KATIE KEMARRE

Katie Kemarre Née en 1943 Groupe linguistique : Alyawarre Pays : Antarrengeny, région d'Utopia, au nord-est d'Alice Springs, Territoire du Nord Sujets : Rêve d'Apeng (fleur de Kurrajong), Ngkweyang (graine de Kurrajong), Awelye (cérémonie des femmes), Pwenty (cérémonie des hommes), pays d'Antarrengeny, scène de camp, Awelye (cérémonie des femmes) et Pwenty (cérémonie des hommes), homme de cérémonie, lac d'Antarrengeny, Merne Ngkweyang (graine de Kurrajong Avant de peindre, Katie a participé à l'exposition « Utopia - A Picture Story » présentant des œuvres en batik de soie de 88 artistes d’Utopia, qui a fait une tournée internationale. C’est une première phase d’expérimentation pour les artistes d’Utopia. En 1988 et 1989, Katie a participé au Summer Project, qui a initié de nombreuxses initiées à l'art de la peinture sur toile. Il n'a pas fallu longtemps avant que la peinture ne devienne un énorme succès et que les artistes cessent de produire des batiks. Le mari de Katie, Greenie Purvis Petyarre, était un initié hautement respecté et un artiste célèbre. Subjects: Apeng (Kurrajong Flower) Dreaming, Ngkweyang (Kurrajong Seed), Awelye (Women's Ceremony), Pwenty (Men's Ceremony), Antarrengeny Country, Camp Scene, Awelye (Women's Ceremony) and Pwenty (Men's Ceremony), Ceremonial Man, Lake in Antarrengeny, Merne Ngkweyang (Kurrajong Seed) Collections Mbantua Gallery Collection, Alice Springs, NT Flinders University Art Museum, Adelaide, SA National Gallery of Australia, Canberra, ACT National Gallery of Victoria, Melbourne, VIC The Holmes à Court Collection, Perth, WA The Kelton Foundation, Santa Monica, USA

KATIE RAMBLE (RUMBLE)

Katie Ramble Katie est née vers 1960. Sa famille comprend plusieurs peintres connus de cette région du centre du Désert Central comme Mary Rumble, sa sœur. Elle s’inspire le plus souvent de son Rêve de Prune Sauvage mais aussi d’autres thèmes comme le Rêve du Kangourou.

KATRINA GILES NAPALTJARRI

KATRINA GILES NAPALTJARRI Alice Springs/Tjukurla Groupe: Ngaatjatjarra, and Pintupi/Luritja Katrina Giles Napaltjarri est la fille de Lyle et Sheila Giles et la petite fille d'Esther Giles Nampitjinpa, une artiste célèbre. Elle compte d'autres artistes connus dans sa famille comme Nyurapayia Nampitjinpa, Tjawina Porter Nampitjinpa ou George Ward Tjungurrayi. Katrina est désormais une initiée est participe pleinement aux cérémonies. Elle s'inspire essentiellement des histoires associées aux sites de Yumara, Punkilpirri et Tjalili.. Les motifs créent un effet de scintillement classique des paysages en constante évolution, la brume de chaleur sur le sol du désert. Le mouvement reflète également la vie d'un nomade, se déplaçant et suivant les pluies pour trouver de l'eau douce, ramassant et chassant de la nourriture jusqu'à ce que le sol ne donne plus rien et poursuivant ainsi son voyage de sites en sites.

KAY LINDJUWANGA

Kay Lindjuwanga Groupe Kuninjku - communauté de Maningrida – Terre d’Arnhem centrale Kay est née en 1957. Elle est issue d’une famille comprenant les plus influents artistes de la région. Son mari est le très célèbre John Mawurndjul, son père Peter Marralwanga et ses frères Ivan Namirrkki et Samuel Namundja. C’est son mari qui la pousse à se mettre à créer ses propres œuvres alors qu’elle l’a aidé à compléter ses écorces peintes. Elle est la première femme à peindre des écorces pour cette communauté mais elle est aussi célèbre pour ses gravures, ses sculptures d’esprits Mimih et ses poteaux funéraires. Collections: Art Gallery of New South Wales, Sydney, Art Gallery of South Australia, Adelaide Macquarie Bank Art Collection Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin, Museum of Victoria, Melbourne, National Gallery of Australia, Canberra, National Gallery of Victoria, Melbourne,

