Tilo Nangala (Jurra) (1944 - 1990) Groupe Warlpiri - Yuendumu Tilo est originaire de Yuendumu. Ses œuvres ont été montrées dans des expositions prestigieuses comme "Aratjara" (il est alors un des 42 peintres de Yuendumu ayant participé à la création d’un grand format de 7x 3 m figurant dans cette exposition destinée au public européen), « Dreamings – the Art of Aboriginal Australia» (une expo itinérante destinée aux USA en 1988/89), "Dreamings" (1990 – South Australian Museum). La plupart de ses toiles se concentrent sur les thèmes du Rêve d’Eau et celui du Rêve d’Emeu.
TIMMY PAYUNKA TJAPANGATI (1940 / 2000– Pintupi) Tim est né à l’Est du lac Mc Kay. Ses parents l’ont élevé dans une optique purement traditionnelle. Devenu adulte, il s’est momentanément installé à Haasts Bluff avec sa femme et leur enfant pour, plus tard, dans les années 60, se rendre à Papunya afin de rejoindre un groupe important de Pintupi récemment implanté. C’est là qu’il commence à peindre au tout début du mouvement pictural. Il a longtemps vécu vit à Kintore avant de s’installer à Alice Springs pour des raisons de santé. Cependant il parvient à assumer les importantes responsabilités de la vie liturgique. Timmy est un personnage clé au sein des cérémonies qui se déroulent aux changements de saison sur le site argileux de Panayingi. Celles-ci sont souvent représentées dans ses Rêves Eau, Serpent, Femme qui danse et Dingo. Timmy est l’un des artistes les plus brillants qui ait assisté à la naissance du mouvement artistique. Ses œuvres sont exposées dans le monde entier et font partie d’importantes collections privées et publiques : National Gallery of Australia, Holmes à Court, Australian Museum, National gallery of Victoria, Museums and Art Galleries of the NT, South Australian Museum, … L’une de ses toiles (Cave Story – 1971 – 30 x 46 cm) a été vendue en vente publique prés de 370 000 F en 1999.
Timothy Dempsey Tjungurrayi dit aussi Young Timothy Dempsey Né à Haasts Bluff en 1942, il était le frère aîné de Barney Daniels (demi-frère), avec qui il partageait des droits importants sur des sites situés entre Papunya et Napperby. Il est le fils de Timmy Ukinya Tjapaltjarri (1901/1979) un Ngaliya de la région de Mount Doreen et d’une aborigène du groupe Kukatja, Mimpeta (née vers 1920). Le couple adoptera aussi la fille de Gladys Napanangka (née en 1957) après le décès du premier mari de Gladys. Timothy a aussi de très forts liens familliaux avec Mary Dixon Nungurrayi, une artiste douée qui fait une eblle carrière dans les années 1990. Sa femme, Epingka Nangala a également peint de façàn épisodique. Il a travaillé comme gardien de troupeau puis comme mécanicien. Il s’installe à Papunya au début des années 60. Il démarre sa carrière dans le milieu des années 1980 mais ne sera jamais très productif. Il est considéré comme faisant partie du groupe linguistique luritja. Ses œuvres sont souvent emplies de détails, de points fins et serrés et sont marquées par la symétrie et un certain académisme.
Tina Martin napangardi Tina Napangardi Martin Robertson est née en 1960 à Yuendumu, une communauté aborigène située à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs. Ses parents et ses grands-parents sont décédés et elle n'a qu'une soeur qui vit dans la communauté de Laramba, près de la station d’élevage de Napperby. Tina est allée à l'école locale de Yuendumu. Elle y a vécu pendant la plus grande partie de sa vie mais vit maintenant à Nyirripi après avoir épousé son deuxième mari, Douglas Wilson. Ils ont un fils né en 1997. Elle a également cinq enfants adultes de son premier mariage. Tina peint depuis 1996. Lorsque les artistes de Yuendumu ont commencé à explorer la création imprimée en 1997, Tina a commencé à fabriquer des sérigraphies et des batiks. Cependant, ce n'est qu'en 2007 que Tina a trouvé le temps de peindre plus régulièrement. Elle peint les histoires de son père, comme Yurrampi Jukurrpa (Honey Ant Dreaming) ou Janyinki Jukurrpa (Yanyinki Dreaming). Elle peint également Ngalyipi Jukurrpa (Snake Vine Dreaming) et plus récemment Pulundari Jukurrpa (Mushroom Dreaming) et bien entendu le Rêve d’Eau.
Tinpulya Mervyn Tinpulya est née dans le bush, près de Kelvin Well, un point d'eau situé non loin de Kunmapi (Kenmore Park), en Australie-Méridionale, en 1945. Ses parents avaient quitté Watarru pour la mission d'Ernabella où ils travaillaient comme bergers. Enfant, elle se souvient du voyage de retour à Watarru avec ses parents, où ils échangeaient des peaux de dingo contre de la farine, du thé et du sucre. Tinpulya a à cœur de transmettre le droit et la culture traditionnels à ses petits-enfants afin qu'ils grandissent forts et fiers. Elle est une figure respectée de sa communauté et possède des connaissances en Ngankari (guérison sacrée). Le savoir culturel se transmet oralement à travers le récit des Tjukurpa (histoires traditionnelles des voyages des ancêtres), qui soutiennent les Anangu (peuple aborigène) non seulement physiquement, mais aussi socialement et spirituellement. La peinture Tjukurpa représente un fragment d'une histoire plus vaste, une histoire vivante où un ancêtre a participé à la création du territoire. Les individus ont autorité et propriété de cette terre, des sites et des récits qui y sont associés. La préservation de ce territoire est primordiale pour les artistes de Watarru, qui sont fiers de collaborer avec le Département de l'Environnement et Heritage SA continue de prendre soin de la terre et de la gérer avec respect et responsabilité. Les artistes les plus âgés de Watarru ont été acclamés pour leurs magnifiques peintures collaboratives. Tinpulya et sa sœur Wipana sont les figures de proue de ces œuvres. Leurs premières œuvres collaboratives ont été commandées par le Département de l'Environnement et Heritage SA et sont désormais exposées en permanence au Parlement d'Australie-Méridionale. En 2007, elles ont remporté un prix important du concours Drawing Together, parrainé par la Commission de la fonction publique australienne, un prix prestigieux qui a attiré plus de 570 participants de toute l'Australie.
