Michael Tommy

Michael Tommy Ethnie Anmatyerre - Mt Allen- Désert Central La toile décrit une fameuse histoire d'un Ancêtre qui décide d'utiliser un chant magique pour attirer une femme dont l'amour lui est interdit. Michael Tommy Tjapanardi (Jabanardi) Michael est né en 1960 sur les terres de la ferme de Coninston, tout proche des terres qu'il a héritées de son père autour de Mount Allen (Yuelamu).

MICHAEL WAYNE JAPALJARRI

Michael Japaljarri Wayne est né en 1985 à l'hôpital d'Alice Springs, l'établissement le plus proche de Yuendumu, une communauté aborigène isolée située à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs, dans le Territoire du Nord australien. Il est le fils de Johnny Jungarrayi et de Lee Nangala Gallagher-Wayne, et le petit-fils de Mary Napangardi Gallagher, tous artistes. Il a grandi en observant ses parents et grands-parents peindre leurs Jukurrpa et en écoutant leurs récits. Marié à Ritasha Nampijinpa Martin, il est père d'un fils, Johnny. Il a toujours vécu au sein de la communauté aborigène de Yuendumu. Il a fréquenté le lycée local jusqu'en 2001, où il a terminé sa 8e année. Après ses études, il a travaillé pour le Community Development Employment Project (CDPE) et a également participé au programme Mt Theo, un programme fructueux mis en place par la communauté de Yuendumu pour lutter contre l'inhalation chronique d'essence. Michael peint depuis 2003. Il peint les récits Jukurrpa de son père. Ces histoires lui ont été transmises par son père et son grand-père depuis des millénaires. Lorsqu'il ne peint pas ou ne travaille pas, il aime jouer au football avec l'équipe locale de Yuendumu et chasser le varan et le kangourou.

Michelle Butler Nakamarra

Michelle Butler Nakamarra Groupe Linguistique : ANANGU (Ngaatjatjarra / Pitjanjatjara / Yankunytjatjara / Pintupi) Michelle est née en avril 1992. est la fille de Brenda Larry Nungurrayi et la petite-fille de Carol Nampitjinpa et de Tommy Lowry (Larry) Tjapaltjarri. Elle ne sait pas qui est son père. Son autre grand-père, “Dr” George Tjapaltjarri, était un artiste célèbre et un guérisseur très respecté. Tommy était également l'un des premiers artistes aborigènes dans le Désert Central et le Désert Occidental en 1972. Michelle a eu des débuts difficiles dans la vie et elle a raconté qu'elle avait été abandonnée par sa mère alors qu'elle était bébé. Elle a été adoptée par Michael Butler et Amy Yupangarri. C’est ainsi qu’elle est devenue membre de la famille Butler. Michelle a des liens familiaux étroits avec les terres situées au plus au sud du Désert Central, des zones très isolées. Elle a grandi à Mimili et à Tjukurla. Elle a également passé du temps à Patjar avec Manupa Butler, qu'elle appelle sa grand-mère. Michelle est également étroitement liée à la famille Ward, qui comprend George Ward Tjungurrayi, Nangawarra et Gracie Ward et Janie Ward Napaltjarri, des artistes connus et très respectés. Michelle a également passé du temps à Kintore et à Kiwirrkurra, plus au nord, dans le pays des Pintupis. Michelle tient ses Rêves de son grand-père et par ses grands-mères. Elle peint souvent des oeuvres en lien avec la thèmatique du Rêve des 7 Soeurs (ou Rêve de la Voie Lactée) ou encore “Minyma Inmaku” (Cérémonies des femmes) et des histoires associées la région de sa grand-mère autour de Tjukurla, Mimili et Patjar. Elle utilise régulièrement une palette qui tire vers les bleus et les ocres.