Kay Napurrula

Kay Rubuntja Napurrula (Kay Willis Napurrula) Groupe Warlpiri – Désert central Kay est née vers 1969 à Willowra. Elle a développé un style bien à elle, constitué de points très fins, déposés minutieusement, en cercle avec juste une teinte sur un fond monochrome, donnant un aspect minimaliste et raffiné. Cela provoque des effets visuels et tout en donnant une atmosphère particulière à ses œuvres, leurs confère un aspect à la fois très contemporain et intemporel. Le cercle est bien entendu l’un des symboles essentiels pour les Aborigènes, représentant notamment un site sacré.

KELLY DIXON NUNGURRAYI

KELLY DIXON NUNGURRAYI Kelly est née à Lambara, à l'ouest de Papunya, en 1970. Elle est arrivée à Haasts Bluff avec sa mère et son père à l'âge de quatre ans. Kelly a principalement grandi à Haasts Bluff, bien qu'elle ait passé beaucoup de temps à voyager, comme de nombreux aborigènes. Ainsi, quand elle était enfant, elle a déménagé entre Yeyi, Papunya et Haasts Bluff. À la fin des années 70, elle vivait avec sa famille à Papunya. En raison des grandes migrations dans la région, la communauté de Papunya connaissait de plus en plus de problèmes de bagarres et d'alcool – ces soucis diminueront avec l'interdiction de l'alcool dans toutes les communautés aborigènes du Territoire du Nord. Les hommes les plus âgés de la communauté, dont le grand-père de Kelly, Uta Uta Tjangala (un homme important et l'un des créateurs du mouvement artistique) se sont réunis et ont décidé de retourner dans sur leurs terres traditionnelles à Kintore. Avec la réapropriation des terres ce mouvement de retour vers l'Ouest pour les Pintupi s'accentuera entre le milieu des années 70 et le début des années 1980. Kelly est issue d'une famille qui compte de nombreux peintres iùmportants. Sa mère est Alice Nampitjinpa Dixon et son père Lindsay Tjapaltjarri, sa tante Inyuwa Nampitjinpa ou encore son grand père que nous venons d'évoquer. Quand Kelly avait 14 ans, elle se souvient avoir voyagé de Papunya à Yayayi, à Lambarra, Waruwiya, Mt Liebig, Nubo (à l'ouest du mont Liebig) puis à Kintore avec sa sœur, Kathleen Dixon, institutrice et l'ancien guitariste du groupe Warumpi, Neil Murray (Warumpi, un groupe pop avec des Aborigènes et 1 blanc sera parmi les premieres formations musicales dans les communautés à connaître un certain succès). Elle a fréquenté l'école au Yirara College à Alice Springs avant retourner à Kintore, puis à Haasts Bluff, où elle vit depuis. Dans sa jeunesse, elle s’est également rendue à Sydney avec sa mère et sa nièce pour enseigner la danse traditionnelle. Elle se souvient avoir enseigné à des élèves de 18 ans à danser et à peindre leur corps. À l'âge de 20 ans, elle s'est rendue à Brisbane pour les vacances scolaires avec son professeur Jeff Malcombe. Elle se souvient avoir fait ses courses là-bas et avoir pris le train pour Newmarket; la première fois qu'elle avait pris un train. À trente ans, Kelly a commencé à travailler à la garderie d' Haasts Bluff. En 2012, elle a commencé à peindre pour le centre d'art. Kelly s'inspire du Rêve / Tjukurrpa de sa grand-mère maternelle associé au site de Minjinperri, situé à l’est de Kintore. Elle passe beaucoup de temps sur la fabrication de bijoux à partir de graines et de noix de gommiers. Elle passe souvent des heures à peindre délicatement à la main des graines qui deviendront des colliers, des bracelets et des boucles d'oreilles. En 2018, Kelly a obtenu avec succès un diplome en arts visuels au Batchelor Institute d'Alice Springs, où elle a appris à concevoir et à imprimer des tissus, à la fois numériquement et à la main, tout en exposant ses peintures un peu partout en Australie. La même année, les créations de Kelly ont également été présentées au festival Parrtjima, transformées en grandes lanternes dans leur installation «Forest Space». Les peintures de Kelly se concentrent sur «Tali» qui désigne les collines de sable. Les cercles concentriques au centre de ses peintures représentent un point d'eau important et sacré proche de Kiwirrkurra dans le désert occidental. Ce point d’eau est un lieu culturellement important pour Kelly, comme beaucoup de femmes Pintupi, car c’est un lieu où sont célébrées les cérémonies féminines.

