de Kulkuta. Il était marié à Lorna ward Napanangka, artiste également.

BOB BURRUWAL

Bob Burruwal Groupe Rembarrnga - communauté de Maningrida – Terre d’Arnhem centrale Bob (né vers 1952) est le mari de Lena Yarinkura. Il est peintre et sculpteur. Il a innové avec Lena en produisant des sculptures en métal. Collections : Aboriginal Art Museum, Hollande Art Gallery of South Australia, Adelaide Musée des Confluences, Lyon Museum and art Galleries of the Northern Territory, Darwin

Bob Gibson Tjungurrayi

BOB GIBSON TJUNGURRAYI Groupe, Ngaanyatjarra, Tjukurla Western Australia Bob Gibson Tjungurrayi est né en 1974 à Papunya. Par la suite sa famille migre vers Tjukurla. Il se met à la peinture en 2007 et il a le droit dès 2009 à une exposition personnelle, chose rare dans le milieu de l’art aborigène. C’est que Bob est un artiste à part. Il fait partie de ces quelques artistes qui décontenancent le public qui s’attend à voir des points bien sagement déposés avec quelques symboles maintenant connus. L’art aborigène ne se résume pas à cela. Bob a une connaissance profonde de son pays, du lien ave les Ancêtres du Temps du Rêve, des motifs sacrés. Mais il a aussi développé un style particulier, très original, lorsqu’il s’agit de traduire les signes anciens sur toile. Tout en restant ancré dans la tradition, il nous en livre des interprétatioins diffèrentes. Chez lui, on retrouve des teintes peu utilisées et surtout des nuances de couleurs, déposées en aplats avec seulement quelques motifs. On a souvent l’impression d’une œuvre produite dans l’urgance, avec une grande vitesse d’exécution mais un sens remarquable des couleurs. Le résultat donne une impression d’intensité qui ne peut laisser insensible. Dernièrement Bob a encore fait évoluer son style. Suite à un passage en prison, il s’est lié à un initié du Kimberley qui lui transmet ses connaissances sur les esprits Wandjina, souvent associés à la pluie. Ils sont représentés par une tête disproportionnée, sans bouche. Dans le Kimberley, ils sont généralement peints avec des pigments naturels et une gamme chromatique limitée. Chez Bob, ils sont entourés de couleurs exubérantes et chantantes et des motifs peints avec la même rapidité, donnant une fraîcheur incroyable. C’est aussi un nouvel exemple de la personnalité audacieuse de Bob qui trace son chemin en dehors de l’influence des autres artistes.

BOB NAMUNDJA

Bob Namundja Groupe Kunwinjku – Oenpelli Terre d’Arnhem Occidentale Bob (1933 – 2004) est un artiste connu de Terre d’Arnhem. Collections Aboriginal Art Museum, Hollande National Museum of Australia L’Ouest de la Terre d’Arnhem, est célèbre pour ses peintures « radiographiques ». Les animaux ou les esprits sont représentés avec les caractéristiques extérieures (en général de profil) mais également des organes internes comme la colonne vertébrale, le cœur, les poumons… . Ce style est probablement à la fois didactique (on peut apprendre aux jeunes chasseurs où viser l’animal, quels sont les organes comestibles,…) et ésotérique (tel organe de tel Ancêtre est à l’origine de telle colline). Les artistes d’Oenpelli, une région de plateaux en Terre d’Arnhem Occidentale produisent des peintures sur écorce d’eucalyptus mais aussi beaucoup sur papier comme c’est le cas de notre peinture. Les sujets s’inspirent des Ancêtres (qui donnèrent vie aux animaux d’où les représentations figuratives) mais aussi les esprits Mimih. Le corps des animaux sont emplies de rarrks, ces hachures qui sont la base de l’art de toute la terre d’Arnhem. Chaque groupe à sa façon de les peindre et ne sont pas des éléments décoratifs (ou pas uniquement). Ils sont utilisés dans un contexte cérémoniel, aussi bien sur les corps des officiants que sur des objets.