Mick Kubarkku

souvent mal orthographié de diverses manières comme "Gubargu", "Gobargu", KUBARKKU etc. Groupe Kunwinjku – Terre d’Arnhem Occidentale Mick est né en 1924 à Kukabarnka, en Terre d’Arnhem. Mick est né dans un monde qui avait peu de contacts avec les occidenatux, à une époque où les seuls blancs qui se rendaient en Terre d’Arnhem, en grande partie inaccessible, étaient des commerçants, des anthropologues et plus tard des missionnaires. Mick Gubargu a appris à peindre en regardant son père, Ngindjalakku, peindre sur la roche des plateaux de Terre d'Arnhem. Il a lui même par la suite créé plusieurs peintures dans un contexte cérémoniel pour des abris sous roche. Comme d’autres anciens du groupe Kunwinjku, il a commencé à peindre à Oenpelli peu après la Seconde Guerre mondiale avant de déménager à Maningrida en 1957. À Mandigrida, lui et David Milaybuma sont devenus les premiers à peindre de façon régulière pour un marché naissant. Ses représentations d’esprits malveillants et de figures ancestrales résonnent avec puissance. Elles reflètent un lien direct avec l’ancienne tradition de la peinture d’Oenpelli, une région célèbre pour ses magnifiques peintures rupestres. Son style est semi-traditionnel et beaucoup de ses peintures sont similaires à l’art rupestre. Ce n’est pas une tentative pour imiter les anciens, de séduire un public, Mick est tout simplement un maillon d’une chaîne qui remonte à la nuit des temps. Il s’agit de préserver une culture. Ceci dit, en se déplaçant de la Terre d’Arnhem Occidentale (Oenpelli) vers la Terre d’Arnhem Centrale, son style se modifie, s’adapte à sa nouvelle région. Les hachures croisées (rarrk) se font plus nombreuses dans ses œuvres. Beaucoup de ses œuvres représentes des animaux totémiques ou des Etres spirituels avec une tête blanche recouverte de points noirs. De même ces Êtres ont le plus souvent des articulations très anguleuses. Mick a également fait quelques sculptures d'esprits mimih, peint des poteaux funéraires et s’est également essayé à la gravure. En tant qu’initié important, homme aux larges connaissances, il est capable de peindre de nombreux thèmes. Sa première exposition intitulée Rainbow, Sugar Bag, and Moon a eu lieu au Museum and Art Gallery of the Northern Territory. Ils figures dans de nombreuses collections publiques dont collections : Australian national Maritime Museum, Art Gallery of South Australia, National Gallery of Australia, Art Gallery of New South Wales, National Gallery of Victoria, artbank, Art Gallery of Western Australia, MAGNT, Australian Museum, Sydney, NSW Department of Archaeology and Anthropology, Australian National University, Canberra, ACT Djomi Museum, Maningrida, NT Museum of Contemporary Art, Arnotts Collection, Sydney, NSW

Mick Namerari Tjapaltjarri

Mick Namarari Tjapaltjarri (dit aussi Old Mick Namari, Namerari, Numerari, Numieri) Ethnie Pintupi – Kintore – Désert Occidental Mick comme beaucoup de Pintupi de cette génération (Mick serait né autour de 1920 – décédé en 1998) sort du désert occidental pour rejoindre Haasts Bluff où sont distribuées des rations alimentaires. Il va travailler comme gardien de troupeau avant de gagner Papunya où il va jouer un rôle moteur lors de la création du mouvement artistique. On lui doit quelques unes des œuvres phares de ce mouvement artistique. Dans les années 1990, ses œuvres sont d’un grand dépouillement, quelques lignes et dessins géométriques aux couleurs traditionnelles. Il influence alors grandement les artistes pintupi. Il est l’un des artistes majeurs. Collections : NGA, NGV, QAG, AGNSW, MAGNT, FU, Australian Museum, Araluen Art Centre AGSA, Fondation Kelton, Artbank Coll, Parliament House, Canberra, Pacific Asia Museum (Los Angeles),