Kenny Williams Tjampitjinpa

Kenny Williams Tjampitjinpa Ethnie Pintupi – Désert central – Ininti Kenny est né vers 1950. Chez lui on trouve essentiellement une série illustrant l’histoire des deux Ancêtres Pythons à Karrilwarra. C’est avec une toile de cette série qu’il remporte en 2000 le National Aboriginal Art Award et devient dès lors l’un des artistes les plus importants de sa génération. Collections : Museum and Art Galleries of the Northern Territory, Art Gallery of New South Wales, Artbank, Sydney,

KERSHINI COLLINS NAPALTJARRI

Kershini Napaljarri Collins est née le 19 juillet 1996 à Alice Springs. Elle vit et peint actuellement à Yuendumu, une communauté aborigène située à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs. Quand ses deux parents sont morts, alors qu'elle est encore jeune, elle et ses frères et soeurs sont allés vivre avec Alma Nangala Robertson, sa tante, qui est également artiste. Kershini fréquentait l'école à Yuendumu et peignait parfois au centre d'art pendant ses vacances scolaires. Elle a commencé à peindre régulièrement en 2014. Elle s'inspire essentiellement du Ngatijirri Jukurrpa (Rêve de Perruche) et Marlu Jukurrpa (Rêve de Kangourou). Ces rêves sont situés à Jila (Chilla Well), un site argileux retenant l'eau à l’ouest de Yuendumu. Ces rêves ont été transmis à Kershini par son père et ses tantes. Le site présenté dans ces peintures est souvent Yangarnmpi, au sud de Yuendumu associé au Rêve de Perruche (Ngatijirri). Les «Ngatijirri» sont de petits oiseaux de couleur verte originaires du centre de l’Australie. Ils sont communs dans la région de Yuendumu, en particulier après les pluies d’été. Les hommes chassaient les nids de ‘ngatijirri’, en leur enlevant les œufs et les oiseaux juvéniles, qui sont tous deux considérés comme des mets délicats. Les hommes allaient également à la recherche d’adultes, qu’ils tuaient en balançant des branches, des boomerangs et avec de lourds bâtons. Ce Rêve s’est rendu à Yangarnmpi en provenance de Patirlirri, près de Willowra, à l’est de Yuendumu, puis plus loin à Marngangi, au nord-ouest du mont Dennison et à l’ouest de Yuendumu. Chaque fois que les «Ngatijirri» Ancestraux atterrit, Ils effectuent des cérémonies, chantant et dansant alors qu’ils volent et se perchent dans les arbres. Les sites de ces cérémonies sont décrits dans ce tableau sous forme de cercles concentriques, tandis que les formes en croix représentent les empreintes des oiseaux sur le sol et donnent une indication du grand nombre de 'ngatijirri' que l'on peut trouver près de Yangarnmpi et d'autres sites à proximité à Yuendumu. Après de bonnes pluies, le ngatijirri peut se reproduire plusieurs fois, ce qui entraîne une explosion de la population en peu de temps. Les dépositaires de ce Rêve sont des femmes Napaljarri / Nungarrayi et des hommes Japaljarri / Jungarrayi.