KUNMANARA STANLEY Tjariya Stanley est une femme Pitjantjatjara, née à Wingellina en 1939. Guérisseuse traditionnelle (Ngankari), elle est une gardienne précieuse du savoir ancestral. Impliquée dans le centre d'art depuis des décennies, Tjariya a acquis au fil du temps une maîtrise de plusieurs techniques, dont le batik et la peinture. Ses premiers dessins, collectionnés par Charles Mountford dans les années 1940, font partie de la collection du Musée national d'Australie. À ses débuts, Tjariya travaillait à l'atelier d'artisanat, confectionnant des tapis et tricotant des pulls, les premières activités entreprises sur place. Dans les années 1970, elle a appris le batik auprès de Nyukana (Daisy) Baker, suite au voyage de cette dernière en Indonésie. Tjariya est devenue l'une des artistes batik les plus accomplies d'Ernabella. Elle a également appris seule à tisser avec des herbes indigènes et du raphia (tjanpi) et à crocheter des mukata (bonnets) avec la laine de mouton qu'elle file encore à la main. Depuis quelques années, Tjariya se consacre à la peinture. Elle utilise ce médium pour transmettre le tjukurpa (loi) de son pays et de sa famille. La force de son trait a immédiatement attiré l'attention et ses toiles ont été acquises par ArtBank et d'importants collectionneurs privés. Ses œuvres figurent dans plusieurs collections, dont la Galerie nationale d'Australie et le Musée national d'Écosse. En 2016, Tjariya était finaliste (œuvre collective) du Prix national d'art aborigène et des insulaires du détroit de Torres. Tjariya est un pilier de la communauté et l'âme du centre d'art. Elle préserve la culture avec ferveur et est une conteuse hors pair, prenant plaisir à raconter des anecdotes de son enfance à la mission. Elle a également partagé des récits poignants, relatant son expérience personnelle des essais nucléaires de Maralinga et leurs conséquences sur la communauté d'Ernabella. Ce témoignage a été intégré à la pièce de théâtre Ngapartji Ngapartji, qui a tourné en Australie pendant plus d'un an. L'une des filles de Tjariya, Renita, est également une artiste reconnue d'Ernabella, et son fils Ngunytjima travaille dans l'atelier de céramique. Potier et artiste accompli, il a réalisé en 2013 les pièces en céramique pour la première exposition personnelle de Tjariya à la galerie Alcaston de Melbourne. Tjariya nous a malheureusement quittés en 2020.
TJAWINA PORTER NAMPITJINPA Language: Ngaatjatjarra / Pintupi / Luritja Tjawina Porter Nampitjinpa est née vers 1950 près de Tjukurrla, au Nord de Docker River. On est là dans des zones très reculées, en Australie Occidentale mais non loin des frontières avec le Territoire du Nord et l’Australie Méridionale. Tjawina a passé sa jeunesse dans le bush vivant de façon très traditionnelle, se déplaçant dans le désert, comme il y a des milliers d’années, vivant de la chasse et de la cueillette. Ils vont de point d’eau en point d’eau, vivant au jour le jour. Les gens de cette génération ont une connaissance profonde de leur pays. Après la mort de son jeune frère, vers la fin des années 1970, sa famille décide de s’installer à Papunya. Le mouvement artistique est né là en 1971. Elle rejoindra sa région d’origine une fois devenue veuve. Son histoire artistique est calquée sur celle de sa sœur Esther Giles Nampitjinpa et celle de sa demi sœur Nyurapya Nampitjinpa (plus connue sous le nom de Mrs Bennett). Le style et la palette sobre des sœurs se ressemblent ; encore plus la coopération avec un marchand indépendant situé en ville. Là les trois sœurs vont produire des œuvres majeures dans des conditions de vie décentes. Le studio où elles travaillent est propre, climatisé, avec du personnel pour leur faire à manger, disposent de chambres. Elles peuvent se concentrer sur leur travail et uniquement ça. Et les œuvres qui vont sortir sont parmi ce qui se fait de mieux dans l’art aborigène. Les sœurs sont à l’aise sur les grands formats, qui permettent de condenser toute l’histoire sacré d’une région. Car l’art aborigène est une mixe entre cartographie, géographie et histoire mythologique. Les détails sont là mais les teintes restent restreintes, le beige prenant le dessus. C’est alors seulement le rythme des lignes et des points, petits, serrés, et la façon de déposer les points de façon très dense, de manière à créer un aplat ou au contraire en les espaçant et en libérant de l’espace, comme une respiration. Rarement les diagrammes anciens, traditionnels ont trouvé à s’exprimer sur des supports modernes avec une telle force et une telle beauté. Pas d’esbroufe chez ses femmes, la gamme chromatique réduite à sa plus simple expression contraint à trouver la force dans le motif seul, dans la composition. Et les sœurs excellent en la matière. On est ici au sommet de l’art aborigène, car sont réunis la force des motifs millénaires, des récits des temps immémoriaux, et la puissance du médium moderne et de ses possibilités. Faut-il encore le canal qui fera le lien, le plus qui distingue les grands artistes. On peut s’enthousiasmer devant le résultat mais c’est encore plus intéressant quand on devine la richesse de ces toiles. Au niveau plastique, rien à dire, on sait qu’on est devant des chefs d’œuvres mais l’émotion est encore plus profonde lorsqu’on pense au cheminement de ses femmes, à leur histoire personnelle et aux connaissances qu’il leur fallu acquérir (physiques et spirituelles) pour en arriver là. Elles représentent la quintessence de la culture aborigène où les aînés sont respectés pour leurs savoirs. Elles ne savent pas lire ou écrire mais savent parfaitement les chants, les danses, la moindre ondulation des paysages dont elles ont la responsabilité, où se trouve l’eau et la nourriture dans une zone plutôt hostile. La région de Pangkupirri – où il y a un point d’eau permanent (mais aussi les sites de Yumari, Tjukurla et Tjalilli près de Papunya, et Wapurta où des Ancêtres Dingos attaquèrent et mangèrent un Kangourou), est ainsi décrite à l’aide de symbole que nous ne savons pas lire. Ici apparaissent les Femmes qui cueillent les baies, qui les cuisinent. Elle décrit le paysage, les affleurements rocheux, les dunes de sable, les trous dans la roche. Les motifs ressemblent à ceux utilisés par les femmes de son groupe pour des danses nommées Inma. Les sites sont ceux dont sa famille avait la responsabilité, où ils ont chassé, où ils se sont réfugiés (à Punkilpirri se trouve un gouffre où la fraîcheur apportait du réconfort lors des grosses chaleurs et où l’on savait qu’on trouverait de l’eau en période sèche. Une région perdu dans un océan de spinifex mais où on savait trouver la nourriture, les fruits, les baies, le gibier, les insectes, les petits animaux…). Et Tjawina n’est pas seulement une artiste peintre accomplie, elle sculpte aussi avec talent. Depuis la mort de Mrs Bennett et la retraite d’Esther Giles, Tjawina est la dernière à diffuser ces connaissances.