MICK WIKILYIRI

Mick Wikilyiri Mick est né vers 1940. Il est, au moment où nous écrivons ces lignes, l’un des principaux artistes (mais en fin de carrière) et un initié respecté des terres APY, qui comprennent les communautés aborigènes du nord de l’Australie Méridionale (où les 3 langues sont l’Anangu, le Pitjantjatjarra et le Yankunyjatjarra – A- P - Y). Il a travaillé dans les fermes d’élevage une grande partie de sa vie avant de se lancer dans la peinture en 2003, au moment où les premiers hommes se mettent à peindre à Amata. Sa première source d’inspiration, et pour un moment, sera son Rêve de la Fourmi à Miel. Mais Mick est capable de l’exprimer de façon différente. Il expérimente les points de vue et le jeu des couleurs. Et surtout tente de nous montrer l’étendu de ses connaissances et laisser une trace aux générations futures. Il immortalise aussi les points d’eau qui environne le site d’Apara, où il est né. Plus récemment il se concentre d’avantage sur les lances, à la fois monnaie d’échange mais surtout armes. Sa femme mais aussi ses filles peignent aussi et connaissent un vrai succès. En 2014 il a le droit à sa première exposition personnelle. Mais il participe surtout à de nombreuses expositions collectives. On a pu voir en France en 2020 ses œuvres dans l’expo (et le livre accompagnant cette expo) Kulata Tjuta au Musée des Beaux Arts de Rennes. Ses œuvres figures dans d’importantes collections dont : National Gallery of Australia, Canberra, National Gallery of Victoria, Melbourne, Parliament House Collection, Canberra; Queensland Art Gallery|, Gallery of Modern Art, Brisbane, Fondation Opale, Lens, Suisse.

MICKEY SINGLETON JAMPIJINPA

Mickey Jampijinpa Singleton est né en 1950 sur les terres de la ferme d'élevage de Mont Doreen où il a vécu et a travaillé comme un gardien de bétail pendant de nombreuses années. Par la suite il va rejoindre Yuendumu, une communauté Aborigène situé à 290 km d’Alice Springs. Il a vécu la plupart de sa vie entre Yuendumu et Nyirripi. Mickey vit maintenant avec sa deuxième femme, Jeannie Napangardi Lewis, elle même peintre. Il a vécu la majeure partie de sa vie entre Yuendumu et Nyirripi, une autre communauté située à 160 km plus à l’ouest avec sa seconde épouse, Jeannie Lewis Napangardi. Comme il n’avait pas accès à du matériel de peinture pendant qu’il vivait à Nyirripi – il n’y a pas eu de centre d’art là-bas pendant très longtemps – il se rendait à Yuendumu et alors peignait tous les jours au centre d’art, avant de rentrer chez lui à Nyirripi. Mickey utilise une palette illimitée pour développer un style moderne et individualiste afin de représenter son Jukurrpa traditionnel (rêves). Il s'inspire essentiellement de ses Rêves d'Eau associés à deux sites sacrés dont il est le gardien. Les droits sur ce thème appartiennent aux femmes Nangala et Nampitjinpa et les hommes Jangala et Jampijinpa.

Micky Dorrng

Micky Dorrng Communauté de Ramingining / Elcho Island - Terre d’Arnhem Centrale - Territoire du Nord Micky (né vers 1940 / 2006) est originaire d’une île au large de la Terre d’Arnhem (Howard Island). Il a été pêcheur sur l’île d’Echo avant de contracter la lèpre. Il est alors envoyé à Darwin pour y être soigné. Il va se mettre à peindre pour le marché de l’art seulement dans le milieu des années 1980. Mais cette attente est fructueuse. Il met au point un style radicalement différent des autres artistes. Pour mettre en valeur les motifs dont il est le détenteur – associés aux Ancêtres Djang’kawu (ils donnent naissance à des mythes très important de la Terre d’Arnhem, ces Ancêtres sont notamment les créateurs de points d’eau) – il va utiliser de très larges bandes de couleurs (jaune, brun/rouge, blanc) qu’il dépose de façon très symétrique. Alors que ces mythes peuvent donner des peintures très figuratives, l’artiste s’oriente vers une représentation symbolique et très abstraite dans le rendu. Il a expérimenté aussi bien la peinture sur écorce que sur papier, sur toile, ou sur des troncs d’eucalyptus pour réaliser des poteaux funéraires. En tant que l’un des peintres de Terre d’Arnhem les plus connus, il a participé à de très nombreuses expositions prestigieuses dont certaines ont voyagé en Europe (Allemagne et Espagne essentiellement) ou au Brésil et aux Etats-Unis,.… On peut citer notamment l’exposition au Museum of Contemporary Art de Sydney où il peint deux grands murs en puisant son inspiration dans les peintures corporelles célébrant l’Ancêtre Martin Pêcheur (et faisant partie intégrante du mythe des Ancêtres Djang’kawu précédemment cité). Collections : Museum of Contemporary Art (Sydney), National Gallery of Victoria,

