Bobby West Tjupurrula

Bobby West Tjupurrula Ethnie Pintupi – Kintore – Désert Occidental Le fils aîné de Freddie West Tjakamarra est né vers 1958 dans le bush, dans une zone trés isolée située à l’Est de Kiwirrkurra, à Tjamu Tjamu. Sa grand-mère maternelle était la sœur du célèbre Uta Uta Tjangala. Amené avec sa famille à Papunya en 1963, il aura comme professeur un certain Geoffrey Bardon, … . Il passera un moment à Balgo auprès de son oncle, George Tjampu Tjapaltjarri, y travaillant. En 1981, lors de la création de la communauté de Kintore, il rejoint cette dernière avant de s’installer dans un campement (Muyin). Il participe aussi à la création de la communauté de Kiwirrkurra. Il a donc une grande connaissance du territoire pintupi. Sa carrière artistique commence vraiment en 1993 bien qu’il est peint quelques œuvres dès la fin des années 1980. Son Rêve est Kangourou associé au site de Muntantja. En 2000, il accompagne des artistes pour la majestueuse exposition Papunya Tula, Genesis and Genius à l’Art Gallery of New South wales. Il est l’un des initiés chargés de réaliser une « peinture » sur sable devant le public et sera à cette occasion le porte parole des artistes. Il a une forte influence sur d’autres pintupis. Coll : NGV

Brandy Tjungurrayi

Groupe Kukatja / Pintupi Ngardi –Désert Occidental et Kimberley Brandy est né vers 1930 dans une zone très isolée d’Australie. Il est un homme respecté aux connaissances profondes. Il a commencé à peindre en 1985 à Balgo mais peint aussi pour la coopérative chapeautant le Désert Occidental quand il se trouve à Kiwirkurra quand il séjourne là bas où de nombreux membres de sa famille vivent. Le plus souvent il s’inspire des très secrets et sacrés Cycles Tingari, décrivant le voyage des Ancêtres qui portent ce nom.

Brenton Ken

Brenton Ken Brenton est né en 1944 dans le bush. Dans sa jeunesse il est allé à l’école à Ernabella puis a occupé plusieurs emplois, charpentier, gardien de troupeau, dans la construction,… Il démarre sa carrière d’artiste sur le tard, en 2007 quand il s’installe à Amata. Sa fille s’est fait un nom aussi comme peintre, il s’agit de Sylvia Ken. Il décrit ici des lances. Il y a des histoires sacrées associées à ces lances dont certaines ont été popularisées par Turkey Tolson Tjupurrula. Sa façon de peindre aujourd’hui est très diffèrentes des autres artistes qui utilisent volontiers les points. Coll : Art Gallery of South Australia,…

Brogus Tjapangati

Brogas Tjapangati, 1949 Snake Dreaming at Kunatjarrayi, 1991 121.92 x 76.20 cm (Bruce Brogas Japangardi) Brogus est né à Haasts Bluff en 1949. Il a commencé à peindre en 1982 sous les conseils d’artistes plus âgés comme Clifford Possum, Dinny Nolan, Tim Leura… . D’ailleurs l’influence de Clifford Possum est nettement identifiable dans les œuvres de Brogus. Comme Clifford il possède une technique très précise et utilise des tons très doux qui permettent d’identifier facilement ses œuvres. Il a longtemps travaillé à l’école de Papunya où il a donné des cours de sculpture. Comme de nombreux d’Aborigènes il s’est beaucoup déplacé, vivant en autre à Alice Springs, Papunya, Hermannsburg… . Ses toiles sont très recherchées mais Brogus ne produit pas beaucoup. La Queensland Art Gallery lui a commandé une grande toile et une autre figure dans la collection de Donald Kahn (en couverture du catalogue) qui a été montré dans différentes villes importantes des USA. Il est décédé.

Candy Nakamarra

Candy Nakamarra Ethnie Pintupi / Luritja – Désert Central La fille de Johnny Warangkula propose une composition qui, comme à l’accoutumer, met l’accent sur les effets visuels.