TJAYANKA WOODS (1935 – 2014) Tjayanka Woods, est née vers 1935, près de Ka?ayapi?i, un trou rocheux dans le Grand Désert de Victoria en Australie Méridionale. Enfant, elle menait un mode de vie semi-nomade dans la brousse avec ses parents, campant fréquemment à Kalaya Pirti où ils chassaient le ngintaka (varan / goanna), le tinka (lézard), le kalaya (émeu) et récoltaient des aliments tels que le kampurarpa (raisin du désert), les figues et le maku (larves).Elle a grandi en vivant un mode de vie traditionnel et nomade dans le bush avec sa famille, avant tout contact avec la société euro-australienne. Elle a appris à sculpter des outils de base et des objets décoratifs, ainsi qu'à graver des motifs traditionnels dans le bois (appelés pu?u). Elle a également appris à filer des fils de cheveux sur un fuseau filé à la main et à tisser des anneaux de tête et des ceintures cérémonielles à partir de cheveux et de plumes. Plus tard, les femmes de cette zone produiront des objets en fibres végétales, parfois simplement des paniers mais aussi de véritables sculptures impressionnantes et originales. Cette apprentissage aura donc son importance. Tjayanka Woods a commencé à peindre en 2000, après son installation à Irrunytju. Les femmes de l'endroit ont ouvert un centre d'art, un projet économique communautaire, alors que le mouvement artistique aborigène a débuté depuis trente ans dans la zone plus au nord, en territoire pintupi. Dès le début de sa carrière, Brown a souvent peint avec son amie Anmanari Brown. À la mort du mari d'Anmanari Brown, son amie, en 2007, les deux femmes ont quitté Irrunytju et se sont installées à Papulankutja, sur les terres Ngaanyatjarra. Elles se mettent à peindre pour le centre d'art de cette communauté. Les peintures de Woods portent principalement sur deux thèmes, le Rêve des Sept Soeurs et le Minyma Kutjara Tjukurpa (Rêve des Deux Sœurs), son Rêve personnel. Elles sont structurées comme des cartes dessinées dans le sable au doigts, retraçant le parcours des deux sœurs sur le pourtour de la toile. Elle utilise des lignes continues et pointillées, formant aussi des cercles concentriques, le tout représentant les voyages et les activités des personnages de l'histoire. Tjayanka montre les trous dans les rochers et les formations rocheuses créées par les Sœurs lors de leur marche commune à travers le pays. Le vol de l'aigle, le Rêve de son grand-père, est incorporé aux peintures et survole le chemin des sœurs. « C'est le pays de mon père, près d'Irrunytju. Les Deux Sœurs Ancestrales voyageaient dans ce pays. Mon grand-père, c'est cet aigle dans mon tableau. Vous pouvez voir où il a volé », vous dira-t-elle. L'histoire des Sept Sœurs est un récit puissant et ancien du Temps du Rêve (ou Temps du Rêve) partagé par de nombreux groupes autochtones d'Australie, tous liés à l'amas d'étoiles des Pléiades. Bien que les versions diffèrent selon les groupes linguistiques et les régions, les éléments fondamentaux de l'histoire sont remarquablement cohérents et profondément ancrés dans la culture, l'astronomie et le territoire. La version pitjantjatjara du Rêve des Sept Sœurs, connue sous le nom de Kungkarangkalpa, est l'un des récits aborigènes du Rêve les plus détaillés et les plus répandus. Elle est riche en symbolisme, en géographie et en signification culturelle. En astronomie occidentale, les Pléiades sont connues sous le nom des Sept Sœurs, un groupe d'étoiles de la constellation du Taureau. Les Aborigènes d'Australie reconnaissent ces étoiles depuis longtemps, les voyant souvent comme un groupe de femmes ou de sœurs voyageant ensemble. L'histoire du Rêve raconte l'histoire d'un groupe de femmes ancestrales, généralement sept, voyageant à travers le pays. Elles sont poursuivies par un homme (qui finira lui aussi par rejoindre le ciel pour former la Constellation d'Orion, appelée Wati Nyiru dans la version Pitjantjatjara). L'histoire suit les Sept Sœurs alors qu'elles fuient Wati Nyiru, qui tente constamment de les tromper ou de les piéger afin de les séduire ou de les capturer. Il utilise la magie, le déguisement (il peut se transformer en arbre, en rocher ou en kangourou) et la ruse, mais les sœurs restent intelligentes, insaisissables. En parcourant le territoire pour lui échapper, les sœurs laissent derrière elles des formations géologiques, des points d'eau et des sites sacrés, créant ainsi une vaste ligne de chants qui s'étend sur des centaines de kilomètres à travers l'Australie Occidentale et Centrale. Cette histoire est encodée dans des chants, des danses, des cérémonies et des œuvres d'art. Elle sert également de carte et de code moral, guidant les comportements et les connaissances sur le pays. La figure de Wati Nyiru, est utilisée comme une leçon sur le désir inapproprié, le manque de respect du consentement et l'abus de pouvoir. L'histoire met en lumière la solidarité, l'intelligence et la force spirituelle des femmes qui lui résistent. Finalement, les sœurs s'échappent dans le ciel, devenant les Pléiades, et l'homme devient une partie d'Orion, les poursuivant éternellement dans le ciel nocturne. Il est intéressant de noter que des récits des Pléiades, les « sept sœurs », apparaissent également dans la mythologie grecque, les traditions amérindiennes, les traditions maories et d'autres, suggérant un lien humain profond, peut-être ancien, avec cet amas d'étoiles. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées et publiques dont : Art Gallery of Western Australia, National Gallery of Victoria, National Gallery of Australia Tjayanka Woods était l'une des artistes présentées à la National Gallery of Australia dans le cadre de l'exposition prestigieuse « Songlines : Tracking the Seven Sisters ». Cette exposition itinérante (présentée à Canberra, Plymouth, Paris (Musée du Quai Branly), Berlin et Tampere, en Finlande).