MIDAJU MIDJAWU

Midaju-Midjawu : (1897-1985) groupe Gunwinggu – Terre d’Arnhem Orientale L'artiste ethnologue Karel Kupka, dans sa mission du début des années 60, rapporta plusieurs dizaines de peintures sur écorce de Midjau-Midjawu et notamment des peintures associées à la sorcellerie., pour le compte des musées européens (Paris et genève). Le Musée du Quai Branly possède ainsi un très ensemble de ses peintures anciennes. Jimmy Mijau Mijau (Midjaw Midjaw) a connu deux phases bien distinctes de peinture sur écorce. Ses premiers travaux étaient principalement destinés aux anthropologues et sont extrêmement traditionnels.

Minnie Pwerle

MINNIE PWERLE Dans les vastes étendues arides de la communauté d'Utopia, au cœur de l'Australie Centrale, Minnie Pwerle, une femme locutrice Alyawarre et Anmatyerre, voit le jour vers 1910 (ou 1922 selon les sources). Orpheline de dates précises, sa biographie se dessine en ombres et en éclats : une enfance partagée avec ses sœurs Molly, Emily et Galya, une union illicite avec le gardien de troupeau Jack Weir donnant naissance à Barbara, arrachée à sa famille (Barbara est une enfant des « Générations Volées »), et une famille recomposée auprès de "Motorcar" Jim Ngala, avec qui elle eut six enfants. Jusqu'à ses derniers jours en 2006, Minnie demeura ancrée dans cette contrée, à trois cents kilomètres au nord-est d'Alice Springs, gardienne silencieuse des traditions, ne parlalnt pas anglais. Ce n'est qu'aux alentours de l'an 2000, à l'âge vénérable de quatre-vingts ans ou plus, que Minnie Pwerle posa le pinceau sur la toile pour la première fois, comme si les esprits des Anciens, las d'attendre, l'avaient enfin conviée à la danse, transformant en un éclat fulgurant les motifs intérieurs qu'elle avait portés en elle depuis l'enfance. Encouragée par sa fille Barbara Weir, une artiste déjà célèbre, elle transforma en un souffle les motifs éphémères des peintures corporelles en compositions durables. Les artistes d’Utopia commencent à produirent des œuvres en 1977 et peignent sur toile depuis la fin des années 1980. Son style, éminemment abstrait et gestuel, se déploie en une symphonie de couleurs vives et audacieuses – rouges ocres, jaunes solaires, bleus célestes, verts luxuriants, elle essaye toute la gamme – appliquées avec une liberté souveraine, en coups de brosse spontanés et confiants, telle une calligraphie. Les lignes parallèles ondoyantes évoquent l'awelye, ces peintures corporelles rituelles des cérémonies féminines, et cercles pulsants symbolisant les fruits du bush, tels le melon sauvage d'Atnwengerrp ou la tomate sauvage et leurs graines, comme autant de cœurs battants de la terre nourricière. Son abstractionnisme, proche de celui d'Emily Kngwarreye ou du peintre impressionniste australien Tony Tuckson, transcende les formes immédiatement lisibles pour capturer l'essence fluide du mouvement. Malgré son âge, le trait est sûr, très gestuel et le sens des couleurs évident. Il en résulte des œuvres vibrantes, très personnelles, d’une grande spontanéité. L'inspiration de Minnie puise aux sources les plus profondes de son héritage culturel : les rituels ancestraux des femmes, où elle officiait en tant que peintre corporelle, mélangeant les terres multicolores des carrières d'ocre avec des graisses animales pour tracer sur les peaux nues les symboles des Rêves – ces narrations cosmogoniques riches d'histoires et de significations, ceux qui relient les corps au monde du Rêve. C'est là, au creux des pratiques féminines secrètes, transmises de génération en génération que naissent ses motifs. Son pays, Atnwengerrp, avec ses collines ondulantes et ses eucalyptus noueux, infuse chaque toile d'une mémoire tellurique, comme si la terre elle-même dictait les coups de pinceau. Ainsi, ses toiles ne sont pas de froides représentations, mais des échos vivants d'une connexion spirituelle à la terre, un dialogue entre l'humain et le cosmos. Ce qui distingue Minnie Pwerle dans le panorama de l'art contemporain aborigène réside dans cette alchimie rare entre tradition millénaire et innovation fulgurante. Tandis que d'autres artistes du désert central s'attachent à des iconographies plus narratives, elle élève l'abstraction à une poésie visuelle, où le chaos apparent des intersections et des zigzags révèle une harmonie cosmique, gardienne des obligations claniques. Son idée de génie est de multiplier les formes synthétisées des poitrines des femmes chargées des peintures corporelles, jusqu'à rendre presque invisible ce motif, et donnant un rendu très moderne à des motifs très anciens. Sa tardive irruption sur la scène artistique – une explosion de génie après des décennies de silence pictural – la hisse au rang des figures emblématiques, aux côtés de Dorothy Napangardi ou Kathleen Petyarre, dominant l'horizon des peintres femmes du début du XXIe siècle. Ses œuvres, acquises par les plus grands musées comme la Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud ou le Metropolitan Museum de New York, ne sont pas de simples tableaux, mais des portails vers l'âme du monde aborigène, inspirant une génération nouvelle. En 2003, saluée une nouvelle fois par la presse et les critiques, elle est élue parmi les 50 « most collectable » artistes australiens. Elle décède brutalement chez elle, dans le bush alors qu’elle chasse le 18 mars 2006, laissant derrière elle un legs vibrant, témoignage d'une créativité et d'une vitalité incroyable. Collections : Art Gallery of New South Wales, Art Gallery of South Austrlia, Kreglinger Coll, National Gallery of Victoria, Queensland Art Gallery, Thomas Vroom Coll, Hank Ebes Coll, AMP coll, Kelton Foundation (USA), la Trobe University coll, Metropoliotan Museum of New York (MET),…