BOBBY BARRDJARAY NGANJMIRA

Bobby Barrdjaray Nganjmira, Terre d’Arnhem Occidentale Bobby Barrdjaray Nganjmirra est parmi les plus connus de l'ancienne génération d'artistes Kunwinjku, qui comprend Lofty Bardayal Nadjamerrek, Yirawala et Dick Nguleingulei Murrumurru. La famille Nganjmirra a conservé un style figuratif fort et reconnaissable à travers les générations successives. Ses jeunes frères Jimmy Nakkurridjdjilmi Nganjmirra (c.1917-1982) et Peter Nganjmirra (1927-1987) étaient également des peintres bien connus, et nombre de leurs enfants et petits-enfants ont établi des carrières artistiques. Nganjmirra est né vers 1915 à Malworn, le pays de son père entre les rivières Goomadeer et Liverpool à West Arnhem Land. Marlwon est surtout connu comme un site de rêve Yawk Yawk (esprit féminin de l'eau, représenté sous une forme proche d’une siréne), le principal rêve de la branche de Bobby Nganjmirra du clan Djalama. Nganjmirra a été élevé à Marlwon dans un style de vie traditionnel, visitant Gunbalanya (Oenpelli) pendant une courte période en 1930 à l'invitation d'un éleveur qui a visité le groupe. Il a par la suite passé une courte période à l'école là-bas et sur l'île de Goulburn. Après la Seconde Guerre mondiale, il a travaillé avec les anthropologues Roland et Catherine Berndt et plus tard, en 1975, il est devenu membre de l'Aboriginal Arts Board, s'étant alors concentré sur la peinture sur écorce pendant quelques années. La plupart des œuvres de Bobby Nganjmirra ont été réalisées à l'ocre sur écorce, bien qu'il ait également réalisé des croquis sur papier et un certain nombre d'œuvres à grande échelle à l'ocre et à l'acrylique sur papier pour la Commission John W. Kluge à la fin de sa vie en 1991-2. Celles-ci ont été entreprises au Centre d'art Injalak, créé en 1989. L'éventail incroyablement large de ses sujets, allant de nombreuses histoires sacrées et profanes à des sujets naturels, témoigne de son statut cérémonial élevé, de ses connaissances et de sa confiance artistique. Il a peint les histoires de son propre clan de moitié Yirridjdja tels que Luma Luma, Likanaya et Marrayka (les Yawk Yawk Sisters, premiers ancêtres du clan Djalama), ainsi que celles des régions voisines telles que Nimbuwah rock et Baby Dreaming de Kudjekbinj. ...Son style se distingue par son expressivité - les bouches, les yeux et le nez de ses personnages se contorsionnent en de nombreuses formes émotives et leurs membres semblent danser dans toutes les directions. Une tendance stylistique naïve et esquissée dans nombre de ses œuvres résulte davantage de la primauté de «l'histoire» dans sa peinture sur les qualités décoratives. Comme beaucoup d'autres peintres occidentaux de Kunwinjku, il a privilégié plusieurs figures dans ses compositions, renforçant à nouveau le sens de la narration. La plupart des arts occidentaux de Kunwinjku s'inspirent de la tradition de la peinture rupestre figurative, et certaines des premières œuvres de Bobby Nganjmirra affichent les hachures rouges parallèles sur des silhouettes blanches typiques des œuvres sur roche. Cependant, il s'est rapidement tourné vers les hachures, un style associé à la peinture pour la cérémonie du Mardayin. Le travail de Bobby Nganjmirra a été présenté dans un certain nombre d'expositions majeures, notamment Old Masters - Australia's Great Bark Artists au National Museum of Australia en 2013, The Continuing Tradition à la National Gallery of Australia en 1989 et Kunwinjku Bim à la National Gallery of Victoria. en 1984. Après sa mort, Bobby a été connu pendant un certain temps sous son nom de peau Nawakadj, comme dans la monographie sur ses histoires et son travail Kunwinjku Spirit: Nawakadj Nganjmirra, Artist and Story-teller édité par Neil McLeod. Cependant, à Gunbalanya, il est encore parfois désigné par son surnom "Dix millions" (le prix qu'il était censé avoir augmenté pour ses peintures), reflétant l'humour de ce premier maître de l'art moderne Kunwinjku. Collections : Aboriginal Arts Board of the Australia Council, held by the National Museum of Canberra.; Artbank, Sydney Art Gallery of New South Wales, Sydney Australian Museum, Sydney Berndt Museum of Anthropology, University of Western Australia Campbelltown City Art Gallery, NSW Desert Rose Restaurant, Yulara Complex, Uluru – Kata Tjuta National Park Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin Museum of Contemporary Art, Arnotts Collection, Sydney National Gallery of Australia, Canberra National Gallery of Victoria, Melbourne Queensland Art Gallery, Brisbane The Holmes a Court Collection, Perth The Kelton Foundation, Santa Monica, U.S.A.