Tjimpayi Presley Tjimpayi est née en 1967. Elle est la fille de Tjampawa Katie Kawiny qui est également peintre. Tjimpayi est bien connue pour ses sculptures pyrogravées «punu». Cependant depuis un moment, elle se concentre surtout sur les peintures. Elle a mis au point un style particulier avec ses petits cercles qui décrivent son pays.
TJIMPUNA WILLIAMS Tjimpuna est une artiste reconnue d'Ernabella qui a exploré divers médiums, dont la peinture, la linogravure et le batik, mais son domaine de prédilection est la céramique. Tjimpuna utilise des motifs traditionnels inspirés des fleurs sauvages ou du désert (tjulpun-tjulpunpa), des trous d'eau (tjukula) et des dunes de sable (tali). Elle peint également les Tjukurpa, le paysage du pays de sa mère, Piltati, près de Kanpi, dans les terres APY. D'autres pièces sont des créations personnelles (walka), inspirées des motifs batik et de son interprétation personnelle d'images liées au territoire et aux cérémonies. Tjimpuna et Derek Thompson ont reçu une bourse du Conseil des arts d'Australie et ont participé en 2013 à un atelier de poterie à Jingdezhen, en Chine. Cet ensemble d'œuvres a été exposé à la prestigieuse galerie Sabbia de Sydney. Tjimpuna a également voyagé en Corée et à Singapour pour sa pratique artistique. En 2015, Tjimpuna et Derek sont retournés à Jingdezhen et leurs œuvres, réalisées lors de cette expérience, ont été exposées à la galerie Sabbia et à la Triennale australienne de la céramique à Canberra. Les œuvres de Tjimpuna font partie des collections du Musée national d'Australie, de la Galerie nationale d'Australie, de la Galerie d'art du Queensland et du Musée d'ethnologie d'Osaka, au Japon.
TJULYATA KULYURU Tjulyata est une artiste en début de carrière, issue d'une famille talentueuse et respectée. Son père est le pasteur d'Ernabella et sa mère était une artiste confirmée de l'époque de la mission, experte en filage de laine naturelle et en tricot. Petite fille, Tjulyata venait au centre d'art pour observer sa mère travailler le batik. Sa tante et ses deux sœurs peignaient également à Ernabella Arts. Tjulyata vit à Ernabella avec ses cinq jeunes enfants. Depuis ses débuts artistiques, elle a développé une interprétation unique des tjukula (points d'eau) qu'elle représente sur toile et en céramique.
Tjumpo Tjapanangka communauté de Balgo – Kimberley Tjumpo (vers 1930 / 2007) est l’un des grands peintres de Balgo. Avant tout il est un initié incontournable et un guérisseur traditionnel. Il se met à peindre en 1986, comme la plupart des artistes de Balgo. Ses toiles aux motifs minimalistes et aux teintes chaudes ont contribué au succès des artistes de Balgo. Les Aborigènes vivant à Balgo ont souvent des connections avec ceux de Kintore et Kiwirrkurra dans le Désert Occidental. Collections : Ken Thompson et Pierre Marecaux Coll Art Gallery of Western Australia Holmes a Court Coll Laverty Coll, Kluge Ruhe Collection, USA, Museum of the University of Virginia National Gallery of Victoria Gantner Myer Coll, Morven Estate
TJUNKAYA TAPAYA Tjunkaya a grandi à la mission d'Ernabella. À l'époque de la mission, le bâtiment qui abrite aujourd'hui le centre d'art servait de cantine aux missionnaires. En 1948, il devint l'atelier d'artisanat, où les femmes commencèrent à produire des pièces de laine et à tisser des tapis. La plupart des artistes reconnus qui peignent aujourd'hui sur les terres APY ont fréquenté ce bâtiment, au fil de ses différentes incarnations. Tjunkaya débuta à l'atelier d'artisanat en réalisant des tissages, puis se spécialisa dans le batik, et devint une artiste de renom, ses œuvres figurant dans plusieurs collections publiques. Son œuvre a fait la couverture de l'ouvrage de Judith Ryan, « À travers le désert : le batik aborigène d'Australie centrale ». Tjunkaya travaille également la céramique, le tjanpi, le punu (travail du bois), la gravure, le filage et la confection de mukata (bonnets). Ses créations, réalisées dans ces différents médiums, ont été présentées dans de nombreuses expositions en Australie et à l'étranger, ainsi que dans des galeries publiques et privées depuis 1971. Elles figurent dans de nombreuses collections nationales et internationales, notamment au Musée national d'Écosse, au Musée national d'Australie, à la Galerie nationale d'Australie et au Musée d'ethnologie d'Osaka. Depuis 2015, Tjunkaya se consacre à la peinture, à la céramique et à la sculpture en tjanpi. Ce choix lui a permis de devenir l'une des artistes féminines les plus recherchées des terres APY et d'acquérir une reconnaissance croissante dans ces domaines. En 2010 et 2011, ses œuvres ont été acquises par Artbank, et en 2011 et 2012, elle a été finaliste du prix Togart d'art contemporain. En 2012, ses sculptures tjulpu (oiseaux) tjanpi ont été sélectionnées pour une exposition aux National Aboriginal and Torres Strait Islander Art Awards (NATSIA, les Telstras). L'année 2011 a marqué le début de la cinquième décennie de collaboration de Tjunkaya avec Ernabella Arts. Sa première exposition solo a eu lieu en 2012 à la galerie Alcaston de Melbourne, où elle a présenté un mélange de peintures et de sculptures tjanpi. En 2021, ses céramiques ont été finalistes aux NATSIA Awards. Tjunkaya a été membre du conseil d'administration