MIRANDA DANIELS

Miranda Daniels Groupe Anmatyerre - Utopia Miranda Daniels est une artiste aborigène d'Utopia, en Australie centrale. Ses peintures sur les plantes médicinales du bush reflètent l'importance des feuilles médicinales du bush dans la culture aborigène traditionnelle. Ces feuilles, récoltées par les femmes, sont très prisées pour leurs vertus réparatrices, dans le cadre des pratiques de santé traditionnelles.

Miranda Daniels

Miranda Daniels est une artiste de la région d'Utopia. Elle peint des plantes médicinales du bush, comme de nombreuses artiste de cette zone du centre de l’Australie. Le mouvement fluide et le rythme ondulant du sujet reflètent l'importance des feuilles médicinales du bush dans la culture aborigène traditionnelle. Les feuilles médicinales du bush sont récoltées par les femmes et sont très prisées pour leurs pouvoirs réparateurs. Mais cette série se réfère aussi à la fertilité de la terre.

Miriam Napanangka

Miriam Napanangka Ethnie Pintupi – Communauté de Kiwirrkura Miriam décrit ici les histoires du Temps du Rêve associées au site de Winpulpula. Les formes en U symbolisent les femmes qui ramassent des baies. Miriam est née en 1946. Elle est la femme de Patrick Tjungurrayi, un artiste bien connu de l’Ouest du Désert. Elle peint depuis 1996. Collections : Art Gallery of New South Wales Foundation kelton, USA

Mitchell japanangka martin

Mitchell japanangka martin Mitchell a grandi à Nyirripi et a ensuite vécu à Kintore de 2005 à 2017, où il a souvent vu des gens peindre. Mitchell a achevé sa première peinture avec le centre d'art à Nyirripi, en regardant l'œuvre de son arrière-grand-père, Paddy Japanangka Lewis, qui a très souvent peint les motifs associés au site de Mina Mina. Mitchell joue au foot australien au poste arrière de l'équipe de Nyirripi. Il aime aussi réparer les vieilles voitures, quelles qu'elles soient.