Carbiene McDonald Jangala

Carbiene McDonald Jangala Carbiene est né vers 1961. Son père est snowy Mc Donald et sa mère Martha McDonald, une artiste assez connue dont le père était l'un des créateurs du mouvement artistique : Shorty Lungkata Tjungurrayi. Elle est aussi reliée à Linda Syddick Napaltjarri et sa sœur Wentja Morgan Napaltjarri. Dans ce travail, Carbiene dépeint 4 Rêves qu'il a hérités de son père. Ces Rêves sont associés à une série de points d’eau entre Docker River et Kata Tjuta. Plus précisément, il comprend quatre sites importants: les chaînes Petermann, la rivière Docker, le Kalaya Murrpu (chaîne de Blood) et Mulyayti, près de Kata Tjuta. Jeune homme, Carbiene est revenu dans ces lieux dans les traces de son père et de ses ancêtres. Ces souvenirs restent avec lui de manière vivante aujourd'hui. Carbiene McDonald Tjangala a remporté le Hadley’s Art Prize 2019 : 100 000 $ pour une peinture densément stratifiée intitulée Four Dreamings. La responsable du centre d'art de Papunya, a déclaré: «Carbiene est devenu l’un des artistes émergents les plus passionnants de Papunya. Ses réalisations récentes témoignent de son dévouement et de sa confiance en lui-même et inspirent d’autres jeunes hommes de Papunya." McCulloch a déclaré à propos de l’œuvre primée de McDonald Tjangal: «L’intensité de la lumière dans l’œuvre ressemble à un mirage - elle est aveuglante et hypnotique. Les textures de surface sont à la fois subtiles et incroyablement puissantes d’une manière qui dépasse la simple traduction en reproduction numérique… Il faut vraiment voir ce travail en personne. ” Il a également eu une exposition personnelle dans une très bonne galerie. C'est le début d'une carrière.

Carlene West

Carlene West Groupe Pitjantjatjarra – Tjuntjuntjara – Australie Occidentale Carlene est née vers 1945 dans le désert du Spinifex, près de Tjitjiti, un site sacré qui est aussi un lac de sel dont elle est la gardienne spirituelle. En 1959 elle et sa famille sont déplacées pour que puisse avoir lieu les essais nucléaires à Maralinga. Elle peint depuis 1997 mais son style a évolué suite à des soucis de santé (maladie d’Alzheimer). Collections : NGV, AGNSW, NGA, The British Museum,...

Carol Kunnoth Kngwarreye

Carol Kunnoth Kngwarreye Carol est l'une des femmes (l'autre étant sa soeur, Elizabeth Kunoth) de Cowboy Louie Pwerl, un initié de la communauté d'Utopia. Elle est née vers 1957.

CAROLANNE KEN

Carolanne Ken Sans titre Groupe Pitjantjatjarra - Terres Apy - Nord de l’Australie Méridionale Carolanne fait partie de cette nouvelle génération montante d’artistes qui en proposant des choses nouvelles bien qu’inspirées par la tradition, apporte un nouvel élan.

CAROLINE NUMINA

Caroline Numina Groupe Anmatyerre – Darwin – Territoire du Nord Née en 1975 à Stirling Station, près de Ti Tree, entre Alice Springs et Tennant Creek en territoire Anmatyerre. Caroline a commencé à peindre en 1981, sous la direction de deux artistes très célèbres, ses tantes Kathleen et Gloria Petyarre. De nombreux membres de sa famille sont peintres et vivent dans la région de Darwin, dans le nord de l'Australie. Elle continue toutefois à visiter sa famille dans la région d'Alice Springs et de la communauté d'Utopia. Caroline a repris la plupart des thématiques de Gloria Petayrre ou de Minnie Pwerle mais peint aussi d'autres thèmes.

