résultat d'une vente aux enchères

résultat d'une vente aux enchères

Une nouvelle vente en Australie présentait une sélection d’œuvres aborigènes dans un ensemble de pièces australiennes. Celui qui connaissait le plus de succès était Paddy Bedford. Si on pouvait s’attendre à beaucoup mieux pour les pièces importantes (environ 26 000 € pour un très belle toile dans les nuances noires et blanches 122 x 135 cm et un autre format très proche, moins moderne dans son aspect frôlait les 15 000 €), deux gouaches sur papier (51 x 76 cm), des peintures moins intéressantes à nos yeux étaient poussées jusqu’à 5 500 € chaque. Toujours dans le Kimberley mais chez les artistes s’exprimant à l’acrylique et avec plus de couleurs, Jan Billycan faisait 4 200 € (111 x 162 cm), Alma Webou 5 000 € (120 x 120 cm) et Weaver Jack 3 000 et 3 800 €. Daniel Walbidi, qui depuis quelques mois a réalisait de bons prix était à la peine avec 6 000 e pour un grand format qui pour être honnête n’était guère intéressant. 5 500 saluait une œuvre caractéristique de Sally Gabori. Un très beau Bill Whiskey, 122 x 152 cm obtenait un petit 22 000 €, peu pour une peinture de cette qualité. Barbara Moore, dont nous proposons en ce moment des toiles atteignait 5 300 € pour un grand format. C’est un début pour cette artiste qui mérite mieux, tout comme Naomi Hobson à 6000 €. Mais elle ont le temps devant elles pour bâtir une carrière solide. Une sculpture d’Owen Yalandja (esprit Yawk Yawk) faisait 5 000 € mais une autre moins.

exposition à Montignac

exposition à Montignac

L’ancienne église St Georges – Le Prieuré à Montignac (au centre d’un triangle Brive, Périgueux, Cahors) abrite notre nouvelle exposition. Le choix de l’inauguration d’une expo en pleine hiver est dicté ici par l’actualité du site. En effet, Montignac, bien qu’étant une petite commune est mondialement célèbre car ses hauteurs abritent la grotte de Lascaux. Le 15 décembre ouvre à Montignac le site de Lascaux 4, dédié à l’art pariétal. Le parallèle entre l’art pariétal et l’art aborigène étant évident, la municipalité s’est laissé séduire par notre projet et nous les en remercions encore une fois. L’exposition se prolonge jusqu’au 7 janvier 2017et est ouverte au public dans l’après-midi. L’église se trouve au cœur du village. Vous trouverez des informations sur lascaux 4 avec ce lien http://www.projet-lascaux.com/

informations sur une vente aux enchères

informations sur une vente aux enchères

Bonjour à tous Nous sommes de retour momentanément. Nous repartons lundi pour monter notre exposition à Brive la Gaillarde. Mais nous serons de retour pour le weekend prochain. Durant notre absence s’est déroulée en Australie une vente aux enchères d’une belle collection, celle de la famille Luczo (USA). Beaucoup de sculptures du nord de l’Australie dans cette collection et qui se vendaient très bien. Probablement trop de grands formats dans cette collection pour que toutes les pièces se vendent et fassent de gros prix. Néanmoins, il y a eu de beaux résultats. Le record est pour Rover Thomas avec une pièce aux belles transparences à 250 000 € (90 x 180 cm). Jan Billycan réalisait 27 000 € pour un ensemble de 5 pièces 60 x 90 cm qui formaient une belle unité mais à regarder chaque pièce une par une on se dit que cette artiste du Kimberley désormais décédée pouvait mieux faire. Pour rester dans le Kimberley Daniel Walbidi faisait 32 000 € pour aux teintes étranges, oranges vertes. Une œuvre de 1971, donc du début de la création du mouvement artistique dans le désert, de Long Jack Phillipus Tjakamarra faisait plus de 40 000 € (76 x 91 cm). Elle avait été exposée au Musée du Quai Branly lors de la belle exposition qui retraçait les premiers pas de ces artistes. Les deux autres pièces de cette période, dont pourtant un magnifique Kaapa (estimation haute 200 000 $ tout de même), ne trouvaient pas preneur. Restons avec les premiers artistes avec Ronnie Tjampitjinpa dont vous avez l’habitude de voir les toiles à la galerie. 15 000 € saluait un format 60 x 120 cm (proche d’une composition que nous avions présentée il y a 3 ans), presque 35 000 € pour un grand format inspiré des peintures corporelles associées au Rêve d’Eau du site de Watanuma (181 x 242 cm) proche là aussi d’une de nos toiles, et enfin un décevant 4 150 € pour un 90 x 120 cm décrivant des motifs du Rêve de Varan sur le site de Walungurru qui aurait mérité un peu plus. Début Juillet nous étions avec Warlimpirrnga Tjapaltjarri. Il a vu une toile partir pour près de 200 000 € cet été chez Sotheby’s et il profite sans doute de cet engouement pour atteindre 14 000 € (122 x 122 cm) pour une belle œuvre mais qui n’a rien d’exceptionnelle. Patrick Tjungurrayi décevait avec seulement 23 000 € pour une composition immense pour lui, 182 x 242 cm, plus riche en couleurs qu’à son habitude mais peut-être un peu trop sage, trop statique. Un petit format de lui partait à 3 660 € (60 x 90 cm), au-delà des prix qu’on demande à la galerie. Un Willy Tjungurrayi, classique, réalisait 12 000 € (151 x 181 cm). Passons maintenant aux femmes du Désert Occidental. Un très beau Makinti Napanangka était poussé jusqu’à 37 000 € (on pouvait néanmoins attendre plus étant donné la taille 152 x 183 cm et la qualité) et un Yinarupa Nangala jusqu’à 10 000 € (120 x 120 cm). Il fallait mettre 100 000 € pour décrocher un grand Naata Nungurrayi (152 x 182 cm), décidément habituée aux gros prix, puis 7 000 € pour un 120 x 120 cm dont le centre de la composition gâchait un peu l’équilibre général. Ningura Napurrula obtenait quant à elle 16 500 € (151 x 183 cm) et 8 300 € (121 x 152 cm) sur une toile de moins bonne facture. Voyons maintenant les artistes de Mt Liebig en commençant par Bill Whiskey qui a 27 000 € dépassait largement l’estimation qui était toutefois très raisonnable (120 x 180 cm) puis 17 000 € pour un triptyque (40 x 120 cm x 3). Wentja Napaltjarri avec qui nous collaborons en ce moment faisait 8 300 € (177 x 177 cm). Lilly Kelly Napangardi dont la production plus abondante ces dernières années a empêché la côte de monter voyait quand même sa toile partir à 11 500 € (200 x 295 cm quand même !!) et Ngoia Pollard, à qui on peut faire le même reproche, réalisait 14 000 € (182 x 182 cm), prix mérité car les deux toiles proposées étaient très belles. Pour terminer Dorothy Napangardi faisait 8 300 €, un prix moyen pour une œuvre de ce format 120 x 120 cm. Nous recevrons bientôt de nouvelles toiles. Nous vous enverrons des photos dès que possible Bien cordialement Marc Yvonnou

exposition à Brive la Gaillarde

exposition à Brive la Gaillarde

Nous organisons notre troisième exposition à Brive. Elle aura lieu du 8 au 19 novembre 2016, au théâtre en plein centre ville.