Kim Butler Napurrula

Kim Butler Napurrula GROUPE Pintupi / Luritja COMMUNAUTÉ: Tjukurla, WA Kim Butler Napurrula est née le 8 mars 1971 dans le bush près de la communauté de Titjikala dans le désert occidental. Elle est la fille de l'artiste très célèbre Anatjari Tjakamarra, l'un des fondateurs du mouvement artistique. Cette famille a vécu de façon très traditionnelle, sans contact avec le monde blanc jusqu'en 1966. Katarra Napaltjarri, la deuxième épouse d’Anatjari, est la mère de Kim. Kim est décédée tragiquement le 29 décembre 2016.

KITTY SIMON NAPANANGKA

Kitty Simon Napanangka Groupe Warlpiri - Lajamanu - 1996 Kitty est née vers 1948. Elle commence à peindre à la fin des années 1980, à Yuendumu, puis s’arrête, ou mais un frein à sa carrière, pour s’occuper de sa famille avant de reprendre la brosse après 2008. A partir de 2013 son style change. Elle abandonne le style pointilliste pour des aplats déposés de façon vigoureuse. Les teintes et les contrastes se font plus légers. Elle évoque le plus souvent dans des compositions à l’aspect presque abstrait le site cérémoniel de Mina Mina. Le rêve décrit une histoire dans laquelle des femmes de tous âges chantent et dansent jour et nuit, donnant vie à tout, des nuages, des points d'eau, à la vie végétale et aux animaux. Des soucis de santé ralentisse sa production à partir de 2020.

Kudditji Kngwarreye

Kudditji est né vers 1928. Il est le frère cadet d’Emily Kame Kngwerreye, la plus célèbre artiste australienne. Kudditji possède un style très personnel et ses œuvres sont recherchées des amateurs d’art aborigène. Il est le gardien du Rêve de l’Emeu qui sera sa source quasi exclusive d’inspiration jusqu’aux années 2000 où il se lancera peu à peu dans une production plus contemporaine dans l’aspect. Une partie de ses nouvelles peintures se rapprochent du travail d’Emily, travaillée à la brosse. Elle montre « son » Pays, c’est à dire la terre dont il est le gardien spirituel comme vu du ciel aux différentes saisons. Kudditji est devenu un artiste célèbre avec cette série qui connaît un grand succès.

Kuntjil Cooper Karimarra

Kuntjil Cooper Karimarra (c. 1920 - ) Kuntjil est née vers 1920. Comme les rares personnes de sa génération elle possède un statut d’initiée importante et de très solides connaissances tribales. Elle peint essentiellement deux thèmes, MinyMa (Deux Sœurs) et Minyma Tjuta, le Rêve des 7 Sœurs. Comme c’est toujours le cas, cette thématique ne représente pas seulement des motifs schématisant les voyages et les actions de ses Sœurs au moment de la création de notre monde, mais aussi un ensemble de chants et de danses. Collections : Art Gallery of Western Australia, National Gallery of Victoria

LAWRENCE JANGALA WATSON

Lawrence Jangala Watson Lawrence est né en 1962 et lorsqu’il rejoint le centre d’art en 1988 il est l’un des rares « jeunes » artistes à s’essayer à la peinture. Il se concentre alors sur deux thèmes principaux, son Rêve d’Eau et son Rêve d’Emeu. Il aime combiner les motifs très anciens, très traditionnels et une utilisation très personnelle des couleurs, voir de l’agencement. Peu productif, certaines de ses œuvres se retrouvent pourtant dans d’importantes collections (Donald Kahn) ainsi que des expositions prestigieuses (Tigari Lia, Contemporary Aboriginal Art from Australia at the Third Eye Centre in Glasgow, Scotland).