CHARLENE CARRIGTON

Charlene Carrigton Groupe Linguistique : Gija (Kitja) – Région de Turkey Creek – Kimberley Charlene est plutôt jeune, elle est née en 1977. Mais elle est issue d’une famille d’initiés qui ont joué un rôle majeur dans l’élaboration et la diffusion de Kurill Kurill. Son père est Churchill Cann, le confident, l’ami de toujours de Rover Thomas. Son oncle était Hector Jandany, pour le décès duquel Kurill Kurill a été donné dernièrement. Sa mère est Sade Carrington, également une artiste réputée et Charlene a fréquenté tous les artistes influents de Turkey Creek comme Jack Britten, Beerbee Mungnari, Madigan Thomas,…C’est sa famille qui est gardienne de Texas Down, un site sacré important qui revient souvent dans le cycle de Kurill Kurill. Elle possède donc le droit de peindre les panneaux. Collections : Artbank, Sydney Australie Flinders University Art Collection, Adelaide Australie Art Gallery of Western Australia, Perth Australia

Charlie Tjapangati

Charlie est connu pour son travail très méticuleux et ses effets optiques. Il est l’un des artistes importants du Désert occidental. Né vers 1949, il a pris contact avec la civilisation occidental en 1964 et peint depuis 1978. Résident à Kintore, il y est aujourd’hui l’un des peintres les plus importants et la coopérative le soutient en incluant ses œuvres dans d’importantes expositions. Collections : Flinders University Fondation Kelton (USA), Artbank, National Gallery of Australia, Holmes a Court Corrigan Coll,…

CHARLIE WALLABI TJUNGURRAYI

Charlie Wallabi Tjungurrayi (Wallapayi) Charlie est née entre 1928 et la fin des années 1930 dans une zone très isolée du bush. Il est le frère d’ »Helicopter » Tjungurrayi et le cousin de Patrick et Brandy Tjungurrayi, tous trois des artistes très importants. Etant jeune il a parcouru de larges étendues et passa du temps autour de Kiwirrkurra où il vit désormais. Sa première rencontre avec le monde occidental est l’observation d’une vache (un animal rapporté d’Europe, qui n’existait pas en Australie avant l’arrivée des hommes blancs). Après le fameux événement de l’évacuation de son cousin malade (d’où son surnom Helicopter), la famille parcourt la Canning Stock Route avant de s’installer à la mission de Balgo. C’est là qu’il grandit. Il quitte Balgo après son mariage avec Josephine Nangala pour rejoindre Kintore. Il repartira un moment de Balgo avant de rejoindre Kiuwirrkurra lors de l’installation de la communauté dans le milieu des années 1980, pour être plus proche de « son » Pays. A l’époque il n’y a que 9 bâtiments à Kiwirrkurra !! Il commence à peindre en 1987. Il est connu comme étant un guérisseur traditionnel. Et sa réputation en tant que tel s’étend sur de vestes territoires. Il est mort en 2009

Charlie Ward Tjakamarra

Charlie Ward Tjakamarra Groupe Pintupi – Désert Occidental Charlie (1932 – 2005) a vécu de façon très traditionnelle pendant une partie de sa vie, se déplaçant beaucoup, sur de grandes distances, incorporant les connaissances tribales. Il rencontre pour la première fois un homme blanc en observant un hélicoptère qui atterrit. Le pilote lui donne des biscuits. Cependant il pense que ce sont des démons, surtout quand il reparte avec un membre de son groupe qui sera ensuite surnommé Helicopter Tjungurrayi. Ce dernier est en fait amené pour des soins urgents. En 1964 une patrouille l’amène dans une communauté aborigène. Il a fait partie du premier groupe d’artistes en 1971/72 mais peint peu, probablement seulement 2 ou 3 toiles. L’expérience reprendra seulement en 1985 une fois qu’il se fixe (entre temps il bouge d’une communauté à l’autre). Il évoque ici le site de Yalinwankintja où des Ancêtres Tingari ont campé. Collections : Artbank Museum and Art Galleries of the Northern Territory Wollongong Art Gallery National Gallery of Victoria