Mitjili Nappurula

Mitjili Napurrula Artiste du groupe linguistique Pintupi, elle appartient à l’un de ces rares génies qui, par la grâce d’un pinceau et la force de leur mémoire culturelle, ont su faire chanter la toile comme un chant cérémoniel millénaire. Son œuvre se distingue par sa singularité formelle autant que par la profondeur spirituelle qui l’habite, tissant entre le visible et l’invisible un pont sacré, tendu entre les ancêtres et le présent. Née dans une époque de transition (probablement en 1945), alors que les peuples du désert étaient déplacés ou regroupés dans des communautés établies par les autorités coloniales, Mitjili Napurrula grandit dans une tension entre l'ancien et le nouveau. Sa famille, profondément ancrée dans les traditions Pintupi, lui transmet le savoir ancestral : les Tjukurrpa, ou "Dreamings", les Rêves, récits sacrés et cosmologiques qui fondent l’identité aborigène. Elle est la sœur de Turkey Tolson Tjupurrula, la seconde épouse de Long Tom Tjapangka et la fille de Tjunkiya Napaltjarri, tous des artistes de grandes renommés dont les œuvres figurent dans les plus importantes institutions artistiques d’Australie. Mais si elle partage avec eux une filiation culturelle et spirituelle, c’est dans une voie propre qu’elle inscrit son geste artistique. Il était donc naturel que Mitjili se mette à peindre. Le thème qui a permis à frère Turkey Tolson (1938 – 2002) de se faire un nom (en dehors du fait d’avoir fait partie du groupe fondateur du mouvement pictural aborigène dans le Désert Central en 1971) est son Rêve de Lance composé de bandes de couleurs. Mitjili peint essentiellement l’équivalent féminin de ce thème, le Rêve d’Arbre associé au Pays de son père Ulwalki. Elle peint aussi d’autres thèmes comme Wangunu, Arkatjirri, des graines et des fruits, mais c'est ce premier que les amateurs retiennent. Ce qui frappe d’abord dans ces peintures de Mitjili Napurrula, c’est la répétition obsédante, quasi méditative, du motif de l’arbre watiya tjuta, une forme stylisée de l’acacia utilisée dans la fabrication des armes traditionnelles. Mais ce motif n’est pas qu’un hommage à la flore du désert. Il est un écho à l’enseignement de sa mère, qui dessinait ces formes dans le sable tout en racontant les histoires du Tjukurrpa. En reproduisant ces motifs sur la toile, Mitjili réactualise ce rituel de transmission, ancrant sa pratique dans un geste féminin, intime et sacré. Chaque arbre est une empreinte, chaque branche une veine de mémoire. L’espace entre les formes, les vides rythmés, devient aussi signifiant que les lignes elles-mêmes. Elle ne cherche pas à représenter la nature, mais à invoquer sa puissance symbolique. Dans son œuvre, la terre n’est pas un paysage : elle est un corps vivant, un être respirant, imprégné de lois anciennes, traversé d’histoires sacrées. La peinture de Mitjili se distingue aussi par une audace formelle rare parmi les artistes Pintupi. Là où beaucoup de ses pairs privilégient les cercles concentriques, les traces de pas, ou les schémas narratifs du Dreaming, elle opte pour une géométrie végétale qui rappelle par moments les textiles modernes ou les œuvres de l’abstraction occidentale – sans jamais en dépendre. Sa palette est chaude, éclatante : ocres profonds, blancs éclatants, rouges sang, oranges lumineux. Pourtant, cette couleur n’est jamais purement décorative. Elle vibre