et vice-présidente d'Ernabella Arts, et responsable du projet Nintintjaku, un projet pédagogique intergénérationnel mené en partenariat avec l'école Ernabella Anangu et l'équipe de jeunes Ernabella NPY. Tjunkaya est également une auteure prolifique en pitjantjatjara. Elle travaille actuellement à un livre bilingue pour enfants. Elle a publié des essais dans plusieurs catalogues d'exposition, notamment Desert Mob 2017 et Tarnanthi 2017 : Festival d'art contemporain aborigène et insulaire du détroit de Torres. En 2016, Tjunkaya a participé à un projet collaboratif : une sculpture en tjanpi (tissé) intitulée Minyma Tjirilyanya Ngaltujara Pikatjara (Femme Échidné blessée et malade). Cette œuvre relate une légende ancestrale de la Femme Échidné et a été finaliste du Prix national des artistes aborigènes et insulaires du détroit de Torres. En 2018, son œuvre, en tant que représentante de son peuple, artiste et écrivaine, a été saluée par le prix Gladys Elphick pour l'ensemble de son travail. En 2020, Tjunkaya a été décorée de l'Ordre d'Australie (division générale) à l'occasion des distinctions honorifiques remises pour l'anniversaire de la Reine.
Tjunkiya Napaltjarri Groupe Pintupi – Kintore – Désert Occidental Tjunkiya (décédée en 2009) sa date de naissance doit se situer autour de 1930. Les membres de sa famille sont parmis les plus influents du Désert occidental. Elle commence à peindre en 1994 mais débute une vraie carrière en 1996 avec les autres femmes pintupi. Tjunkiya a réalisé des batiks, choses peu courante dans cette partie du centre de l’Australie et des gravures. A noter les motifs figuratifs plutôt exceptionnels depuis le milieu des années 1970 chez les Pintupis. Collections National Gallery of Victoria. National Gallery of Australia Art Gallery of New South Wales Campbelltown City Art Gallery Museum and Art Gallery of the Northern Territory] Supreme Court of the Northern Territory Artbank
Tom Djumburpur (c. 1920 – 2006) Tom était l’un des hommes de lois importants de la Terre d’Arnhem Centrale. Il est l’un de ceux qui a inspiré le film « 10 Canoës ». Durant toute sa vie il s’est impliqué fortement dans la vie culturelle et cultuelle de son clan. Son groupe est associé à la région du marais d’Arafura. Collections : National Gallery of Australia
Tommy Mulumbuk Groupe Djinang - Terre d’Arnhem Centrale Tommy fait partie de la famille de David Malangi. Il célèbre souvent l’Ancêtre Emeu avec une composition assez classique où les motifs figuratifs viennent trouver leur place sur le fond symbolique emplit des raarks, ces hachures qui donnent sens à la peinture.
Yannima Tommy Watson Yannima Tommy Watson est un artiste Pitjantjatjara né vers les années 1930, dans le bush à quelques 44km à l'ouest de la petite communauté isolée d’Irrunytju. Pas encore très bien connu du public français, malgré sa participation au projet architectural du Musée du Quai Branly, Tommy Watson est pourtant souvent considéré comme le plus grand artiste aborigène vivant. Comme de nombreux aborigènes de sa génération, il a connu une vie traditionnelle, nomade ou semi nomade avant son contact avec la civilisation occidentale ; puis il occupera les seuls emplois que trouvent les Aborigènes : gardiens de troupeau (jusqu’à Yuendumu), manœuvres pour la construction des infrastructures dans le désert. Durant toute cette période il se familiarise avec son « pays », une région rude, et approfondit ses connaissances, celles profanes et celles sacrées, relatives aux Rêves et aux Temps du Rêve, aux connections entre les sites sacrés et les Ancêtres. Il travaillera même à Papunya, là où le mouvement artistique a démarré. Mais les Pijantjarra sont intransigeants avec la tradition…pas question à cette époque de dévoiler les motifs et les histoires secrètes. Le Nord de l’Australie Méridionale, région dont il est originaire, est touché par le mouvement pictural seulement au tout début des années 2000. En 2001, Tommy débute sa carrière d’artiste à Irrunytju (Wingellina). C’est un jeune artiste… Il apprend en observant les autres peintres et puise dans les expériences d’une vie longue et dans les connaissances exceptionnelles qu’il a emmagasinées. Mais rapidement il va trouver sa voie, un style radicalement nouveau où la couleur joue un rôle majeur. Très rapidement, l’iconographie aujourd’hui bien connue des artistes de Yuendumu, ou du Désert Occidental, de Balgo ou Lajamanu disparait. Les symboles ne sont plus là. Comme avant lui l’avaient fait Rover Thomas, Emily Kame ou Paddy Bedford, il s’agit d’une vraie révolution artistique. Pour Tommy, il ne s’agit pas de décrire son Rêve (Caterpillar), les itinéraires empruntés par les Ancêtres. Il se concentre sur un site, une histoire, parfois très profane, le souvenir d’une rencontre, d’une partie de chasse, tente de condenser ses souvenirs, les informations dont il est le dépositaire, d’y ajouter une touche poétique, parfois mélancolique, et cela donne une peinture à l’aspect très abstrait. Il s’agit d’une peinture où l’émotion est très présente, sans doute moins cérébrale que l’art des voisins du nord les Pintupi, comme Ronnie Tjampitjinpa, George Tjungurrayi,…Le succès est très rapide. Bien entendu ce qui distingue son œuvre c’est la couleur, très peu présente dans le