LEE WAYNE NANGALA

«Je trouve la peinture très contemplative.» Lee Nangala Wayne est né en 1958 à Yuendumu, une communauté aborigène isolée située à près de 300 km au nord-ouest d'Alice Springs, dans le centre de l'Australie. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à Yuendumu, mais lorsque son mari est décédé en 2003, elle s'est installée à Nyirripi, à 160 km à l'ouest de Yuendumu, où vit toujours sa mère. Lee est allée à l’école Yuendumu et après avoir terminé ses études, elle a travaillé pour le CD Trust (Conseil du Centre du Désert Central), faisant la cuisine pour les personnes âgées. Elle peint depuis 2006. Elle dit qu’elle se sent mieux quand elle peint. Lee peint les histoires qu'elle tient de son père. Ces histoires sont transmises depuis des millénaires. Elle aime particulièrement peindre son Rêve d'Emeu, Yankirri Jukurrpa (Emu Dreaming) et le Rêve de la Fourmi Volante (Yunkaranyi Jukurrpa), rêves qui sont associés à son « pays » entre Nyirripi et Yuendumu. Elle décrit souvent le Rêve d'Emeu associé à Ngarlikurlangu, au nord de Yuendumu. Le «yankirri» , l'Ancêtre Emeu s’est rendu au trou d'eau de Ngarlikurlangu. Ce Rêve appartient aux hommes Jangala / Jampijinpa et aux femmes Nangala / Nampijinpa. Les émeus sont généralement représentés par leurs «wirliya» (empreintes de pas), des formes en forme de flèche qui les montrent en train de marcher autour de Ngarlikurlangu en train de manger un «yakajirri» (raisin du bush). À l’époque du Temps du Rêve, de la création du monde par les Ancêtres, il y avait une dispute à Ngarlikiurlangu entre un ancêtre ‘yankirri’ et des ancêtres Wardilyka (outard australien – une oie) pour le partage du ‘yakajirri’.

LEE WAYNE NANGALA

«Je trouve la peinture très contemplative.» Lee Nangala Wayne est né en 1958 à Yuendumu, une communauté aborigène isolée située à près de 300 km au nord-ouest d'Alice Springs, dans le centre de l'Australie. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à Yuendumu, mais lorsque son mari est décédé en 2003, elle s'est installée à Nyirripi, à 160 km à l'ouest de Yuendumu, où vit toujours sa mère. Lee est allée à l’école Yuendumu et après avoir terminé ses études, elle a travaillé pour le CD Trust (Conseil du Centre du Désert Central), faisant la cuisine pour les personnes âgées. Elle peint depuis 2006. Elle dit qu’elle se sent mieux quand elle peint. Lee peint les histoires qu'elle tient de son père. Ces histoires sont transmises depuis des millénaires. Elle aime particulièrement peindre son Rêve d'Emeu, Yankirri Jukurrpa (Emu Dreaming) et le Rêve de la Fourmi Volante (Yunkaranyi Jukurrpa), rêves qui sont associés à son « pays » entre Nyirripi et Yuendumu. Le site décrit ici est associé au Rêve d'Emeu. qui se trouve à Ngarlikurlangu, au nord de Yuendumu. Le «yankirri» , l'Ancêtre Emeu s’est rendu au trou d'eau de Ngarlikurlangu. Ce Rêve appartient aux hommes Jangala / Jampijinpa et aux femmes Nangala / Nampijinpa. Les émeus sont généralement représentés par leurs «wirliya» (empreintes de pas), des formes en forme de flèche qui les montrent en train de marcher autour de Ngarlikurlangu en train de manger un «yakajirri» (raisin du bush). À l’époque du Temps du Rêve, de la création du monde par les Ancêtres, il y avait une dispute à Ngarlikiurlangu entre un ancêtre ‘yankirri’ et des ancêtres Wardilyka (outard australien – une oie) pour le partage du ‘yakajirri’.

LENA PWERLE

Lena Pwerle Ethnie Alyawarre / Anmatyarre – Utopia – Désert Central Lena est née autour de 1935 à Utopia où elle a des rôles importants au sein de sa communauté. Lena est parmi les fondatrices du groupe de femmes peintres de cette région. Elle est la femme du regretté Hand Sam Kngwarreye (Ngwarai) et la fille de l’artiste Nora Petyarre. Elle commence sa carrière artistique en 1977 avec l’introduction de la technique du batik. Collections : Holmes à Court Coll (Perth), Powerhouse Museum (Sydney), Art Gallery of South Australia (Adelaide),…