CHRISTINE CURTIS NAKAMARRA

CHRISTINE CURTIS NAKAMARRA Ethnie Warlpiri – Désert Central – communauté de Yuendumu Christine Nakamarra Curtis est née à l'hôpital Alice Spring, l'hôpital le plus proche de Yuendumu, une communauté aborigène éloignée située à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs. Elle est née dans une famille d'artistes, parmi lesquels Kelly Napanangka Michaels, sa mère, Roy Jupurrurla Curtis, son père et Alice Nampijinpa Henwood Michaels, sa tante. Elle est l'aînée de 7 soeurs et a passé la plus grande partie de son enfance à Nyirripi, une communauté située à 150 km au nord-ouest de Yuendumu. Elle a fréquenté son école locale, puis le Yirara College, un internat réservé aux Aborigènes à Alice Springs. Christine a poursuivi ses études au Kormilda College, un internat aborigène à Darwin. Quand elle a fini ses études, elle est retournée à Nyirripi où elle a travaillé dans le magasin. “J'aime l'endroit. J'ai grandi ici, en apprenant des personnes âgées. ”En 2007, Christine a commencé à peindre pour le centre d'art. «J'aime les motifs et toutes ces couleurs, ainsi que les histoires. En regardant la famille peindre, ils vous montrent le rêve. ” Ici elle décrit Mina Mina, un site de rêve très important, notamment pour femmes qui y viennent de très loin. Il est situé loin à l’ouest de Yuendumu, près du lac Mackay et de la frontière avec l'Australie-Occidentale. Les «kirda» (propriétaires) de ce Rêve sont les femmes Napangardi / Napanangka et les hommes Japangardi / Japanangka; Il existe un certain nombre de ‘mulju’ (Points d’eau) et un ‘maluri’ (sites argileux) à Mina Mina. Au Temps du Rêve, des Femmes Ancestrales ont dansé à Mina Mina et des "karlangu" (bâtons à fouir) ont surgi du sol. Les Femmes ont rassemblé les Bâtons, puis se sont dirigées vers l’est, en dansant, en cherchant de la nourriture, en collectant des ‘ngalyipi’ (liane serpent) et en créant de nombreux sites au fur et à mesure. «Ngalyipi» est une plante grimpante ressemblant à une corde. Il est utilisé pour les cérémonies. L'itinéraire de ce Rêve va bien au-delà du pays Warlpiri. La piste a traversé Coniston dans le pays du groupe anmatyerre à l'est, puis s'est poursuivie jusqu'à Alcoota et Aileron, loin au nord-est de Yuendumu, puis dans le Queensland. Dans de nombreuses peintures inspirée par ce thème, des lignes sinueuses sont utilisées pour représenter le «ngalyipi» (liane serpent). Les cercles concentriques sont souvent utilisés pour représenter la ‘jintiparnta’ (les truffes du désert) que les femmes ont ramassée, tandis que les lignes droites peuvent être utilisées pour représenter le ‘karlangu’ (bâtons à fouir).