Désert Occidental. Le rouge, celui des bandeaux des initiés, que Tommy porte souvent, apporte une note très chaude à ses compositions. Le jaune, le bleu, l’orange et le blanc, parfois des mauves violets viennent marquer l’espace, créer des zones et renforcer la luminosité. C’est sans doute ce mixe de pureté et de couleurs vives qui ont poussé des critiques d’art à le comparer à Rothko ou Kandinski. La technique est également particulière. On peut la rapprocher des peintures des femmes pintupi (Wintjiya Napaltjarri par exemple). Les points, assez larges chez Tommy, sont déposés en couches épaisses, qui parfois, dans les meilleurs œuvres, se touchent pour former un aplat très riche en matière. Mais Tommy va plus loin, car en ajoutant sa touche colorée et lumineuse, il parvient à transcender le style traditionnel des peintres aborigènes pour basculer dans l’art contemporain. Tommy est désormais une célébrité. Deux ouvrages lui sont consacrés, un film est prévu qui retracera son incroyable aventure humaine et artistique. En 2007, une de ses toiles (Waltitjatta) s’est vendue 240 000 AUD (près de 150 000 €). Pour Tommy, vers 2015, c’est la fin, sa dernière exposition s’est achevée (Kutju Wara, the last one) « Je suis fatigué. Je suis un vieil homme », dit-il. « Je l'ai fait plusieurs fois et je me fais vieux. ». Il meurt en 2017. Selected Solo Exhibitions 2021 Yannima Pikarli, Tommy Watson, Pitjantjatjara Master, Brenda Colahan Fine Art, Sydney 2018 Desert Legend, Kate Owen Gallery, Sydney 2015 Tommy Watson Showcase, FireWorks Gallery, Brisbane 2014 Yannima Pikarli Tommy Watson, Piermarq, Sydney 2013 Returning Home: New Works, Piermarq, Sydney 2013 Going Back to Country, Metro 5 Gallery, Melbourne 2010 Tommy Watson, Metro Gallery, Melbourne 2009 Kutu Wara | The Last One, Agathon Galleries, Sydney 2007 Tommy Watson, Agathon Galleries, Sydney 2006 Tommy Watson, Agathon Galleries, Melbourne 2005 Tommy Watson, Agathon Galleries, Sydney Selected Group Exhibitions 2022 Connection, National Museum of Australia, Canberra 2022 Pages from the Atlas | This Place My Country, Cooee Art, Redfern 2022 Colour Pop, Kate Owen Gallery, Sydney 2022 Palya - a tribute to Steve Ariston, Art Mob, Hobart 2022 Mother, Country, Tjukurrpa, Mitchell Fine Art, Brisbane 2021 Across the Top 2021, Art Mob, Hobart 2021 Western Desert Sublime: The Craig Edwards Gift to the Australian National University, Canberra 2021 From the Desert to the Sea, Gallery One, Southport, QLD 2021 Voyage across Aboriginal Australia | Founders' Favourites, Fondation Burkhardt-Felder Arts et Culture, La Grange, Motiers, Switzerland 2021 Icon, Umber Aboriginal Art, Sydney 2021 Small Works Salon, Nanda / Hobbs, Sydney 2021 Icon, Yannima Tommy Watson and Bill Whiskey Tjapaltjarri, Nanda / Hobbs, Sydney 2020 60 by 60 - Small Paintings, Japingka Gallery, Perth 2020 Pointillism Perfection, Art Mob, Hobart 2020 Director's Choice 2020, Kate Owen Gallery, Sydney 2020 Top Ten - Our Most Popular Artists 2019, Kate Owen Gallery, Sydney 2020 Highlights from the ANU Art Collection. ANU Drill Hall Gallery, Canberra 2020 From the Desert to the Sea, Gallery One, Southport, QLD 2020 Selected Indigenous Artists | Stories of Country, Linton and Kay Fine Art Galleries, Perth 2020 Spring, Nanda / Hobbs, Sydney 2019 Defining Tradition | the colourists, Kate Owen Gallery, Sydney 2019 Spring Collection: Exhibition to celebrate our beautiful Spring Collection, Brenda Colahan Fine Art, Sydney 2019 Large Showroom, Large Works, FireWorks Gallery, Brisbane 2019 Landscape Colours, Japingka Gallery, Fremantle 2019 Tjukurrpa | Stories from the Western Desert, Piermarq Gallery, Sydney 2019 Top 10 of 2019, Kate Owen Gallery, Sydney 2018 Beyond the Veil, Adam Knight, Olsen Gruin, New York 2018 EXPO Chicago, Smith Davidson Gallery, Chicago 2018 Shining Forth | Colour Power, Gallery Gondwana, Alice Springs 2018 Masterpieces from the Western Desert, Nanda Hobbs, Sydney 2018 Summer Group Show, Piermarq Gallery, Sydney 2018 Beyond the Veil, Olsen Gruin, New York 2018 D'lan Davidson - New Works 2018 Into Abstraction: Exploring the Diversity of Abstraction and its Affiliations from the 1960's until the Present, Brenda Colahan Fine Art, Sydney 2018 Welcome to Thompson Street, FireWorks Gallery, Brisbane 2018 Western Desert Sublime: The Craig Edwards Gift to The Australian National University, Canberra 2017 Way out West, Kate Owen Gallery, Sydney 2017 Sharing Country, curated by Adam Knight, Olsen Gruin Gallery, New York 2017 A SWEEP continues, FireWorks Gallery, Brisbane 2017 The Collectors View, Piermarq, Sydney 2017 Important Australian Indigenous Art, D'Lan Contemporary, Melbourne 2017 A SWEEP: Old & New Works, FireWorks Gallery, Brisbane 2017 From the Vault, Kate Owen Gallery, Sydney 2016 O Tempo Dos Sonhos, Arte Aborigene Contemporanea da Australia, Caixa Cultural, Sao Paolo 2016 From West of Here, Piermarq, Sydney 2016 Art Palm Beach, Piermarq, West Palm Beach, Florida 2016 Everywhen: The Eternal Present in Indigenous Art from Australia, Harvard Art Museums 2016 Outback to Abstract Exhibition, Chifley Foyer, Soho Galleries, Sydney 2016 Selected Indigenous Paintings, Nanda Hobbs, Sydney 2016 The Anointed Few, Piermarq, Sydney 2015 Transcendence, Nanda Hobbs, Sydney 2015 Signs