LENA YARINKURA

Lena Yarinkura Groupe Rembarrnga - communauté de Maningrida – Terre d’Arnhem centrale Lena (née en 1961) est aussi habile dans la réalisation d’objets en fibre, de sculptures en bois, de peintures sur écorce,…Elle est notamment célèbre pour ces sirènes (Yawkyawk). Elle a été avec sa mère la première a exploré les possibilités offertes par la fibre végétale pour réaliser des sculptures. D’autres artistes lui ont ensuite emboîté le pas et ont permis à la communauté de Maningrida de se faire une réputation dans ce domaine. Lena a remporté plusieurs prix pour ses sculptures mais elle est aussi une peintre habille. 1997: winner of the Wandjuk Marika Memorial Three Dimensional Award, National Aboriginal and Torres Strait Islander Art Award, Darwin 1994 : winner of the Wandjuk Marika Memorial Award (best artwork in open media), National Aboriginal and Torres Strait Islander Art Award, Darwin Collections : Aimee Proost Coll, Queensland Art Gallery of New South Wales, Sydney Art Gallery of South Australia, Adelaide Djomi Museum, Maningrida Helen Read Coll, Darwin Museum and art Galleries of the Northern territory, Darwin Museum d’histoire de Lyon, France Museum of contemporary Art, Maningrida Coll, Sydney National Gallery of Victoria, Melbourne National Maritime Museum, Darling Harbour, Sydney Queensland Art Gallery, Brisbane The Kelton Foundation, Santa Monica, USA Walonia Aboriginal Art, Hollande

LENNARD WALKER

Lennard Walker Lennard est né à Tjukaltjara (Kula Ala), à la limite nord de ce qu’on appelle communément le désert du Spinifex, vers 1946. Tjukaltjara est un site associé au célèbre Rêve des Sept Soeurs. Les Septs Soeurs sont poursuivies sans relâche par un Homme, Nyiiru. Le pays de Lennard se situe au carrefour des dunes sans fin de Spinifex et des chaînes de roches ferreuses au nord, ponctuées par une série de sites spectaculaires, comme des points d’eau. Les femmes du territoire traditionnel des Ngaanyatjarra, Pitjantjatjara et des gens du Spinifex se réunissent régulièrement à Kuru Ala pour pratiquer les cérémonies féminines. Mais certains sites appartiennent aussi aux hommes, qui ont des droits sur la version masculine de cette épopée des Septs Soeurs. Conformément à un protocole strict, les femmes doivent d'abord demander à Lennard Walker la permission d'entrer dans son pays. Diplomatiquement, Lennard ne refuse jamais. Contrairement à la plupart des artistes nés dans le bush, Lennard a quitté le Spinifex avec sa famille élargie pour s'installer à la mission de Warburton, créée en 1934. Lennard a passé du temps à l'école de la Mission et y a appris l'anglais. Cela devait lui être très utile plus tard, au cours de la nouvelle ère politique qui a suivi le transfert de l'autorité de mission à l'« autogestion » aborigène. La famille de Lennard était relativement étrangère à Warburton et a profité de la première occasion pour déménager à Cundeelee Mission pour y rejoindre les autres familles issues du Spinifex. Lennard Walker représente le plus souvent les dunes de sable (Tali tjuta). « C'est le pays dont je suis responsable autour de Kuru Ala » (situé dans le grand désert du Victoria en Australie Occidentale). Il y a de petits trous rocheux le long des dunes de sable. Lennard a également peint les trous rocheux (retenant souvent l’eau, si précieuse) plus permanents de Wiyatjara, un site appartenant au Wati Kutjara – Hommes Serpents de Pukara. Les Hommes ont voyagé au Temps du Rêve, de Wiyatjara à Purpurnya, près de Kuru Ala. Il peint souvent des œuvres collaborative, de grands formats où plusieurs initiés peignant ensemble une histoire. Ses œuvres figures dans d’importantes collections dont : Artbank Australian Government, Canberra. A.C.T. Collection Prince Stefan Of Liechtenstein, Embassy Of Liechtenstein In Germany. (Mens Collaborate) Kuntswerk Sammlung Alison Und Peter W. Klein, Allemagne National Gallery Of Australia, Canberra, Seattle Art Museum, Seattle, Usa. The British Museum, Londres The Corrigan Collection, Australie The Kaplan-Levi Collection, Usa W. & V. Mcgeoch Collection, Melbourne, Wagner And Owen Collection, Usa. Queensland Art Gallery Of Modern Art, Brisbane, The Art Gallery Of New South Wales, Sydney, Art Gallery Of South Australia, Adelaide,