BOBBY BARRDJARAY NGANJMIRRA

BOBBY BARRDJARAY NGANJMIRRA groupe Kunwinjku – Terre d’Arnhem Occidentale Parmi tous les anciens, la plus ancienne génération des peintres de Terres d’Arnhem Occidentale, Bobby Barrdjaray Nganjmirra est l’un des plus célèbres et l’un de ceux qui ont eu une influence très importante sur la génération suivante. La famille Nganjmirra a conservé un style figuratif, un style qui marquera de nombreux artistes du groupe Kunwinjku. Ses jeunes frères Jimmy Nakkurridjdjilmi Nganjmirra (c.1917-1982) et Peter Nganjmirra (1927-1987) étaient également de bons peintresplus tard, les enfants et petits-enfants se sont lancés dans des carrières artistiques avec un certain succès. Nganjmirra est né vers 1915 à Malworn, entre les rivières Goomadeer et Liverpool, une zone dont son père était le gardien spirituel. Marlwon est surtout connu comme un site associé au Rêve Yawk Yawk (esprit féminin de l'eau, souvent représenté comme une sirène), le principal rêve de la branche de Bobby Nganjmirra du clan Djalama. Nganjmirra a été élevé dans un style de vie traditionnel, visitant Gunbalanya (Oenpelli, là où se créera un centre d’art qui vendra plus tard les peintures de sa famille) pendant une courte période en 1930 à l'invitation d'un éleveur. Il a par la suite passé une courte période à l'école là-bas et sur l'île de Goulburn. Après la Seconde Guerre mondiale, il a travaillé avec les anthropologues Roland et Catherine Berndt et plus tard, en 1975, il est devenu membre de l'Aboriginal Arts Board, s'étant alors concentré sur la peinture sur écorce pendant quelques années. La plupart des œuvres de Bobby Nganjmirra ont été réalisées à l'ocre sur écorce, bien qu'il ait également réalisé des croquis sur papier et un certain nombre d'œuvres à grande échelle à l'ocre et à l'acrylique sur papier pour la Commission John W. Kluge (qui sont abrité dans un musée aux USA) à la fin de sa vie en 1991. L'éventail incroyablement large de ses sujets, allant de nombreuses histoires sacrées et profanes à des sujets naturels, témoigne de son statut cérémonial élevé, de ses connaissances très profondes et de son habilité artistique. « Son style se distingue par son expressivité - les bouches, les yeux et le nez de ses personnages se contorsionnent en de nombreuses formes émotives et leurs membres semblent danser dans toutes les directions ». Pour lui, il s’agit de mettre en avant la tradition et reprend de façon parfois très fidèle les techniques ou des sujets que l’on retrouvent peints sur les parois rocheuses. Rappelons ici que cette région d’Australie concentre un nombre très élevé de peintures rupestres. Comme pionnier du mouvement artistique dans cette région et grand peintre, il a participé à de nombreuses expositions prestigieuses. Après sa mort, Bobby a été connu pendant un certain temps sous son nom de peau Nawakadj, comme dans la monographie sur ses histoires et son travail « Kunwinjku Spirit: Nawakadj Nganjmirra, Artist and Story-teller » édité par Neil McLeod. Cependant, à GOenpelli, il est encore parfois désigné par son surnom "Ten Million" (le prix qu'il était censé avoir gagné avec ses peintures !). COLLECTIONS:    Aboriginal Arts Board of the Australia Council, held by the National Museum of Canberra.; Artbank, Sydney.; Art Gallery of New South Wales, Sydney.; Australian Museum, Sydney.; Berndt Museum of Anthropology, University of Western Australia.; Campbelltown City Art Gallery, NSW.; Desert Rose Restaurant, Yulara Complex, Uluru – Kata Tjuta National Park.; Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin.; Museum of Contemporary Art, Arnotts Collection, Sydney.; National Gallery of Australia, Canberra.; National Gallery of Victoria, Melbourne.; Queensland Art Gallery, Brisbane.; The Holmes a Court Collection, Perth.; The Kelton Foundation, Santa Monica, U.S.A.

BOBBY BUNUNGURR

Bobby Bunungurr, 1947 Né en 1947 sur l'île de Milingimbii, en Terre d’Arnhem Centrale, Bununggurr était un enfant curieux, posant constamment des questions sur sa culture et son art. Après avoir fréquenté l'école à la mission de Milingimbi, Bununggurr a travaillé dans l'équipe dans la construction et comme gardien de troupeau où il travaillera, dans les années 1960 avec un autre artiste bien connu de cette région,Djardie Ashley. Il termine par s’installer dans la communauté de Ramingining. Il est un artiste complet. Célèbre peintre, il est acteur (il a joué dans plusieurs productions dont le film primé« 10 Canoës » de Rolf De Heer) mais aussi chanteur et danseur. Il apparaît également dans un documentaire réalisé dans les années 1960 sur la vie traditionnelle des Aborigènes de Terre d’Arnhem. En tant que chanteur il a fait plusieurs tournées avec différents groupes (dont Dunganda Street Sounds, un groupe de Ramingining qui mélange la danse et le rock avec des sons traditionnels. Il est alors proche de David Gulpilil, un Aborigène très connu en Australie pour sa participation à de nombreux longs métrages, spectacles,...mais aussi le groupe Wak Wak Jungi ou Gondwanaland). Dans ses groupes, il côtoie également d’autres peintres comme Jimmy Yanganiny (déc.1990) et Don Guddinga (déc.1990). Pendant sa période de chanteur, il s’éloigne un peu de la peinture, bien qu’étant recherché comme peintre dans les années 1970. Au début des années 1980 il apprend la gravure et travaillera avec l’atelier d’impression de sa communauté jusqu’au début des années 1990. Il a été invité au Japon et à Taiwan (une résidence artistique en 2019) et il composera à chacune de ces occasions des morceaux avec des artistes locaux (le musicien japonais Oki Kano). La première exposition de Bununggurr a eu lieu en 1984 et s'intitulait Objects and Representations from Ramingining, tenue au Power Institute (maintenant Museum of Contemporary Art de Sydney). En 1986, les peintures sur écorce de Bunungurr ont été incluses dans Origins, Originality, and Beyond, Biennale of Sydney à l’Art Gallery of New Ssouth Wales. Et les expositions des œuvres de Bununggurr se multiplient alors. Collections  Campbelltown Arts Centre,...