d’un feu intérieur, d’un souffle ancien, d’un désert qui parle à travers elle. Ce qui distingue les œuvres de Mitjili c’est son sens de l’espace et son travail du fond de la toile. Contrairement à de nombreux artistes du Désert qui utilisent un fond pointilliste classique fait de petits points qui forment des zones colorées, Mitjili peint avec des points plus gros qui se touchent et qui viennent former un seul aplat sur lequel vient se découper le motif principal (que Mitjili répète plusieurs fois) lui donnant un aspect étonnement moderne. Les toiles de Mitjili évoquent des paysages mentaux : des cartes sacrées, des visions récurrentes, des méditations sur la forme et le mythe. Elles sont à la fois ornementales et spirituelles, maîtrisées et libres, ancrées dans un territoire mais ouvertes sur l’universel. Mais aussi l'intime. Ainsi, elle ajoute parfois, dans le haut de ses compositions, après la mort de son mari, Long Tom, les montagnes qui surplombent la communauté de Haasts Bluff. Son mari en était le gardien spirituel et ainsi, elle lui rend un hommage qui va rester. Dans le groupe linguistique Pintupi-Luritja, la tradition artistique est riche, portée par des figures majeures. Toutefois, Mitjili Napurrula s’en distingue par sa capacité à conjuguer le féminin et le symbolique, le décoratif et le rituel, dans une œuvre cohérente et immédiatement reconnaissable. Elle développe une imagerie profondément personnelle, issue de sa propre lignée matrilinéaire. Sa démarche, bien qu’ancrée dans les règles strictes de représentation aborigène, s’aventure vers une poétique de la forme qui dépasse les cadres habituels. Elle traduit la parole des anciens en langage pictural, et fait de la toile un lieu de dialogue entre les temps, entre les mondes. Mitjili Napurrula est décédée en 2019, laissant derrière elle une œuvre puissante, dense, lumineuse. Elle laisse un héritage qui dépasse le cadre du marché de l’art ou des collections muséales : elle a ouvert une voie où la tradition peut se réinventer sans se perdre, où la rigueur du sacré peut se conjuguer avec la liberté formelle. Dans ses tableaux, les arbres ne sont pas seulement des arbres. Ce sont des signes, des mots, des chemins vers l’origine. Et en cela, Mitjili Napurrula demeure, non seulement une grande artiste aborigène, mais une passeuse d’éternité, une voix dont le silence parle encore. Elle a remporté de nombreux prix artistiques importants : en 1993 le Australian Heritage Art Award, le Northern Territory Art Award en 1994 et le Alice Springs Art Prize en 1999. Elle est l’une des artistes qui a marqué la fin des années 1990 et le début des années 2000. Elle a participé à de nombreuses expositions (Hollande, Suède, Allemagne, Italie, Singapoor, USA, ...). Collections : National Gallery of Australia, Canberra, National Gallery of Victoria, Melbourne, Flinders University Art Museum, Adelaide, Art Gallery of New South Wales, Sydney, Artbank, Sydney, Araluen Arts Centre, Alice Springs, Edith Cowan University Art Collection, Perth, Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin, Hank Ebes Collection, Melbourne, Kaplan and Levi Collection, Seattle, Gillian & Watson McAllister Collection, Sydney, Fondation Burkhardt-Felder Arts et Culture, Motiers, Suisse, Campbeltown Regional Gallery, Gantner Myer Coll, Young Museum, San Fransisco, USA, Mornington Peninsula Art Gallery,...