and Traces. Contemporary Aboriginal Art, Zamek Culture Centre, Poznan, Poland 2015 Art from the APY Lands, Kate Owen Gallery, Sydney 2015 Cynthia Burke: Warakurna Artists and Tommy Watson Japingka Gallery, Fremantle 2013 New Iconic, Vivien Anderson Gallery, Melbourne 2013 Luciano Benetton Collection: Imago Mundi, Querini Stampalia Foundation, Santa Maria Formosa Castello 5252, Venice 2014 From the Vaults, Kate Owen Gallery, Sydney 2014 Winter Warmers, Kate Owen Gallery, Sydney 2014 The European Fine Art Fair (TEFAF), Maastricht, The Netherlands 2010 Christmas Show, Aranda Art, Melbourne 2010 Irrunytju Artists, Agathon Galleries, Sydney 2010 Desert Country, Art Gallery of South Australia, Adelaide 2010 Irrunytju Artists: Nganampa Nguru - Our Country, Linton and Kay Fine Art Gallery, Perth 2010 Bikes in the Desert, Art Equity, Sydney 2009 Emerging Elders - honouring senior Indigenous artists, National Gallery of Australia, Canberra 2009 Nganampa Ngura - Our Land: Irrunytju Artists from the Western Desert, Linton and Kay Fine Art, Perth 2009 New Works, South Western Desert Art of Australia, Agathon Galleries, Sydney and Melbourne 2009 Nganampa Tjukurpa, South Western Desert Art of Australia, Agathon Galleries, Sydney, 2009 Agathon Galleries, Sydney and Melbourne 2008 Agathon Galleries, Sydney and Melbourne 2008 Lismore Gallery, Lismore 2007 One Sun, One Moon, Art Gallery of NSW, Sydney 2007 Senior Irrunytju Artists, Agathon Galleries, Melbourne 2007 Irrunytju Fundraiser Exhibition, Agathon Galleries, Sydney 2007 Shanghai Art Fair, Aranda Art 2006 Landmarks, National Gallery of Victoria, Melbourne 2006 Musee du Quai Branly (permanent exhibition), Paris 2005 Cairns Regional Art Gallery, Cairns 2005 Wollongong City Art Gallery, Wollongong 2005 Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT) Gallery, Melbourne 2005 Ngayuku Ngura (My Country), Vivien Anderson Gallery, Melbourne 2005 Senior Irrunytju Men, Aboriginal and Pacific Gallery, Sydney 2005 Mixed Show, Aranda Art, Melbourne 2004 Colour Power: Aboriginal Art Post 1984, National Gallery of Victoria, Melbourne 2004 NATSIAA - Celebrating 20 Years, National Archives of Australia, Canberra 2004 RMIT Gallery, Melbourne 2004 Tandanya National Aboriginal Cultural Institute, Adelaide 2003 Desert Mob, Araluen Centre, Alice Springs 2002 Wati Tjilpiku Tjukurpa | Senior Men's Stories, Aboriginal and Pacific Gallery, Sydney 2002 Desert Mob, Araluen Centre, Alice Springs Awards and Recognition 2022 Connection | Songlines from Australia's First Peoples in a spectacular immersive experience, National Museum of Australia, Canberra 2014 The Watson, Art Hotel, Adelaide - hotel themed on Tommy Watson art 2008 25th NATSIAA, Darwin - Finalist 2006 Installation, Musee du Quai Branly, Paris 2005 Top 50 Collectable Artists, Australian Art Collector Magazine 2003 Kate Challis RAKA Award: Places that name us, The Potter Museum of Art, Melbourne - Finalist 2003 20th NATSIAA, Darwin - Finalist and Highly Commended 2003 Desert Mob, Araluen Centre, Alice Springs - Finalist 2002 19th NATSIAA, Darwin - Finalist 2002 Desert Mob, Araluen Centre, Alice Springs - Finalist Collections • Musee du Quai Branly, Paris • Art Gallery of New South Wales, Sydney • National Gallery of Victoria, Melbourne • National Gallery of Australia, Canberra • Art Gallery of Western Australia, Perth • Art Gallery of South Australia, Adelaide • Araluen Collection, Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin • Patrick Corrigan Collection, Sydney • Auscorp, Sydney • Harold Mitchell Collection, Melbourne • Kerry Stokes Collection, Perth • Richard Branson Collection, UK • Luciano Benetton Collection, Italy • Adam Knight Collection, Melbourne • Aranda Art Collection, Melbourne • Australian National University, Canberra • Jacquie McPhee Collection, Perth • Luciano Benetton Collection, Venice • Art Gallery of Ballarat, Victoria • Bega Regional Gallery, NSW • Bond University, Gold Coast • Deague Family Collection, Melbourne • Elizabeth and Colin Laverty Collection, Sydney • Fitzgerald Collection, Sydney • Macquarie University Art Gallery, Sydney • University of Canberra Collection, Canberra • Walker Corporation Collection, Melbourne • Walnut Enterprises Collection, Melbourne • Gerry Ryan Collection, Melbourne • Henderson Family Collection, Sydney
Topsy Fisher Napurrula Ethnie Warlpiri – Yuendumu – Désert Central Topsy est probablement née dans les années 1940. Elle vit à Nyirrpi à 460 km au nord ouest d’Alice Springs. Elle a des droits importants sur le site de Mawurrtji et peint sur de nombreux thèmes dont : Wanakiji (Bush tomatoes), Yarla (Bush Potato), Walpajirri (Kangaroo), Karrku (Red Ochre Dreaming), Mawurrji (Mt Doreen), Janganpa (Native Possum) Ses toiles décrivent souvent les motifs associés au Rêve d’Eau de Puyurru à l’ouest de Yuendumu. Deux Hommes Jangala, des faiseurs de pluie, chantèrent la pluie, provoquant un terrible orage qui traversa la région, Les éclairs tombaient régulièrement. Cet orage rencontra une autre tempête venue de Wapurtali et ils furent transportaient par un Faucon Brun plus à l’ouest où ils créèrent un point d’eau important. A Puyurru, ce Faucon trouva un Serpent- Arc-en Ciel et le Serpent transporta l’eau avec lui pour créer un lac à Jillyinmpa.