LENNIE JONES KNGWARREYE

Lennie Jones Kngwarreye Groupe Alyawarre - Utopiua Lennie Jones est né vers 1945. Il possède de solides connaissances traditionnelles et il joue un rôle important dans les cérémonies. Il fait partie des quelques peintres masculins d’Utopia qui se sont imposés sur la scène artistique où les femmes peintres sont très présentes. Grand initié de la communauté d’Utopia, il est avec son frère, Freddy (Freddie) Jones, gardien du Rêve de Chenille. Il a hérité de ses droits sur ce thème de son père Jacob. Ce Rêve se poursuit et traverse la seule ville du centre de l’Australie, Alice Springs et continue plus à l’Ouest, longeant la chaîne des McDonnell. Il a participé en 1992 a une belle exposition dans les bâtiments de la Banque Mondiale à Washington. D’autres membres de cette famille, dont Lilly Sandover, sont des peintres bien connues de cette zone.

LESTON SPENCER JAPALJARRI

Leston Japaljarri Spencer Leston Spencer est né à Alice Springs en 1988 et a grandi dans la communauté de Nyirripi, à 500 km au nord-ouest d'Alice Springs. Il a fréquenté l'école locale et a travaillé dans diverses organisations communautaires, notamment le conseil local. Il est marié à Theo Nangala Hudson et ils ont cinq fils ensemble. Leston peint depuis 2012. Comme la plupart des artistes Warlpiri, il peint ses histoires traditionnelles de pays qui se transmettent de génération en génération depuis des millénaires. Le site représenté dans ce tableau, Ngama, est situé au sud de Yuendumu dans le centre de l’Australie. Ce rêve appartient aux femmes Nakamarra/Napurrurla et aux hommes Jakamarra/Jupurrurla. Cette histoire décrit le voyage de Yarripiri, un « warna » (serpent) ancestral. Il a voyagé de Wirnparrku près du mont Liebig jusqu'à Yimparlu, et a continué son chemin à travers les territoires de Ngapanangka-jarra, Warlajirryi, Kurnmundu, Yinyirrinyi jusqu'à Ngama. Plus tard, Yarripiri a voyagé plus au nord via Mijirlparnta (Mission Creek) et jusqu'à l'extrémité nord de l'Australie. Yarripiri était très triste car sa famille l'avait abandonné à Wirnparrku. Il était aveugle et infirme, mais il était déterminé à les suivre et à les rechercher. Il a dû être porté. C'était la tâche entreprise par la « kurdungurlu » (police cérémonielle) du Rêve : les femmes Nangala/Nampijinpa et les hommes Jangala/Jampijinpa. Là où la queue de Yarripiri s'affaissait et touchait le sol, des ruisseaux se formaient, comme à Mijirlparnta, à l'ouest de Yuendumu. Les traces et les chemins de Yarripiri sont souvent représentés par des formes en arc ou des lignes courbes représentées sur la toile