CHRISTINE NAPANANGKA MICHAELS

CHRISTINE NAPANANGKA MICHAELS Christine Napanangka Michaels est née en 1981 à l'hôpital Alice Springs, l'hôpital le plus proche de Nyirripi, une communauté aborigène éloignée située à 450 km au nord-ouest d'Alice Springs, dans le Territoire australien. Sa mère est Alice Nampijinpa Henwood Michaels. Elle a grandi à Nyirripi avec sa mère et son père, sa tante Mary Anne Michaels, sa soeur Kelly et son frère Chris, tous des artistes. Son père est décédé depuis. Christine est allée au Kormilda College, un pensionnat réservé aux Aborigènes à Darwin. Elle est retournée à Nyirripi quand elle a terminé ses études. Elle a ensuite passé un certain temps à Hassell Creek, près de la ferme d'élevage d'Emu Bore, à 15 km à l'ouest de Nyirripi. En 1995, elle a rencontré et épousé Ambrose Wilson. Ils ont quatre enfants, trois fils et une fille. Ils vivent à Yuendumu mais se rendent souvent à Nyirripi pour voir leur famille où à Kintore et Warburton. Elle s'est mise à peindre en 2006. Jeune fille, elle a regardé les membres de son entourage peindre. Elle s'inspire des histoires les Rêves, Jukurrpa) qu'elle tient de sa tante, en particulier Majarrdi Jukurrpa (Rêve de Jupe Cérémonielle), qui raconte l'histoire d'un élément important d'une grande partie des activités cérémonielles des femmes Warlpiri. Le sujet de la toile est Lappi Lappi, un trou de roche près du lac Hazlett, à environ 90 km au nord-ouest du lac Mackay en Australie occidentale. Le pays appartient aux groupes de peau Nampijinpa / Jampijinpa et Nangala / Jangala. Situé dans un bassin abrité, le trou de roche de Lappi Lappi est une source d’eau permanente. À l'époque de du Temps du Rêve, de la création, de nombreuses mères de jeunes enfants se rassemblaient là-bas parce que « c'était un endroit sûr pour rester ». Le trou de roche à Lappi Lappi abrite un «warnayarra», un serpent arc-en-ciel qui voyage sous terre entre différents trous de roche. Un jour, des femmes se sont réunies au trou de pierre avec leurs enfants pour chanter et danser. Lorsque le "warnayarra" entendit le son des voix, il voyagea silencieusement vers eux, sous l'eau. Quand il a atteint le bord du trou de roche, il est sorti de l'eau et les a tous mangés.

CINDY MORTON PWERLE

Cindy Pwerle Morton Naissance: c.1976 Utopia, Australie centrale Langue: Alyawarre Cindy, née vers 1976, est originaire d'Utopia mais vit maintenant à Alice Springs. Cindy est issue d'une famille d'artistes talentueux. Sa mère est l'artiste bien connue Gracie Pwerle Morton et ses grandes-tantes sont Gloria et Kathleen Petyarre. Représentées selon une perspective aérienne, beaucoup de ses œuvres présentent des variations de couleurs subtiles. L'histoire décrit les graines de prunier soufflées à travers les terres au moment du Temps du Rêve mais aussi chaque année. La prune de brousse est une plante qui pousse très abondamment après la pluie, mais se désintègre très rapidement après les longs mois d'été. Généralement trouvé en train de pousser le long des lits d'une crique, c'est un petit fruit avec des graines noires qui peuvent être mangés crus ou cuits. La prune de brousse reste une source de nourriture importante, car sa teneur en vitamine C est très élevée. Le Rêve est célébré lors de cérémonies féminines qui enseignent aux jeunes initiées les changements saisonniers, tant dans la nature que dans la vie des femmes. Cindy a trouvé son propre style en utilisant une myriade de points fins et superposés représentant le Rêve de Prune Sauvage et les prunes à divers stades de maturité. Souvent le fond pointilliste est rehaussé par des lignes blancs blanches qui décrivent la terre fissurée du désert sur laquelle elles poussent.

CINDY MORTON PWERLE

Cindy Pwerle Morton Langue: Alyawarre Cindy, née vers 1976, est originaire d'Utopia mais vit maintenant à Alice Springs. Cindy est issue d'une famille d'artistes talentueux. Sa mère est l'artiste bien connue Gracie Pwerle Morton et ses grandes-tantes sont Gloria et Kathleen Petyarre. Représentées selon une perspective aérienne, beaucoup de ses œuvres présentent des variations de couleurs subtiles. L'histoire décrit les graines de prunier soufflées à travers les terres au moment du Temps du Rêve mais aussi chaque année. La prune de brousse est une plante qui pousse très abondamment après la pluie, mais se désintègre très rapidement après les longs mois d'été. Généralement trouvé en train de pousser le long des lits d'une crique, c'est un petit fruit avec des graines noires qui peuvent être mangés crus ou cuits. La prune de brousse reste une source de nourriture importante, car sa teneur en vitamine C est très élevée. Le Rêve est célébré lors de cérémonies féminines qui enseignent aux jeunes initiées les changements saisonniers, tant dans la nature que dans la vie des femmes. Cindy a trouvé son propre style en utilisant une myriade de points fins et superposés représentant le Rêve de Prune Sauvage et les prunes à divers stades de maturité. Souvent le fond pointilliste est rehaussé par des lignes blancs blanches qui décrivent la terre fissurée du désert sur laquelle elles poussent.