TURKEY TOLSON TJUPURRULA (« Old Turkey) (né vers 1938 – 2001 - Pintupi) Turkey est né dans la région de Haasts Bluff. Sa famille se déplace alors souvent dans cette partie du désert, entre Kintore et Hermannsburg, où ils peuvent obtenir des rations alimentaires. Il arrive à Papunya vers 1960, peu après son initiation. Il va être ouvrier, aidant à la construction de la nouvelle communauté, puis assistant cuisinier. Peu après, il se marie et part vivre à l’Ouest de Papunya. Sa première épouse étant décédé, il se remarie et va vivre en 1983 à Kintore, sur ses terres traditionnelles, à Yuwalki. Turkey est aujourd’hui l’un des plus fameux artistes aborigènes. Il a fait partie du groupe fondateur autour de G. Bardon (il est alors l’un des plus jeune avec Clifford Possum). Certaines de ses peintures sont parmi les plus inovatrices. Turkey peut peindre dans un style classique pour un Pintupi, c’est-à-dire des cercles concentriques reliés entre eux par des barres parallèles, avec un fond pointilliste, mais ce qui l’a rendu célèbre, ce sont ses compositions très sobres, proches de celles de Mick Namarari et Ronnie Tjampitjinpa. Il met un frein à sa carrière en 2000/2001 pour raisons de santé. Les œuvres de Turkey, d’un style bien distinctif, sont présentes dans toutes les grandes institutions artistiques en Australie ainsi que dans nombreuses collections prestigieuses à travers le monde: Artbank, Alice Springs Law Court, Flinders University Art Museum, National Gallery of Victoria, Art Gallery of South Australia, Art Gallery of Western Australia, Quennsland Art Gallery, National Museum of Australia, Museum of South Australia, Museum of Victoria, Victorian Centre for the performing Arts, Berndt Museum (University of WA), Holmes a Court Coll, Darwin Supreme Court, Ebes coll, Donald Kahn Coll (USA), Fondation Kelton (USA)… . A la fin des années 1990, il vient à Paris pour réaliser des peintures traditionnelles sur sable pour l’exposition “Peintres Aborigènes d’Australie”. Ses œuvres sont très souvent reproduites dans les livres consacrés à l’art aborigène. Turkey meurt en Août 2001.
Ursula Hudson Napangardi groupe Warlpiri – Yuendumu – Désert Central Ursula Napangardi Hudson est née en 1962 à Yuendumu, mais elle vit à Nyirripi, situé à 150 km à l'ouest de Yuendumu. Ursula commence à peindre en 1993 en s’inspirant essentiellement du Rêve du Bananier Sauvage qu’elle tient de sa mère mais aussi du site de Vaughan Springs qui a une grande importance pour les Warlpiri.
Valda Granites Napangardi (1974 - ) groupe Warlpiri – Yuendumu – désert central Valda Napangardi Granites est la petite-fille des regrettés Paddy Japaljarri Sims (1916-2010) et Bessie Nakamarra Sims (1932-2012), deux artistes très importants de Yuendumu. Née en 1974 à Alice Springs, Valda a grandi à Yuendumu, où elle vit toujours. Valda peint depuis 1993. Elle a travaillé avec le programme pour personnes âgées de Yuendumu avant de démissionner pour s'occuper de sa fille et de se consacrer davantage à la peinture. Valda peint l'une des histoires les plus importantes de cette région, le Rêve de Mina Mina, ce même Rêve rendu célèbre par ses collègues artistes de la région de Mina Mina, Judy Napangardi Watson et Maggie Napangardi Watson. Ici elle reprend d'ailleurs la façon de peindre des deux sœurs Nanpangardi, mettant en avant les objets cérémoniels utilisés par les femmes initiées lors des cérémonies sur le site de Mina Mina.
Valma Nakamarra White est née en 1997 à l’hôpital d’Alice Springs, mais a grandi à Yuendumu. Sa mère est Sabrina Napangardi Granites, sa grand-mère est Alma Nungarrayi Granites et ses arrières grands parents les grands initiés Paddy Sims Japaltjarri et bessie Sims Nakamarra, tous des artistes importants. Valma a grandi en écoutant les histoires du Temps du Rêve de sa mère et de son père tout en regardant sa famille peindre. Elle est allée à l’école locale de Yuendumu, et a terminé ses études au Yirara College, un internat aborigène d’Alice Springs. Une fois ses études terminées, elle a travaillé sur le programme Mt Theo et sur un projet de Walpriri Media. Valma a commencé à peindre en 2013. Elle peint le Rêve de son père, Warna Jukurrpa (Snake Dreaming) qui se rapporte à sa terre natale, Mijirlparnta (Mission Creek).
Valmay Nampitjinpa s Ethnie Pintupi – Communauté de Kintore - Désert Central Valmay est née en 1945 à Areyonga. Sa tante était une artiste importante, Tatali Nangala et sa nièce Eileen Napaltjarri s’est aussi fait un nom. Elle peint depuis 1995 dans un style très précis, évoquant le plus souvent le voyage de deux Ancêtres vers Kings Canyon et poursuivant leur voyage plus au Nord.
Vanessa Charles Nungurrayi Groupe Warlpiri - Yuendumu Vanessa Nungarrayi Charles vient de la communauté de Yuendumu, à environ 300 km d'Alice Springs, en Australie centrale. Vanessa peint essentiellement son Rêve d’Emeu auquel elle donne un aspect très contemporain, très fluide.