Liddy Walker Napanangka

Liddy est née vers 1925, ce qui en fait l’une des artistes les plus âgées en vie. Comme de nombreuses personnes de sa génération, elle a passé sa jeunesse dans le bush. Au moment de la création de la communauté de Yuendumu, elle s’y installe. Elle y occupe divers emplois, s’occupant notamment des gens âgés. Elle commence à peindre après la création de la coopérative en 1985. « I paint my father Japangardi's Dreaming and my grandfather's Dreaming. Mt Theo is my father›s country and that›s what I’m painting the special Dreamings from. The Dreamings I paint are bush tomato, goanna...Goanna likes to fight and is a lover boy. And I paint seed pods and bush potato and hopping mouse. There are lots of stories... I paint strongly. » Elle s’inspire de nombreux thèmes, mais c’est surtout son Dogwood Dreaming et son Snake Vine Dreaming qu’elle utilise comme principale source ces dernières années. L’art de Liddy reste tributaire d’une vision orthodoxe de l’art propre aux Warlpiri. Peu d’artistes de ce groupe linguistique ont franchi le pas vers un art plus contemporain. Liddy allie un certain académisme à un sens du mouvement, à un dynamisme, à un sens des couleurs d’une efficacité redoutable. Liddy n’est pas réformiste comme Maringka Baker, Ronnie Tjampitjinpa, George Tjungurrayi, voir révolutionnaire comme Dorothy Napangardi ou Tommy Watson. Elle ancre sa production dans les signes du Rêve. Mais sa peinture se développe sans s’enfermer dans un langage formel parfois stéréotypé (si présent chez de très nombreux peintres aborigènes du désert qui ne parviennent pas à trouver un style personnel). Malgré son âge, sa peinture garde une étonnante fraîcheur. On pourrait penser que son travail manque de singularité. Certes, nous venons de le dire, les références aux formes du passé sont très évidentes chez elle. Pourtant son style se démarque. Le rythme des lignes, l’équilibre de la composition s’associent à une palette souvent riche et constatée, d’une harmonie de teintes chaudes Liddy peut passer à un essai avec des bleus froids, très inhabituels dans l’art aborigène. Quand on maîtrise le sens des couleurs, on peut se le permettre ! Sous-estimés, seuls quelques rares artistes de Yuendumu se sont imposés et sont aujourd’hui très cotés : les soeurs Watson et Dorothy Napangardi et dans une moindre mesure Paddy Nelson Jupurrula, Darby Ross ou Paddy Sims Japaljarri. Mais ces grands initiés ont produit des œuvres d’une intensité, d’une force rare, tout en étant très décoratives. Elles égalent celles de leurs voisins Pintupi et Pitjantajarra. Nul doute que la reconnaissance internationale viendra corriger le manque d’intérêt passager. Collections : A, AAM, AGNSW, AGSA, FU, GDF, NGA, SAM,...

Lilly Kelly Napangardi

Lilly Kelly Napangardi (Lily Kelly Napangati) st née à Haasts Bluff en 1948. Elle a vécu de façon traditionnelle durant sa jeunessse, une vie de chasseur / cueilleur. Dans les années 1960, sa famille rejoint la communauté de Papunya. Là elle aura l’occasion de voir les premiers peintres. Sa mère est la soeur de Johnny Warangkula Tjupurrula, l’un des artistes majeurs dans les années 1970. Son père, Norman Kelly Tjampitjinpa se mettra également à la peinture et lorsque celui çi est vieillissant, Lilly l’aide à compléter le fond pointiliste de ses toiles. C’est ainsi qu’elle se familiarise avec ce médium. Elle rejoint en 1986 la communauté de Mont Liebig et c’est là qu’elle se met à produire ses premières oeuvres. Signe d’un don naturel, elle remporte en 1986 le très prestigieux Northern Territory Art Award (aujourd’hui Testra Art Award). Peu après, Lilly créée la surprise en modifiant sa façon de peindre. A l’aide de points très fins et de tailles différentes elle décrit avec un minimum de teintes les dunes de la région de Kintore et de Conniston, le vent et le désert après la pluie. Il en résulte des œuvres mystérieuses aux puissants effets visuels dont cette toile est la parfaite illustration. Ce nouveau style la propulse sur le devant de la scène artistique australienne. En 2003, Lilly est finaliste de Testra Award et en 2006, elle fait son entrée dans la sélection des « 50 most collectable australian artists ». En 2003, elle remporte le Testra Award dans la catégorie peinture. Collections : The Kelton Foundation, Santa Monica, USA The Holmes a Court Collection, Perth, Australie Art Gallery of New South Wales, Sydney, Australie Queensland Art Gallery, Australie Thomas Vroom Collection, Amsterdam, Hollande James Erskine Collection, Australie Araluen Art Centre, Alice Spring, Australie Art Gallery of Western Australia, Perth Museum and Art Galleries of the Northern Territory, Darwin National Museum of Australia, Canberra Art Gallery of South Australia, Adelaide, Australie