Clarise Nampijinpa Poulson

Clarisse Poulson Nampijinpa Clarise Nampijinpa Poulson est née en 1957 à Yuendumu, une communauté aborigène isolée à environ 300 km d'Alice Springs, dans le centre de l’Australie. Elle est une figure atypique de cette communauté. Le manque d’informations sur sa vie et son œuvre tient sans doute au fait qu’elle est assez peu peint et qu’elle est souvent fait des pauses longues dans sa carrière. C’est aussi ce qui explique en partie son manque de notoriété. C’est d’autant plus dommage qu’elle est une formidable artiste. Elle commence à peindre en 1988 et elle est alors l’une des benjamines à se lancer. Dmais elle est bien entourée, sa famille comptera des membres influents du centre d’art de la communauté. Elle peint parfois avec son mari, Michael Poulson Japangardi (décédé). Son beau-frère est également connu, Neville Cobra Japangardi Poulson. Elle se distingue très tôt par un style très précis, très descriptif. Elle aime mettre des détails qui vont venir donner des informations supplémentaires sur les histoires mises en scène mais elle le fait aussi par goût. C’est que le style Warlpiri, son groupe linguistique, est souvent baroque si on le compare à ceux des voisins, notamment celui des Pintupi du Désert Occidental. Et on aime la couleur chez les Warlpiri, et le centre d’art en fera même sa marque de fabrique. Surtout, et c’est exceptionnellement rare, Clarisse va utiliser plusieurs tailles de points dans une même peinture. Et parfois les points se touchent, formant un aplat riche en matière. Une technique qu’on retrouvera plus tard chez les femmes Pintupi, surtout dans les premières années ou qu’on retrouve de façon plus systématique chez les peintres de Balgo. Avec une grande minutie, ce sens du détail, de l’espace, se risquant à s’essayer à différentes palettes de teintes, parfois des teintes fortes et contrastées, formant parfois des jeux optiques, jouant sur les textures, Clarisse se distingue. Bien entendu, elle n’est pas la seule, ni celle que l’histoire retiendra : Maggie Watson Napangardi, Judy Watson Napangardi et Dorothy Napangardi par exemple marquent de leurs empreintes le mouvement artistique dans sa globalité, mais Clarisse aurait toute sa place dans l’histoire de la peinture dans le Désert du Tanami. Son travail est parfaitement identifiable, très riche, très personnel et même si les thèmes restent traditionnels (on va le voir, si on le tient pas compte des motifs chrétiens), sa lecture est toujours originale dans le traitement. La communauté de Yuedumu où elle vit était à l'origine une mission baptiste. Clarisse a peint le chemin de croix de l'église locale dans l'iconographie traditionnelle. Et elle continue aujourd’hui à peindre, dans le plus pure style aborigène, avec les points et les symboles anciens, les histoires du Nouveau Testament. D’autres grandes personnalités de Yuendumu, de grands initiés, comme Paddy Sims Japaljarri était également chrétien. Bien entendu, la plupart des ses eouvres font références à la tradition, aux histoires du Temps du Rêve. Son pays, le site principal dont elle est la gardienne, dont elle a la charge, est Wantungurru. Elle peint les Rêve / Jukurrpa qu’elle tient de son père, qui comprennent Yankirri (Emu Dreaming / Rêve d’Emeu), Ngapa (Water Dreaming/ Rêve d’Eau) et Pamapardu (Flying Ant Dreaming / Rêve de la Fourmi Volante). Ces histoires lui ont été transmises par son père et le père de son père et cela remonte ainsi à la nuit des temps. Ses œuvres seront reproduites dans différents ouvrages sur l’art aborigène et elle a participé à de nombreuses expositions importantes sur l'art aborigène, notamment Mythscapes: Aboriginal Art of the Desert, à la National Gallery of Victoria, Melbourne (1989), Balance 1990, Views Visions and Influences, à la Queensland Art Gallery de Brisbane (1990), L’été Australien à Montpellier , au Musée Favre (1990) et l’exposition consacrée aux femmes aborigènes à l’Art Gallery of New South Wales, (Sydney, 1991) ou Australian Perspecta 1993, dans le même musée. On notera aussi l’exposition au South Australian Museum's Yuendumu - Paintings out of the Desert. En 1992, elle présente sa première exposition personnelle à la Hogarth Gallery de Sydney. En 1993, Clarise est récompensée par le Creative Arts Fellowship. A plus de soixante ans, un âge assez avancé pour une Aborigène. Clarisse n’hésite pas à bousculer de nouveau les codes, à sortir de sa zone de confort et sa production va se concentrer sur une nouvelle série. Elle se met à peindre des scènes de la vie à Yuendumu ou autour, mixant les personnages et les maisons vus en perspective mais comme si le point de vue était le centre de la toile. Et elle ajoute parfois des motifs symboliques, associés à des points remarquables entourant cette zone, souvent le motif représentant le Rêve d’Émeu. Le tout donnant un sentiment de vie étonnant. Ses œuvres figures dans d’importantes collections privées et publiques dont : Collections : Musée du Quai Branly, Queensland Art Gallery, Kelton Foundation, USA National Gallery of Victoria, Artbank, Donald Kahn (Lowe Museum, USA) Museum and Art Galleries of the Northern Territory, …