MOLLY PWERLE

Molly Pwerle Molly est née vers 1920. Elle est l’une des célèbres soeurs Pwerle. Elle s’est mise à peindre en 2004 seulement !!

MONA RAMSAY

Mona Ramsay Groupe Kitja (Gija) – Turkey Creek - Kimberley Orientale – Australie Occidentale Mona est née vers 1938. Elle est le frère de Timmy Timms, un homme de loi important et la nièce de Paddy Bedford, l’une des grandes figures de l’art australien. Elle se met à peindre en 1996. Le thème du Barramundi est souvent interprété par les Gija car cet Ancêtre est à l’origine des diamants de la mine d’Argyle, situé sur les terres traditionnelles de ce groupe. Collections : Argyle Diamonds Artbank, Sydney Kerry Stokes Collection

Monica Jurrah Napaltjarri

Monica Jurrah Napaltjarri Monica Napaltjarri est un artiste Pintupi né vers 1960 dans le bush, au sud de Kiwirrkura, à 700 km à l'ouest d'Alice Springs. Le père de Monica était Kirindji Kuku Tjungurrayi (1920 - 1966) et sa mère était Wangala Nangala (1944-1963). La mère de Monica est morte alors que la famille vivait encore de façon nomade et traditionnelle, sans contact avec l’homme blanc. Suite au décès de son père, elle est élevée par son oncle, Yumpululu Tjungurrayi, qui fait partie du premier groupe d’artistes à se mettre à la peinture dans le désert. Elle est aussi la sœur de Joseph Jurra Tjapaltjarri, un peintre connu et est liée à d'autres artistes de la communauté de Kiwirrkura, dont Takariya, Yakari et Payu West Napaltjarri. Monica, si elle se met à peindre en 1996 comme les autres femmes de son groupe, elle ne le fait qu’occasionnellement au départ et il faudra attendre quelques années avant qu’elle se lance vraiment dans cette voie. Le sujet de ses peintures est le plus souvent des sites dont elle a hérité les droits de sa grand-mère, comme Patinya et Karilwara. Sa peinture et les teintes qu’elle utilise restent très classiques.

Monica Jurrah Napaltjarri

Monica Napaltjarri est un artiste Pintupi né vers 1960 dans le bush, au sud de Kiwirrkura, à 700 km à l'ouest d'Alice Springs. Le père de Monica était Kirindji Kuku Tjungurrayi (1920 - 1966) et sa mère était Wangala Nangala (1944-1963). La mère de Monica est morte alors que la famille vivait encore de façon nomade et traditionnelle, sans contact avec l’homme blanc. Suite au décès de son père, elle est élevée par son oncle, Yumpululu Tjungurrayi, qui fait partie du premier groupe d’artistes à se mettre à la peinture dans le désert. Elle est aussi la sœur de Joseph Jurra Tjapaltjarri, un peintre connu et est liée à d'autres artistes de la communauté de Kiwirrkura, dont Takariya, Yakari et Payu West Napaltjarri. Monica, si elle se met à peindre en 1996 comme les autres femmes de son groupe, elle ne le fait qu’occasionnellement au départ et il faudra attendre quelques années avant qu’elle se lance vraiment dans cette voie. Le sujet de ses peintures est le plus souvent des sites dont elle a hérité les droits de sa grand-mère, comme Patinya et Karilwara. Sa peinture et les teintes qu’elle utilise restent très classiques.

MONICA NAPALTJARRI

Monica Napaltjarri est un artiste Pintupi né vers 1960 dans le bush, au sud de Kiwirrkura, à 700 km à l'ouest d'Alice Springs. Le père de Monica était Kirindji Kuku Tjungurrayi (1920 - 1966) et sa mère était Wangala Nangala (1944-1963). La mère de Monica est morte alors que la famille vivait encore de façon nomade et traditionnelle, sans contact avec l’homme blanc. Suite au décès de son père, elle est élevée par son oncle, Yumpululu Tjungurrayi, qui fait partie du premier groupe d’artistes à se mettre à la peinture dans le désert. Elle est aussi la sœur de Joseph Jurra Tjapaltjarri, un peintre connu et est liée à d'autres artistes de la communauté de Kiwirrkura, dont Takariya, Yakari et Payu West Napaltjarri. Monica, si elle se met à peindre en 1996 comme les autres femmes de son groupe, elle ne le fait qu’occasionnellement au départ et il faudra attendre quelques années avant qu’elle se lance vraiment dans cette voie. Le sujet de ses peintures est le plus souvent des sites dont elle a hérité les droits de sa grand-mère, comme Patinya et Karilwara. Sa peinture et les teintes qu’elle utilise restent très classiques.

MURDIE MORRIS NAMPIJINPA

Murdie Morris Nampijinpa (1930/1935 - ) groupe Warlpiri – Nyiiripi – Désert central Murdie commence à peindre sur le tard, à près de 80 ans. Mais quelle fraîcheur dans sa peinture. Depuis le décès de Judy watson Napangardi et la fin de carrière de Liddy walker Napanangka, Murdie est sans doute l’artiste la plus intéressante de cette zone géographique. Murdie décrit son Rêve des Deux Chiens associé à la région de Rabbit Flat. Au Temps du Rêve, Deux Ancêtres Chiens Jampijinpa et Napangardi voyagèrent le long du cours d’eau asséché de Yarikurlangu. Ils finirent par s’installer et eurent de nombreux enfants. Les motifs décrivent de façon symbolique les points d’eau et les cours d’eau de cette région et les éléments associés à cette thématique.