CLARISSE TUNKIN

CLARISSE TUNKIN Clarise Tunkin est une artiste Pitjantjatjara, née en 1993 et appartenant à une famille d'artistes hautement reconnue. Son arrière-grand-père était Jimmy Baker (vers 1915-2010), artiste fondateur de la fondation de Kanpi, où sa famille était le propriétaire traditionnel de cette zone. La grand-mère de Clarise, Kay Baker, et sa mère, Teresa Baker, et sa tante Kani Patricia Tunkin perpétuent la tradition artistique de la famille avec brio. Clarise a commencé sa propre carrière de peintre en 2012. En 2015, une peinture de Clarise, « Minma Marlimu », a été sélectionnée parmi les finalistes du Telstra Aboriginal Art Award et du Torres Strait Islander Art Award, qui se tient chaque année au Museum and Art Galleries of the Northern Territory à Darwin. Cette sélection a renforcé sa réputation et sa notoriété en tant qu’artiste. Clarise se souvient à l’âge de quinze ans d'avoir visité avec sa mère la grotte où l'Ancêtre Malilu s'était réfugiée. Ce sera une source d'inspiration pour ses compositions. Sa mère a enseigné à Clarisse les histoires sacrées qui y sont associées.

CLEM ABBOTT

Clem Abbott (1939 - 1989) groupe Arrente – Hermannsburg taches Clem est lié par mariage à Wenten (Wenton) Rubuntja, un artiste connu. Il était le fils de Arthur et Katie Abbott. Son nol de peau est Mptyane. A la fin de sa vie il partageait son temps entre la communauté d’Hermannsburg, connu pour ses aquarelles et Alice Springs, où il vivait dans le lit de la rivière (la Todd River, quasi toujours a sec). Il a surtout était très actif dans les années 1960 et 1970. mais n’a jamais était un peintre très productif. Il début la peinture en 1958. Coll ; Flinders University Art Museum coll,